mardi 11 septembre 2012

Constatation

Ouille, après un demi-chapitre (sur quinze) de mon cours de traduction à distance, je constate que :

1- Ça faisait longtemps que j'avais pas été obligée d'étudier de façon structurée, avec des délais fixes. Houlàlà! Rester assise trois heures de temps devant mes cahiers, c'est duuuur! Quand ça devient plate, je peux pas faire comme avec mes manuels de référence sur l'histoire du Japon et dire "Bof, je vais m'arranger pour ne pas en avoir besoin!"

2- J'étais rendue pas mal bonne pour lire des romans ou des manuels d'histoire en anglais. Des textes théoriques de linguistique, c'est une autre histoire.

3- C'est définitivement l'université qui m'a rendue dépendante à la caféine. Étudier est beaucoup plus agréable et convivial avec un latté à portée de la main.

Enfin, je vais profiter des vacances pour reprendre le rythme je suppose! ;) Déjà, après quelques pages c'était plus facile de répondre aux questions des exercices et j'ai arrêté de mettre un "e" par réflexe à "metaphor". :p

D'ailleurs, j'aime bien ce que je lis à date... L'un des textes de référence définit la traduction comme l'art d'amener une culture à la portée de gens qui en étaient tenus éloignés par la barrière de la langue. Séduisant concept! ;)

8 commentaires:

Joe_G a dit…

Gray or grey?

Gen a dit…

La couleur ou le titre de bouquin gossant? ;P

Nomadesse a dit…

"L'un des textes de référence définit la traduction comme l'art d'amener une culture à la portée de gens qui en étaient tenus éloignés par la barrière de la langue. Séduisant concept!" C'est joli en effet! Et c'est tellement vrai!
C'est aussi ma raison pour apprendre d'autres langues: pour rencontrer des gens que je n'aurais autrement pas eu la chance de découvrir...

Gen a dit…

@Nomadesse : En effet, apprendre d'autres langues, ça permet des rencontres, d'ouvrir ses horizons...

Mais j'aime aussi ce concept de traduction parce qu'il ne réduit pas une culture à sa langue. Au Québec, on a trop tendance à considérer le français comme notre seul accomplissement culturel.

Quand faut que tu traduises "tire-toé une bûche" pour la première fois, tu réalises qu'il y a pas juste la langue qui entre en jeu! :p

Hélène a dit…

Pas facile hein? Est-ce que tu apprends à traduire de l'anglais au français ou l'inverse? On m'a toujours dit qu'on devrait traduire dans sa langue d'origine et non l'inverse, voilà pourquoi je me questionnais. J'ai fait quelques cours à l'université et je me suis vite embourbée dans les lexiques de terminologie et autres cours ennuyants et banques de références. Beurk!

Hélène a dit…

Pis coudonc, Hanaken II est-il sorti?

Gen a dit…

@Hélène : J'apprends à traduire du français à l'anglais, soit à l'envers du sens considéré "normal". Pour deux raisons : 1- comme ça j'améliore mon anglais en même temps et 2- le programme de traduction vers l'anglais contient des cours de traduction vers le français, alors que l'inverse n'est pas vrai. Bref, avec un programme, je vais toucher aux deux.

Et oui, on suggère normalement de traduire une langue étrangère dans sa langue maternelle, mais les traducteurs professionnels manient parfois plusieurs langues. L'important, semble-t-il, est de bien connaître le contexte culturel de la langue d'arrivée. Depuis le temps qu'on se fait dire qu'on est américanisé, je vais vérifier jusqu'à quel point! ;p

Gen a dit…

Pour Hanaken II, j'ai pas encore vu d'exemplaire, alors j'en ai aucune idée! :S Au pire, il devrait être sorti avant le salon du Saguenay, soit à la fin du mois.