Le plancher du garage n'est toujours pas peint.
Les plates-bandes ne sont pas défaites.
Les documents pour mon cours de traduction ont trouvé un cartable pour les accueillir (ça compte pas vraiment comme "commencer le cours", hein?).
Le projet LD a fait l'objet d'une brève discussion avec mon chum...
Tandis qu'on roulait vers Québec et l'Île-d'Orléans.
C'est vraiment joli cet île. Et le vignoble de St-Pétronille fait un rosé divin! Léger, rafraîchissant et pas trop sucré. On en a acheté plusieurs bouteilles.
À Québec, on a évidemment visité le Musée de la Civilisation et leur exposition sur les samouraïs. Je crois que je garde un faible pour l'exposition de Pointe-à-Callière, parce qu'elle présentait plus d'armes (et qu'une lame de katana, ça n'a pas son pareil) et que les armures avaient des couleurs plus flamboyantes. Par contre, pour ce qui est d'apprendre l'histoire du Japon et de constater l'évolution du style des armures, l'exposition du Musée de la Civilisation était beaucoup mieux conçue. Et la reconstitution des trois cavaliers samouraïs sur leurs chevals, c'était quelque chose à voir! Entre les masques des guerriers et les armures des chevaux, on dirait vraiment trois démons qui foncent vers vous, lancés au galop!!! Bref, je suis contente d'avoir vu les deux expositions, elles se complétaient bien.
À part ça, on a constaté que marcher dans le Vieux Québec en se tenant par la main, c'est romantique même sous la pluie. :)
Après cette petite escapade, nous voilà de retour à la maison. Presque prêts à nous attaquer aux tâches plates à faire entre deux périodes de relaxation... ;)
Pour ceux qui seront au lancement, on se voit samedi. Si la tendance se maintient, j'aurai des Hanaken II à vendre en plus des Chasseur! :)
mercredi 29 août 2012
vendredi 24 août 2012
Enfin les vacances!
Ce billet est prêt depuis des semaines. Ceux qui m'ont croisée dernièrement savent qu'il était temps que je puisse le mettre en ligne. Mettons que ça a été une année mouvementée.
Voilà, je suis (enfin) en vacances pour les trois prochaines semaines. Le blogue sera donc en pause. (Bon, je passerai sans doute faire un tour de temps à autres, mais je ne promets rien).
Au programme :
- me reposer
- repeindre le plancher de mon garage
- me détendre
- écrire le projet LD
- sommeiller
- défaire deux plates-bandes
- relaxer
- commencer mon cours de traduction
- fainéanter
Et, surtout, lancer Le Chasseur le 1er septembre!
Si vous voulez voir de quoi j'ai l'air une fois revigorée, c'est un rendez-vous! ;)
Voilà, je suis (enfin) en vacances pour les trois prochaines semaines. Le blogue sera donc en pause. (Bon, je passerai sans doute faire un tour de temps à autres, mais je ne promets rien).
Au programme :
- me reposer
- repeindre le plancher de mon garage
- me détendre
- écrire le projet LD
- sommeiller
- défaire deux plates-bandes
- relaxer
- commencer mon cours de traduction
- fainéanter
Et, surtout, lancer Le Chasseur le 1er septembre!
Si vous voulez voir de quoi j'ai l'air une fois revigorée, c'est un rendez-vous! ;)
jeudi 23 août 2012
L'équivalent littéraire du sac de chip
Une bonne amie m'a prêté les romans de la série Sookie Stackhouse de Charlaine Harris, les bouquins ayant inspiré la série True Blood (ils ont été traduits en français sous l'appellation La communauté du Sud). Je lui avais acheté les quatre premiers pour sa fête, parce que c'est une fan (finie) d'histoires de vampires. Elle m'a remis une pile de onze romans en me disant "Lis ça, j'ai pas pu m'empêcher d'acheter tous les autres!".
N'étant pas aussi vendue qu'elle aux vampires, j'étais réticente. Une fille ordinaire (Sookie Stackhouse), des vampires sexy, des loups-garous sexy, des histoires de meurtres compliquées, des histoires d'amour encore plus compliquées... Non seulement, ça ressemblait quasiment à un plagiat de la série Anita Blake, vampire hunter dont j'avais apprécié les premiers volumes, mais en plus le triangle amoureux de la pauvre fille pognée entre un vampire et un loup, ça commence à devenir lassant!
Or, voilà, les bouquins se sont révélés être l'équivalent littéraire du sac de chip : ça se bouffe sans y penser, la saveur est agréable et une fois qu'on a commencé, impossible de s'arrêter. Évidemment, dès qu'on prend une pause pour réfléchir, on se rend compte qu'il n'y a pas grand chose de vraiment bon là-dedans (c'est fifille à souhait, y'a beaucoup trop de coïncidences et d'apparitions providentielles d'un sauveur ou d'un autre), mais...
Mais l'héroïne n'est pas une fille ordinaire. C'est une télépathe dotée d'un humour décapant. Il n'y a pas un triangle amoureux, mais bien cinq ou six. Et la compétition pour le coeur de la belle ne se fait pas selon le schéma "vampire contre loup-garou". C'est souvent vampire contre vampire ou loup contre loup, amoureux véritable contre manipulateur intéressé... Y'a de la matière, quoi! (Même lorsque les intrigues vaguement policières passent au second plan). Et les romans sont bâtis selon un rythme infernal, qui pousse à tourner les pages.
Bref, une super bonne lecture de vacances. Je sais pas si je vais me lasser (après quatre Anita Blake, l'héroïne me tapait sur les nerfs), mais j'en suis au sixième et je ris encore beaucoup en lisant. :)
N'étant pas aussi vendue qu'elle aux vampires, j'étais réticente. Une fille ordinaire (Sookie Stackhouse), des vampires sexy, des loups-garous sexy, des histoires de meurtres compliquées, des histoires d'amour encore plus compliquées... Non seulement, ça ressemblait quasiment à un plagiat de la série Anita Blake, vampire hunter dont j'avais apprécié les premiers volumes, mais en plus le triangle amoureux de la pauvre fille pognée entre un vampire et un loup, ça commence à devenir lassant!
Or, voilà, les bouquins se sont révélés être l'équivalent littéraire du sac de chip : ça se bouffe sans y penser, la saveur est agréable et une fois qu'on a commencé, impossible de s'arrêter. Évidemment, dès qu'on prend une pause pour réfléchir, on se rend compte qu'il n'y a pas grand chose de vraiment bon là-dedans (c'est fifille à souhait, y'a beaucoup trop de coïncidences et d'apparitions providentielles d'un sauveur ou d'un autre), mais...
Mais l'héroïne n'est pas une fille ordinaire. C'est une télépathe dotée d'un humour décapant. Il n'y a pas un triangle amoureux, mais bien cinq ou six. Et la compétition pour le coeur de la belle ne se fait pas selon le schéma "vampire contre loup-garou". C'est souvent vampire contre vampire ou loup contre loup, amoureux véritable contre manipulateur intéressé... Y'a de la matière, quoi! (Même lorsque les intrigues vaguement policières passent au second plan). Et les romans sont bâtis selon un rythme infernal, qui pousse à tourner les pages.
Bref, une super bonne lecture de vacances. Je sais pas si je vais me lasser (après quatre Anita Blake, l'héroïne me tapait sur les nerfs), mais j'en suis au sixième et je ris encore beaucoup en lisant. :)
mercredi 22 août 2012
Toute ressemblance...
Fallait que je le mentionne...
Si vous examinez bien les premières pages d'un roman (surtout d'un roman policier), vous allez certainement trouver cet avertissement : "Toute ressemblance avec des personnes ou des événements réels est totalement fortuite." ou une variation sur le même thème.
À chaque fois que je le vois, je ne peux pas m'empêcher de rire, car je sais pas pour vous, mais moi c'est le mensonge le plus éhonté que je connaisse. (Et pourtant, j'ai déjà magasiné une voiture usagée.)
Je sais que l'éditeur met cet avertissement dans chacun de ses livres pour s'éviter d'éventuelles poursuites.
Mais de mon point de vue d'auteur, c'est vraiment hilarant. Parce que la majorité de mes personnages ou de mes événements sont basés sur le réel.
Parfois, je m'inspire de gens que je croise dans la rue, d'articles que je lis dans les journaux. Souvent, je pille la vie ou la personnalité des gens que je côtoie. Utilisant le caractère de l'un et la passion de l'autre pour la moto...
Tant qu'à moi, pour être honnête, l'avertissement devrait se lire :
"Toute ressemblance avec des personnes ou des événements réels est sans doute volontaire, mais cela sera nié par l'auteur et, de toute façon, si vous vous sentez visé, vous êtes probablement mieux de ne pas le mentionner, car si vous êtes chanceux il y a des gens qui n'ont pas encore fait le rapprochement. Si vous n'êtes pas reconnaissant à l'auteur de vous avoir réglé votre compte en imagination plutôt que dans la réalité, souvenez-vous que ça vaut pas la peine d'engager des poursuites : l'auteur est pauvre et vous n'arriverez pas à l'empêcher d'écrire bien pire la prochaine fois." :p
Qu'est-ce que vous en pensez? Est-ce qu'on devrait proposer cet avertissement aux éditeurs? ;) (Rassurez-moi : je suis certainement pas la seule qui assassine ses ennemis et glorifie ses amis dans ses fictions, hein?)
Maintenant que j'y pense, dernièrement, je vois de plus en plus cet avertissement là : "Toute ressemblance avec des personnes ou des événements réels est fortuite ou alors ces personnes et événements sont utilisés de façon purement fictive." C'est pas mal plus proche de la réalité! ;)
Si vous examinez bien les premières pages d'un roman (surtout d'un roman policier), vous allez certainement trouver cet avertissement : "Toute ressemblance avec des personnes ou des événements réels est totalement fortuite." ou une variation sur le même thème.
À chaque fois que je le vois, je ne peux pas m'empêcher de rire, car je sais pas pour vous, mais moi c'est le mensonge le plus éhonté que je connaisse. (Et pourtant, j'ai déjà magasiné une voiture usagée.)
Je sais que l'éditeur met cet avertissement dans chacun de ses livres pour s'éviter d'éventuelles poursuites.
Mais de mon point de vue d'auteur, c'est vraiment hilarant. Parce que la majorité de mes personnages ou de mes événements sont basés sur le réel.
Parfois, je m'inspire de gens que je croise dans la rue, d'articles que je lis dans les journaux. Souvent, je pille la vie ou la personnalité des gens que je côtoie. Utilisant le caractère de l'un et la passion de l'autre pour la moto...
Tant qu'à moi, pour être honnête, l'avertissement devrait se lire :
"Toute ressemblance avec des personnes ou des événements réels est sans doute volontaire, mais cela sera nié par l'auteur et, de toute façon, si vous vous sentez visé, vous êtes probablement mieux de ne pas le mentionner, car si vous êtes chanceux il y a des gens qui n'ont pas encore fait le rapprochement. Si vous n'êtes pas reconnaissant à l'auteur de vous avoir réglé votre compte en imagination plutôt que dans la réalité, souvenez-vous que ça vaut pas la peine d'engager des poursuites : l'auteur est pauvre et vous n'arriverez pas à l'empêcher d'écrire bien pire la prochaine fois." :p
Qu'est-ce que vous en pensez? Est-ce qu'on devrait proposer cet avertissement aux éditeurs? ;) (Rassurez-moi : je suis certainement pas la seule qui assassine ses ennemis et glorifie ses amis dans ses fictions, hein?)
Maintenant que j'y pense, dernièrement, je vois de plus en plus cet avertissement là : "Toute ressemblance avec des personnes ou des événements réels est fortuite ou alors ces personnes et événements sont utilisés de façon purement fictive." C'est pas mal plus proche de la réalité! ;)
mardi 21 août 2012
Les voisins de table
Selon la dispositions des kiosques et des salons du livre, parfois vous vous retrouverez à effectuer votre séance de signature à très faible distance d'un (ou de plusieurs) autres auteurs. Et ces voisins de table peuvent, dépendamment de leur attitude, vous rendre votre journée très agréable... ou très pénible!
En cette époque de l'année où on se prépare aux salons de l'automne (alors que j'ai toujours pas pris mes vacances!), voici un petit tour d'horizon (pas caricaturé du tout voyons!) des types de voisins de table et des moyens à prendre pour leur survivre...
(J'en profite pour mettre ce billet en ligne alors que tous ceux qui me lisent savent qu'ils n'ont pas été mes voisins de table jusqu'à maintenant! Hihihihi!)
Le parfait : Il est sympathique et c'est un excellent vendeur. Il n'est pas compétitif pour deux sous. Il attire les clients par dizaines et lorsqu'il se rend compte que l'un d'eux serait plus intéressé par vos livres que par les siens, il vous l'envoie en quelques phrases efficaces. Quand l'achalandage diminue, il a l'art de vous entretenir de sujets intéressants, du coin des lèvres, sans arrêter d'établir des contacts visuels avec des passants. Si vous en avez la chance, volez-lui quelques cheveux ou un échantillon sanguin, histoire de pouvoir le cloner!
Le jacasseux : Cousin du parfait. Il est brillant, sympathique et pas compétitif pour deux sous. Malheureusement, il a un petit défaut : vendre ne l'intéresse pas beaucoup. Il aime bien mieux vous parler. Sauf que deux auteurs en grande conversation, ça risque de repousser les lecteurs, qui auront peur de vous déranger! Avec lui, faut arriver à limiter les échanges, même si c'est tentant d'en profiter.
L'interrupteur : Il ne peut pas s'empêcher d'intervenir dans votre laïus de vente, pour faire de l'esprit. Les deux premières fois, c'est drôle, mais à la longue ça dilue l'attention des clients potentiels et ça vous fait perdre le fil de vos idées. Parfois, il agit ainsi afin d'accaparer vos clients potentiels. Mais le plus souvent, c'est juste parce qu'il est incapable de la boucler. Lui adresser un sourire féroce (avec trop de dents) lors de la enième interruption peut parfois vous donner un moment de répit.
Le compétitif : Il veut vos clients. Il veut vendre plus que vous. Il ne vous parle que pour se vanter de ses ventes. De la taille de son éditeur. De ses prix, de ses bourses, de ses per diem. Heureusement, comme il est habituellement un vendeur agressif, s'il y a un peu d'achalandage il vous laissera en paix pour se concentrer sur les lecteurs... qui risquent cependant de prendre rapidement l'habitude de passer au large de votre secteur du salon. Y'a pas grand chose à faire avec lui, sinon éviter d'entrer dans le jeu des comparaisons. Même (surtout) si vous vous débrouillez mieux que lui!
Le fauché : Comme plusieurs, il paie ses frais pour le salon. Mais il paie aussi son loyer avec ses droits d'auteur. Il doit vendre un nombre précis d'exemplaires avant la fin de la journée histoire de pouvoir manger au souper. Il vous entretiendra sans doute des difficultés de la vie d'auteur au Québec (au cas où vous seriez pas déjà au courant). En soi, il est pas méchant, mais son stress risque d'être contagieux et son pessimisme aussi. Si vous pouvez vous le permettre, payez-lui une tisane à la camomille ou à la verveine, c'est bon pour les nerfs.
L'échotier : Il sait quels auteurs montent, quels éditeurs descendent, quels contrats secrets ont été signés et, généralement, qui couche avec qui dans le milieu littéraire. C'est une mine d'informations pour tout débutant et il se fera un plaisir de partager son savoir avec vous, surtout si vous avez quelques renseignements privilégiés à lui donner en échange. Si vous ne lui confiez rien que vous aimeriez garder secret, il pourra devenir un allié précieux. Mais faites attention à ne pas confondre un échotier et...
La langue de vipère : Il sait quels livres vendent plus que les siens et il les dénigre allègrement, surtout quand des lecteurs qui l'ont sous le bras s'éloignent de lui sans avoir acheté. Il connaît toutes les autres maisons d'édition... et les dénigre. Il sait qui couche avec qui dans le milieu littéraire... et trouve que personne n'y fait des choix très éclairés. Il passe à la moulinette la culture, la forme physique et l'habillement des lecteurs et des autres auteurs. Par moment vous seriez tenté d'être d'accord... jusqu'à ce que vous réalisiez qu'il dit probablement du mal de vous aussi lorsque vous n'y êtes pas. Vous avez deux choix : la boucler ou vous en donner à coeur joie, en sachant que ça ne suffira pas à entrer dans ses bonnes grâce.
Le puant : Ça se passe d'explication, non? La gomme et le déodorant ne sont pas recommandés seulement aux écrivains en quête d'éditeur! Vous pouvez toujours vous traîner un sapin à accrocher aux miroirs d'auto et le suspendre sous sa table pendant qu'il regarde ailleurs... ;)
En avez-vous rencontré des semblables? Ou d'autres, que j'aurais oublié?
En cette époque de l'année où on se prépare aux salons de l'automne (alors que j'ai toujours pas pris mes vacances!), voici un petit tour d'horizon (pas caricaturé du tout voyons!) des types de voisins de table et des moyens à prendre pour leur survivre...
(J'en profite pour mettre ce billet en ligne alors que tous ceux qui me lisent savent qu'ils n'ont pas été mes voisins de table jusqu'à maintenant! Hihihihi!)
Le parfait : Il est sympathique et c'est un excellent vendeur. Il n'est pas compétitif pour deux sous. Il attire les clients par dizaines et lorsqu'il se rend compte que l'un d'eux serait plus intéressé par vos livres que par les siens, il vous l'envoie en quelques phrases efficaces. Quand l'achalandage diminue, il a l'art de vous entretenir de sujets intéressants, du coin des lèvres, sans arrêter d'établir des contacts visuels avec des passants. Si vous en avez la chance, volez-lui quelques cheveux ou un échantillon sanguin, histoire de pouvoir le cloner!
Le jacasseux : Cousin du parfait. Il est brillant, sympathique et pas compétitif pour deux sous. Malheureusement, il a un petit défaut : vendre ne l'intéresse pas beaucoup. Il aime bien mieux vous parler. Sauf que deux auteurs en grande conversation, ça risque de repousser les lecteurs, qui auront peur de vous déranger! Avec lui, faut arriver à limiter les échanges, même si c'est tentant d'en profiter.
L'interrupteur : Il ne peut pas s'empêcher d'intervenir dans votre laïus de vente, pour faire de l'esprit. Les deux premières fois, c'est drôle, mais à la longue ça dilue l'attention des clients potentiels et ça vous fait perdre le fil de vos idées. Parfois, il agit ainsi afin d'accaparer vos clients potentiels. Mais le plus souvent, c'est juste parce qu'il est incapable de la boucler. Lui adresser un sourire féroce (avec trop de dents) lors de la enième interruption peut parfois vous donner un moment de répit.
Le compétitif : Il veut vos clients. Il veut vendre plus que vous. Il ne vous parle que pour se vanter de ses ventes. De la taille de son éditeur. De ses prix, de ses bourses, de ses per diem. Heureusement, comme il est habituellement un vendeur agressif, s'il y a un peu d'achalandage il vous laissera en paix pour se concentrer sur les lecteurs... qui risquent cependant de prendre rapidement l'habitude de passer au large de votre secteur du salon. Y'a pas grand chose à faire avec lui, sinon éviter d'entrer dans le jeu des comparaisons. Même (surtout) si vous vous débrouillez mieux que lui!
Le fauché : Comme plusieurs, il paie ses frais pour le salon. Mais il paie aussi son loyer avec ses droits d'auteur. Il doit vendre un nombre précis d'exemplaires avant la fin de la journée histoire de pouvoir manger au souper. Il vous entretiendra sans doute des difficultés de la vie d'auteur au Québec (au cas où vous seriez pas déjà au courant). En soi, il est pas méchant, mais son stress risque d'être contagieux et son pessimisme aussi. Si vous pouvez vous le permettre, payez-lui une tisane à la camomille ou à la verveine, c'est bon pour les nerfs.
L'échotier : Il sait quels auteurs montent, quels éditeurs descendent, quels contrats secrets ont été signés et, généralement, qui couche avec qui dans le milieu littéraire. C'est une mine d'informations pour tout débutant et il se fera un plaisir de partager son savoir avec vous, surtout si vous avez quelques renseignements privilégiés à lui donner en échange. Si vous ne lui confiez rien que vous aimeriez garder secret, il pourra devenir un allié précieux. Mais faites attention à ne pas confondre un échotier et...
La langue de vipère : Il sait quels livres vendent plus que les siens et il les dénigre allègrement, surtout quand des lecteurs qui l'ont sous le bras s'éloignent de lui sans avoir acheté. Il connaît toutes les autres maisons d'édition... et les dénigre. Il sait qui couche avec qui dans le milieu littéraire... et trouve que personne n'y fait des choix très éclairés. Il passe à la moulinette la culture, la forme physique et l'habillement des lecteurs et des autres auteurs. Par moment vous seriez tenté d'être d'accord... jusqu'à ce que vous réalisiez qu'il dit probablement du mal de vous aussi lorsque vous n'y êtes pas. Vous avez deux choix : la boucler ou vous en donner à coeur joie, en sachant que ça ne suffira pas à entrer dans ses bonnes grâce.
Le puant : Ça se passe d'explication, non? La gomme et le déodorant ne sont pas recommandés seulement aux écrivains en quête d'éditeur! Vous pouvez toujours vous traîner un sapin à accrocher aux miroirs d'auto et le suspendre sous sa table pendant qu'il regarde ailleurs... ;)
En avez-vous rencontré des semblables? Ou d'autres, que j'aurais oublié?
lundi 20 août 2012
Un numéro doublement amical
C'est pas pour me vanter, mais...
Y'a deux de mes très proches amis qui ont oeuvré au Brins d'éternité #33!
Tout d'abord y'a Isabelle Lauzon ("mon" Isa) qui publie (enfin) un texte qu'on a travaillé ensemble. J'ai vraiment hâte de lire la dernière version! :) Ce n'est pas la première publication d'Isa, mais comme ça faisait longtemps qu'elle convoitait une place dans un Brins d'éternité, j'suis vraiment fière qu'elle y soit parvenue! :) Bravo ma belle!
Ensuite, la superbe illustration de couverture est l'oeuvre de Jonathan Gauthier, c'est-à-dire le Joe qui hante ce blogue, l'homme aux messages cryptiques, le gars qui parlait avec Vincent au lancement d'Hanaken I, mon pusher de BD et de films underground... bref un ami aux identités multiples. Avec cette publication, il fait son entrée dans le domaine de l'illustration littéraire. Si jamais vous savez pas vers qui vous tourner pour obtenir une illustration originale pour un projet, vous me le direz, j'ai son courriel! ;) (Et ses BD en otage...)
Oh et je m'en voudrais de ne pas signaler que Vincent a exercé sa magie photoshopique sur le logo blanc (comme il l'avait fait sur le logo noir), afin que le titre de la revue soit lisible de loin (ce sont vos compagnons de transport en commun, curieux depuis longtemps de vos lectures, qui en seront contents, si si).
Bref, un numéro que j'ai hâte d'avoir en main... et on n'a pas encore parlé du sommaire! ;) Entre Mathieu Fortin (l'homme qui a fait entrer les zombis dans la littérature québécoise), Louis Auger (connu des lecteurs de Solaris) et l'incontournable Daniel Sernine (si vous avez besoin qu'on vous présente celui-là, dites-le pas ici, il vient souvent faire un tour), le sommaire est paqueté! Et, comme toujours, j'ai bien hâte de lire les deux nouvelles venues, Vanéssa Vénus (dont je soupçonne la parentée avec Marius Mars) et Anne Goulard.
Sortie prévue à la fin septembre. Si jamais ça vous intéresse, pour acheter c'est par là!
Y'a deux de mes très proches amis qui ont oeuvré au Brins d'éternité #33!
Tout d'abord y'a Isabelle Lauzon ("mon" Isa) qui publie (enfin) un texte qu'on a travaillé ensemble. J'ai vraiment hâte de lire la dernière version! :) Ce n'est pas la première publication d'Isa, mais comme ça faisait longtemps qu'elle convoitait une place dans un Brins d'éternité, j'suis vraiment fière qu'elle y soit parvenue! :) Bravo ma belle!
Ensuite, la superbe illustration de couverture est l'oeuvre de Jonathan Gauthier, c'est-à-dire le Joe qui hante ce blogue, l'homme aux messages cryptiques, le gars qui parlait avec Vincent au lancement d'Hanaken I, mon pusher de BD et de films underground... bref un ami aux identités multiples. Avec cette publication, il fait son entrée dans le domaine de l'illustration littéraire. Si jamais vous savez pas vers qui vous tourner pour obtenir une illustration originale pour un projet, vous me le direz, j'ai son courriel! ;) (Et ses BD en otage...)
Oh et je m'en voudrais de ne pas signaler que Vincent a exercé sa magie photoshopique sur le logo blanc (comme il l'avait fait sur le logo noir), afin que le titre de la revue soit lisible de loin (ce sont vos compagnons de transport en commun, curieux depuis longtemps de vos lectures, qui en seront contents, si si).
Bref, un numéro que j'ai hâte d'avoir en main... et on n'a pas encore parlé du sommaire! ;) Entre Mathieu Fortin (l'homme qui a fait entrer les zombis dans la littérature québécoise), Louis Auger (connu des lecteurs de Solaris) et l'incontournable Daniel Sernine (si vous avez besoin qu'on vous présente celui-là, dites-le pas ici, il vient souvent faire un tour), le sommaire est paqueté! Et, comme toujours, j'ai bien hâte de lire les deux nouvelles venues, Vanéssa Vénus (dont je soupçonne la parentée avec Marius Mars) et Anne Goulard.
Sortie prévue à la fin septembre. Si jamais ça vous intéresse, pour acheter c'est par là!
jeudi 16 août 2012
Le vêtement emblématique
Si je vous dis "Columbo", vous voyez un trench coat beige.
Si je parle de "Dean Winchester", les habitués imagineront tout de suite la veste au col relevé.
"Neo"? Le trench noir et les lunettes de soleil. "Trinity"? Bustier et pantalon de latex. "L'homme sans nom"? Un poncho. "L'homme à la cigarette" des X-Files... j'vous laisse deviner! ;)
L'image a un grand avantage quand vient le temps de caractériser un personnage. Un seul vêtement bien choisi peut devenir emblématique d'un personnage, à la fois expression et définition de son style. (Évidemment, le symbole ne peut pas tout faire et un personnage qui n'est rien d'autre qu'une coquille vide n'aura pas soudainement plus de substance même s'il est habillé d'un trench cool, mais ça c'est une autre histoire...)
Enfin, bref, des fois je regarde la télé et je suis jalouse. Parce que je trouve que c'est difficile, à l'écrit, d'utiliser un vêtement emblématique pour donner une idée du tempéramment d'un personnage. Or, au cours de mes études collégiales en théâtre, j'ai vu l'effet qu'un habillement bien choisi pouvait avoir sur la crédibilité d'un personnage et sur sa capacité à frapper l'imaginaire.
Alors là, j'essaie désespérément de transposer à l'écrit les techniques scéniques. Pas évident... Si on décrit trop les vêtements, le lecteur va soit s'emmerder, soit se douter qu'on essaie de lui passer un message. Si on insiste pas assez, un moment donné on va dire "l'homme à la veste noire" et le lecteur va se demander "Hein? Qui ça?". Et, dans tous les cas, on dirait que le jour où un illustrateur va dessiner votre personnage et que vous allez vous exclamer "Oui! C'est exactement ça!", la moitié de vos lecteurs vont penser "Ah tiens, moi la veste, je l'imaginais plus chic..."
Quelqu'un connaîtrait-il une recette magique pour régler ce genre de problème? Ou je me pose (encore une fois) trop de question?
PS : Je commence à ressentir l'appel des vacances et j'ai le cerveau à sec. Je vais donc m'accorder une pause de blogue demain.
Si je parle de "Dean Winchester", les habitués imagineront tout de suite la veste au col relevé.
"Neo"? Le trench noir et les lunettes de soleil. "Trinity"? Bustier et pantalon de latex. "L'homme sans nom"? Un poncho. "L'homme à la cigarette" des X-Files... j'vous laisse deviner! ;)
L'image a un grand avantage quand vient le temps de caractériser un personnage. Un seul vêtement bien choisi peut devenir emblématique d'un personnage, à la fois expression et définition de son style. (Évidemment, le symbole ne peut pas tout faire et un personnage qui n'est rien d'autre qu'une coquille vide n'aura pas soudainement plus de substance même s'il est habillé d'un trench cool, mais ça c'est une autre histoire...)
Enfin, bref, des fois je regarde la télé et je suis jalouse. Parce que je trouve que c'est difficile, à l'écrit, d'utiliser un vêtement emblématique pour donner une idée du tempéramment d'un personnage. Or, au cours de mes études collégiales en théâtre, j'ai vu l'effet qu'un habillement bien choisi pouvait avoir sur la crédibilité d'un personnage et sur sa capacité à frapper l'imaginaire.
Alors là, j'essaie désespérément de transposer à l'écrit les techniques scéniques. Pas évident... Si on décrit trop les vêtements, le lecteur va soit s'emmerder, soit se douter qu'on essaie de lui passer un message. Si on insiste pas assez, un moment donné on va dire "l'homme à la veste noire" et le lecteur va se demander "Hein? Qui ça?". Et, dans tous les cas, on dirait que le jour où un illustrateur va dessiner votre personnage et que vous allez vous exclamer "Oui! C'est exactement ça!", la moitié de vos lecteurs vont penser "Ah tiens, moi la veste, je l'imaginais plus chic..."
Quelqu'un connaîtrait-il une recette magique pour régler ce genre de problème? Ou je me pose (encore une fois) trop de question?
PS : Je commence à ressentir l'appel des vacances et j'ai le cerveau à sec. Je vais donc m'accorder une pause de blogue demain.
mercredi 15 août 2012
Chrysanthe de Yves Meynard
Résumé du résumé du bouquin :
Christine, la princesse d'un royaume magique (Chrysanthe) est enlevée alors qu'elle est une toute petite fille et élevée sans savoir qu'elle est l'héritière du trône, jusqu'au jour où un chevalier (Quentin) déboule dans sa vie et la ramène chez elle. Cependant, Christine n'est pas au bout de ses peines, car une guerre s'apprête à déchirer le royaume et la magicienne qui soutient le trône n'est pas aussi puissante que les sorciers d'en face.
Raison pour laquelle j'ai acheté le livre :
La certitude qu'Yves Meynard ne pouvait pas vraiment avoir écrit quelque chose d'aussi cliché que le résumé pouvait le laisser supposer! :p
Raison pour laquelle j'ai été accrochée par ce bouquin dès les premières pages :
Yves Meynard joue fort habilement avec une question que je me suis souvent posée : Qu'arriverait-il, dans notre monde moderne, à une jeune fille qui se prétendrait princesse d'un royaume magique? On l'enverrait en thérapie, répond l'auteur (qui a fort probablement raison). Et si le thérapeute n'était pas tout à fait honnête, cela pourrait causer quelques problèmes graves à la future héritière d'un royaume magique...
Raisons pour laquelle j'ai continué à lire:
Premièrement, le style de Yves Meynard en anglais! (Eh oui, le bouquin a été écrit dans cette langue et n'est pas encore traduit, mais mon petit doigt me dit que ce n'est que partie remise). J'ai eu l'impression qu'il avait pris un malin plaisir à utiliser toutes les tournures de phrase qui n'existent pas en français ou qui sont des anglicismes, ainsi que tous les vieux mots anglais tombés en désuettude, mais qui ont tellement de charme!
Deuxièmement, la mythologie de Chrysanthe (sa Loi, son Livre, ses Héros), ainsi que les règles de sa magie et de ses Mondes Inventés. Le tout est solide et cohérent tout en gardant un petit aspect chaotique proprement magique. Un vrai bijou!
Seul reproche que j'ai à faire au bouquin :
À un certain moment, on perd le contact avec Christine, personnage principal de la première moitié du roman. En même temps, c'est un moindre mal : j'arrivais plus ou moins à entrer dans sa peau. Quentin (le chevalier) et Melogian (la magicienne) sont plus aisés à apprécier. D'ailleurs, si leurs points de vue avait été plus présent dès le début de l'histoire, cela aurait sans doute évité au lecteur de se sentir, par moment, un peu détaché des événements.
Mon étonnement principal par rapport à ce bouquin :
Les critiques anglophones qui lui reprochent sa "violence graphique", surtout lors de la thérapide de Christine. Euh... Le thème était dur, oui, mais c'était loin d'être détaillé et graphique. Note à Patrick Sénécal : ils sont pas prêts pour toi. Note à la gang de la Maison des Viscères : si vous faites traduire vos livres, ils vont essayer de vous brûler vivants!
Ma conclusion :
Une histoire qui emprunte aux contes de fée traditionnels non seulement certains éléments typiques de la fantasy, mais également un ton, mélange d'émerveillement naïf et de cruauté. Pour les amateurs de fantasy qu'un texte (anglais) de haut niveau ne rebute pas, c'est à lire.
Avec une loupe pour ceux qui ont les yeux faibles par contre : c'est imprimé petit en maudit!
Christine, la princesse d'un royaume magique (Chrysanthe) est enlevée alors qu'elle est une toute petite fille et élevée sans savoir qu'elle est l'héritière du trône, jusqu'au jour où un chevalier (Quentin) déboule dans sa vie et la ramène chez elle. Cependant, Christine n'est pas au bout de ses peines, car une guerre s'apprête à déchirer le royaume et la magicienne qui soutient le trône n'est pas aussi puissante que les sorciers d'en face.
Raison pour laquelle j'ai acheté le livre :
La certitude qu'Yves Meynard ne pouvait pas vraiment avoir écrit quelque chose d'aussi cliché que le résumé pouvait le laisser supposer! :p
Raison pour laquelle j'ai été accrochée par ce bouquin dès les premières pages :
Yves Meynard joue fort habilement avec une question que je me suis souvent posée : Qu'arriverait-il, dans notre monde moderne, à une jeune fille qui se prétendrait princesse d'un royaume magique? On l'enverrait en thérapie, répond l'auteur (qui a fort probablement raison). Et si le thérapeute n'était pas tout à fait honnête, cela pourrait causer quelques problèmes graves à la future héritière d'un royaume magique...
Raisons pour laquelle j'ai continué à lire:
Premièrement, le style de Yves Meynard en anglais! (Eh oui, le bouquin a été écrit dans cette langue et n'est pas encore traduit, mais mon petit doigt me dit que ce n'est que partie remise). J'ai eu l'impression qu'il avait pris un malin plaisir à utiliser toutes les tournures de phrase qui n'existent pas en français ou qui sont des anglicismes, ainsi que tous les vieux mots anglais tombés en désuettude, mais qui ont tellement de charme!
Deuxièmement, la mythologie de Chrysanthe (sa Loi, son Livre, ses Héros), ainsi que les règles de sa magie et de ses Mondes Inventés. Le tout est solide et cohérent tout en gardant un petit aspect chaotique proprement magique. Un vrai bijou!
Seul reproche que j'ai à faire au bouquin :
À un certain moment, on perd le contact avec Christine, personnage principal de la première moitié du roman. En même temps, c'est un moindre mal : j'arrivais plus ou moins à entrer dans sa peau. Quentin (le chevalier) et Melogian (la magicienne) sont plus aisés à apprécier. D'ailleurs, si leurs points de vue avait été plus présent dès le début de l'histoire, cela aurait sans doute évité au lecteur de se sentir, par moment, un peu détaché des événements.
Mon étonnement principal par rapport à ce bouquin :
Les critiques anglophones qui lui reprochent sa "violence graphique", surtout lors de la thérapide de Christine. Euh... Le thème était dur, oui, mais c'était loin d'être détaillé et graphique. Note à Patrick Sénécal : ils sont pas prêts pour toi. Note à la gang de la Maison des Viscères : si vous faites traduire vos livres, ils vont essayer de vous brûler vivants!
Ma conclusion :
Une histoire qui emprunte aux contes de fée traditionnels non seulement certains éléments typiques de la fantasy, mais également un ton, mélange d'émerveillement naïf et de cruauté. Pour les amateurs de fantasy qu'un texte (anglais) de haut niveau ne rebute pas, c'est à lire.
Avec une loupe pour ceux qui ont les yeux faibles par contre : c'est imprimé petit en maudit!
mardi 14 août 2012
On souhaite pas ça à personne
Je crois que je suis une personne plutôt aimable. Il m'en faut beaucoup pour que je prenne quelqu'un en grippe. Et, normalement, même quand je n'aime pas une personne, je m'arrange pour continuer à interragir avec elle de façon cordiale et polie. Parce que ce n'est pas la faute de cette personne si sa tête de me revient pas, si je grince des dents à chaque fois qu'elle ouvre la bouche, etc. Et, souvent, après avoit feint la gentilesse assez longtemps, mon opinion finit par changer. J'arrive à trouver un ou deux terrains d'entente avec la personne et la gentillesse cesse d'être une corvée.
Bref, je pense être assez facile à vivre. J'aime que mes relations sociales soient harmonieuses, alors j'y travaille assidûment. Et, surtout, je ne souhaite jamais le malheur de qui que ce soit.
Mais, des fois, malgré toute ma bonne volonté, y'a des gens que je ne parviens pas à apprécier, avec lesquels je ne m'entends pas du tout, qui épuisent mes réserves de patience et qui réussissent à faire craquer le vernis d'amabilité que je m'impose. Qu'est-ce que vous voulez... Il y a des gens qui prennent la politesse pour une invitation à vous marcher dessus et la gentilesse pour une marque de faiblesse! Il y a des personnes, heureusement rares, qui ne comprennent pas que l'univers ne tourne pas autour d'elles.
Alors quand il arrive malheur à l'un de ces individus, on se dit qu'on ne lui souhaitait pas ça. Qu'on n'aurait pas souhaité ça à qui que ce soit...
Mais que, bâtard, une fois de temps à autre, on dirait qu'il y a un peu de justice cosmique à l'oeuvre et que c'est pas une mauvaise chose! :p (Pis insistez tant que vous voulez, je dirai pas à qui je pensais en écrivant ça! ;)
Bref, je pense être assez facile à vivre. J'aime que mes relations sociales soient harmonieuses, alors j'y travaille assidûment. Et, surtout, je ne souhaite jamais le malheur de qui que ce soit.
Mais, des fois, malgré toute ma bonne volonté, y'a des gens que je ne parviens pas à apprécier, avec lesquels je ne m'entends pas du tout, qui épuisent mes réserves de patience et qui réussissent à faire craquer le vernis d'amabilité que je m'impose. Qu'est-ce que vous voulez... Il y a des gens qui prennent la politesse pour une invitation à vous marcher dessus et la gentilesse pour une marque de faiblesse! Il y a des personnes, heureusement rares, qui ne comprennent pas que l'univers ne tourne pas autour d'elles.
Alors quand il arrive malheur à l'un de ces individus, on se dit qu'on ne lui souhaitait pas ça. Qu'on n'aurait pas souhaité ça à qui que ce soit...
Mais que, bâtard, une fois de temps à autre, on dirait qu'il y a un peu de justice cosmique à l'oeuvre et que c'est pas une mauvaise chose! :p (Pis insistez tant que vous voulez, je dirai pas à qui je pensais en écrivant ça! ;)
lundi 13 août 2012
Scène de bureau (6) ou Obi-Wan Gen
Un technicien informatique du bureau, au bout du fil : - Aide technique, comment puis-je vous aider?
Moi - Salut! Je sais pas ce qui se passe, mais depuis mon retour de dîner, j'arrive pas à accéder à mon compte d'utilisateur. Est-ce que c'est un problème de votre côté?
Deux collègues, revenant de dîner, passent devant mon bureau. On échange un signe de tête.
TI - Qu'est-ce que vous voulez dire par "vous n'arrivez pas à accéder à votre compte utilisateur"?
Moi - Ça me dit que mon compte existe pas ou que mon mot de passe est invalide. Sauf que j'ai essayé trois fois : c'est pas une erreur de mot de passe.
Collègue A, au loin - Mon ordi marche pas! Gen, ça marche-tu toi?
TI - Attendez, donnez-moi votre numéro de compte, je vais essayer de me brancher à distance sur votre session.
Collègue B, au loin - Cibole! Maudit système de marde!
Moi au TI - Hum, j'ai l'impression que vous arriverez pas à vous connecter.
TI - Ah tiens, c'est bizarre, j'arrive pas à me connecter.
Moi - Je pense que vous avez un problème généralisé.
TI - Je pense qu'on a un problème généralisé.
Collègues A et B, en coeur - Gen, t'es-tu en ligne avec les TI?
Moi au TI (m'apprêtant à raccrocher) - Bon, quand vous aurez réglé le problème, vous nous appellerez.
TI - Attendez, il faudrait que je sache quelle est, selon votre expérience d'utilisatrice, la gravité de ce problème?
Moi - C'est une question de point de vue. Je ne peux absolument pas travailler, mais pour m'occuper, j'ai un excellent roman.
TI - Euh... Bonne lecture?
En attendant le retour à la civilisation bureautique, la lecture fut effectivement bonne. :) Mes collègues, elles, allèrent se chercher une crème glacée.
Moi - Salut! Je sais pas ce qui se passe, mais depuis mon retour de dîner, j'arrive pas à accéder à mon compte d'utilisateur. Est-ce que c'est un problème de votre côté?
Deux collègues, revenant de dîner, passent devant mon bureau. On échange un signe de tête.
TI - Qu'est-ce que vous voulez dire par "vous n'arrivez pas à accéder à votre compte utilisateur"?
Moi - Ça me dit que mon compte existe pas ou que mon mot de passe est invalide. Sauf que j'ai essayé trois fois : c'est pas une erreur de mot de passe.
Collègue A, au loin - Mon ordi marche pas! Gen, ça marche-tu toi?
TI - Attendez, donnez-moi votre numéro de compte, je vais essayer de me brancher à distance sur votre session.
Collègue B, au loin - Cibole! Maudit système de marde!
Moi au TI - Hum, j'ai l'impression que vous arriverez pas à vous connecter.
TI - Ah tiens, c'est bizarre, j'arrive pas à me connecter.
Moi - Je pense que vous avez un problème généralisé.
TI - Je pense qu'on a un problème généralisé.
Collègues A et B, en coeur - Gen, t'es-tu en ligne avec les TI?
Moi au TI (m'apprêtant à raccrocher) - Bon, quand vous aurez réglé le problème, vous nous appellerez.
TI - Attendez, il faudrait que je sache quelle est, selon votre expérience d'utilisatrice, la gravité de ce problème?
Moi - C'est une question de point de vue. Je ne peux absolument pas travailler, mais pour m'occuper, j'ai un excellent roman.
TI - Euh... Bonne lecture?
En attendant le retour à la civilisation bureautique, la lecture fut effectivement bonne. :) Mes collègues, elles, allèrent se chercher une crème glacée.
jeudi 9 août 2012
La dystopie n'est pas une mode innocente
Récemment, un article dans La Presse a attiré mon attention. On y traitait du fait que les dystopies sont à la mode récemment, surtout en littérature jeunesse. Et une écrivaine américaine, qui a elle-même écrit une série dystopique, expliquait cette mode en disant que « c’est parce que nous vivons dans une époque remarquablement heureuse » et que « pour explorer le côté sombre du monde, on doit se trouver dans un endroit assez confortable ». Pour terminer, elle ajoutait que « les adolescents n’ont pas une vie parfaite, mais suffisamment stable pour s’aventurer à imaginer des sociétés qui tourneraient mal ».
Ce qui m’a étonnée dans cet article, c’est que les propos de cette écrivaine nous soient rapportés sans commentaire, sans remise en question. Or, pour dire de telles choses à propos des dystopies, il me semble qu’il faut méconnaître solidement l’histoire littéraire.
Prenons les dystopies les plus connues (toutes mentionnées dans l'article d'ailleurs). Brave New World/Le Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley a été écrit autour de 1931, par un homme qui avait vu la Première Guerre et qui, en tant que fils et frère de biologiste, constatait de première main le progrès déshumanisé de la science et les dangers de dérive des théories de supériorité raciale. Pas exactement une position confortable.
1984, a été écrit en 1948, au lendemain de la Deuxième Guerre par George Orwell, un soldat. Blessé à de multiples reprises lors de divers conflits. Et que décrit-il? Une société en guerre permanente. Hum...
Fahrenheit 451 de Ray Bradbury est écrit et publié en 1953, en plein milieu de la chasse aux sorcières du maccarthysme, alors que la censure fait rage aux États-Unis. Et de quoi est-ce qu’on parle dans ce bouquin? De gens qui brûlent des livres. Et de la télévision qui abruti les gens.
Finalement, The Giver/Le Passeur de Lowry (autre dystopie mentionnée dans l’article) a été écrit et publié, en effet, durant une époque tranquille : 1993. Sauf que l’auteure est une femme née en 1937, qui a vu le monde changer lentement et qui s’inquiète pour l’avenir de ses petits-enfants. On repasse pour le confort heureux...
Selon moi, on se leurre complètement lorsqu’on parle de la mode des dystopies comme d’une mode issue d’un monde agréable et stable qui aime bien imaginer le pire. Je ne crois pas que les adolescents sont friands de dystopies parce qu’elles leur offrent le petit frisson d’inquiétude dont leur vraie vie est dépourvue. Si c'était ce qu'ils recherchaient, ce sont des romans d'horreur qui seraient au sommet des palmarès mondiaux, non?
Pour ma part, j'ai l'impression que les adolescents modernes sont nés au milieu de préoccupations écologiques et éthiques, de conflits multiculturels, d'inégalités sociales. Depuis leur plus jeune âge, ils entendent ces questions être sans cesse ressassées, sans que rien ne change. Alors ils se plongent dans des histoires de mondes où les problèmes n’ont jamais été réglés. En espérant peut-être, inconsciemment, que la réalité ne sera jamais aussi sombre que la fiction. Comme on espère, en lisant un roman policier bien sanglant, que le bon policier va triompher et que les tueurs psychopathe n'existent pas pour vrai.
D'après vous, je suis trop pessimiste ou alors j’ai raison de penser que certaines personnes font de l’aveuglement volontaire?
En passant, je me donne congé demain : y'aura pas de nouveau billet.
En passant, je me donne congé demain : y'aura pas de nouveau billet.
mercredi 8 août 2012
Supernatural Noir
Je sais pas pourquoi, mais, ces derniers temps, j'avais davantage envie de lire des nouvelles que des romans. Ça m'arrive de temps à autres. D'habitude, c'est parce que je commence à avoir le cerveau à plat. L'orgie d'histoires courtes, c'est souvent l'étape avant la chick lit des vacances! Hihihihi ;)
Enfin, bref, parce que j'avais une envie de nouvelles, je me suis plongée un recueil que j'avais reçu pour Noël (ouais, je sais, y'a eu un petit délai), Supernatural Noir édité par Ellen Datlow. Le titre dit tout : les histoires de ce recueil présentent un mélange de fantastique et de noir (mais très peu de parenté avec la série Supernatural, au cas où vous le demanderiez).
Les noms des auteurs ne me disaient rien, pour la plupart, mais je connais peu le fantastique américain dès qu'on s'éloigne des classiques, alors c'est normal. (Pour ceux qui seraient plus callés que moi en la matière, je vous les énumère : Gregory Frost, Paul G. Tremblay, Melanie Tem, Caitlin R. Kiernan, Biran Evenson, Lucius Shepard, Laird Barron, Nick Mamatas, Lee Thomas, Jeffrey Ford, Richard Bowes, Elizabeth Bear, Nate Southard, John Langan, Tom Piccirilli et Joe R. Lansdale).
J'espérait lire du fantastique vraiment sombre dans ce recueil. Malheureusement, la préface du bouquin a refroidi mes attentes. Le projet de l'éditrice avait été de demander à des auteurs de fantastique et de fantasy de proposer une nouvelle se rattachant au genre noir, dans son sens le plus classique, c'est-à-dire impliquant des détectives et des enquêtes (alors que dans son sens large, le noir décrit la misère morale et matérielle, la douleur, la déchéance, les bas-fonds de l'âme humaine et toutes ces choses réjouissantes...). Horreur! Le mélange de fantastique et de policier m'horripile complètement d'habitude. (Je trouve que ça a tendance à tout rendre trop facile!)
Parce que j'étais dans le bus et que je n'avais pas amené d'autres livres, j'ai quand même donné une chance à la première nouvelle du recueil. Peut-être que si c'était bien écrit...
Ce l'était. Le texte était de la plume de Gregory Frost. Une histoire de gangster. Avec un monstre. Très bien intégré le monstre, bien expliqué, avec juste ce qu'il fallait de tension dramatique. Suivait The Getaway de Paul G. Tremblay. Un autre petit bijou côté écriture et émotion. Une de ces nouvelles dont on ne connaîtra pas le fin mot, sans que ce soit frustrant.
Bref, après avoir surmonté mes appréhensions initiales, j'ai beaucoup aimé ma lecture! :) Par moment j'ai trouvé que certaines histoires se ressemblaient, mais c'est toujours le danger avec ce genre de recueil. Lorsque je le relirai, ce sera en alternance avec d'autres ouvrages au lieu de le dévorer d'une couverture à l'autre. Je retiens particulièrement le nom de Nate Southard. C'est le seul qui a vraiment su mêler l'ambiance angoissante du noir au sens large avec les diktats du noir classique. Va falloir que je jette un oeil au reste de sa production.
C'était un cadeau de Noël bien trouvé en tout cas! :) ... même s'il a servi plutôt au Noël des campeurs! :p
Enfin, bref, parce que j'avais une envie de nouvelles, je me suis plongée un recueil que j'avais reçu pour Noël (ouais, je sais, y'a eu un petit délai), Supernatural Noir édité par Ellen Datlow. Le titre dit tout : les histoires de ce recueil présentent un mélange de fantastique et de noir (mais très peu de parenté avec la série Supernatural, au cas où vous le demanderiez).
Les noms des auteurs ne me disaient rien, pour la plupart, mais je connais peu le fantastique américain dès qu'on s'éloigne des classiques, alors c'est normal. (Pour ceux qui seraient plus callés que moi en la matière, je vous les énumère : Gregory Frost, Paul G. Tremblay, Melanie Tem, Caitlin R. Kiernan, Biran Evenson, Lucius Shepard, Laird Barron, Nick Mamatas, Lee Thomas, Jeffrey Ford, Richard Bowes, Elizabeth Bear, Nate Southard, John Langan, Tom Piccirilli et Joe R. Lansdale).
J'espérait lire du fantastique vraiment sombre dans ce recueil. Malheureusement, la préface du bouquin a refroidi mes attentes. Le projet de l'éditrice avait été de demander à des auteurs de fantastique et de fantasy de proposer une nouvelle se rattachant au genre noir, dans son sens le plus classique, c'est-à-dire impliquant des détectives et des enquêtes (alors que dans son sens large, le noir décrit la misère morale et matérielle, la douleur, la déchéance, les bas-fonds de l'âme humaine et toutes ces choses réjouissantes...). Horreur! Le mélange de fantastique et de policier m'horripile complètement d'habitude. (Je trouve que ça a tendance à tout rendre trop facile!)
Parce que j'étais dans le bus et que je n'avais pas amené d'autres livres, j'ai quand même donné une chance à la première nouvelle du recueil. Peut-être que si c'était bien écrit...
Ce l'était. Le texte était de la plume de Gregory Frost. Une histoire de gangster. Avec un monstre. Très bien intégré le monstre, bien expliqué, avec juste ce qu'il fallait de tension dramatique. Suivait The Getaway de Paul G. Tremblay. Un autre petit bijou côté écriture et émotion. Une de ces nouvelles dont on ne connaîtra pas le fin mot, sans que ce soit frustrant.
Bref, après avoir surmonté mes appréhensions initiales, j'ai beaucoup aimé ma lecture! :) Par moment j'ai trouvé que certaines histoires se ressemblaient, mais c'est toujours le danger avec ce genre de recueil. Lorsque je le relirai, ce sera en alternance avec d'autres ouvrages au lieu de le dévorer d'une couverture à l'autre. Je retiens particulièrement le nom de Nate Southard. C'est le seul qui a vraiment su mêler l'ambiance angoissante du noir au sens large avec les diktats du noir classique. Va falloir que je jette un oeil au reste de sa production.
C'était un cadeau de Noël bien trouvé en tout cas! :) ... même s'il a servi plutôt au Noël des campeurs! :p
mardi 7 août 2012
Lancement du Chasseur - 1er septembre
Le lancement du Chasseur est fixé!
Ce sera le samedi 1er septembre, à Longueuil, dans un vrai de vrai de gym de MMA, le complexe Orion, où s'entraîne notamment Patrick Côté (nom que j'ai mentionné à quelques reprises ici et là! ;) Les infos pour vous rendre sont ici.
Pour l'anecdote : ce gym est situé à deux pas de l'appartement où Vincent et moi avons habité pendant 7 ans, mais le complexe n'a ouvert ses portes qu'après que nous ayons déménagé. Ce gym n'a donc jamais été le mien... mais c'est exactement le genre d'endroit que j'aimerais trouver près de chez moi et c'est le type d'endroit que je décris dans Le Chasseur.
On va faire le lancement en formule 5 à 7 (donc de 17 à 19h), mais je serai au gym dès 14h pour essayer de vendre quelques bouquins et accueillir ceux d'entre-vous qui ne pourraient pas passer en soirée.
Après le lancement, on prévoit réserver une table dans une Cage aux sports non loin pour souper s'il y a des intéressés (c'est le moment de vous signaler).
Avec un peu de chance, le lancement sera un double événement : Hanaken II devrait être imprimé d'ici là, alors je devrais avoir des copies à vendre! :)
Ce sera le samedi 1er septembre, à Longueuil, dans un vrai de vrai de gym de MMA, le complexe Orion, où s'entraîne notamment Patrick Côté (nom que j'ai mentionné à quelques reprises ici et là! ;) Les infos pour vous rendre sont ici.
Pour l'anecdote : ce gym est situé à deux pas de l'appartement où Vincent et moi avons habité pendant 7 ans, mais le complexe n'a ouvert ses portes qu'après que nous ayons déménagé. Ce gym n'a donc jamais été le mien... mais c'est exactement le genre d'endroit que j'aimerais trouver près de chez moi et c'est le type d'endroit que je décris dans Le Chasseur.
On va faire le lancement en formule 5 à 7 (donc de 17 à 19h), mais je serai au gym dès 14h pour essayer de vendre quelques bouquins et accueillir ceux d'entre-vous qui ne pourraient pas passer en soirée.
Après le lancement, on prévoit réserver une table dans une Cage aux sports non loin pour souper s'il y a des intéressés (c'est le moment de vous signaler).
Avec un peu de chance, le lancement sera un double événement : Hanaken II devrait être imprimé d'ici là, alors je devrais avoir des copies à vendre! :)
lundi 6 août 2012
Encore trois semaines
Encore trois semaines avant mes vacances.
À chaque année, quand je réserve mes semaines de vacances, je me dis : c'est super de les prendre tard, je vais profiter du beau temps avant même d'être en congé, j'évite les foules et puis je m'évite de jalouser les collègues qui partiraient après moi."
Ouais, bien sûr. Sauf qu'à partir de la mi-juilllet, je suis brûlée à force de remplacer les collègues en congé, alors je ne profite plus du beau temps (faut dire que les taons se liguent contre moi) et en plus je commence à planifier les salons du livre de l'automne, alors je sais que dès mon retour de vacances, je vais plonger dans un tourbillon complètement débile jusqu'en décembre.
Pfffff! C'est ben mal fait tout ça!
Pis là, en plus, je prépare mes vacances sur fond de campagne électorale. Et je ne peux pas me défaire de l'impression que, tandis que la maison brûle, on nous demande de voter au sujet de la couleur des rideaux...
À chaque année, quand je réserve mes semaines de vacances, je me dis : c'est super de les prendre tard, je vais profiter du beau temps avant même d'être en congé, j'évite les foules et puis je m'évite de jalouser les collègues qui partiraient après moi."
Ouais, bien sûr. Sauf qu'à partir de la mi-juilllet, je suis brûlée à force de remplacer les collègues en congé, alors je ne profite plus du beau temps (faut dire que les taons se liguent contre moi) et en plus je commence à planifier les salons du livre de l'automne, alors je sais que dès mon retour de vacances, je vais plonger dans un tourbillon complètement débile jusqu'en décembre.
Pfffff! C'est ben mal fait tout ça!
Pis là, en plus, je prépare mes vacances sur fond de campagne électorale. Et je ne peux pas me défaire de l'impression que, tandis que la maison brûle, on nous demande de voter au sujet de la couleur des rideaux...
vendredi 3 août 2012
Test politique
Je suis totalement contre l'idée de réserver le droit de vote aux gens éduqués. (Surtout que, selon mon expérience, y'a énormément de gens avec des diplômes qui ont pas plus de jugement que le premier décrocheur venu).
Par contre, je crois qu'on devrait faire passer un test simple aux électeurs. On pourrait leur poser la question suivante :
"Si le Premier ministre dit que le ciel est vert, de quelle couleur est le ciel d'après vous?"
Et tous ceux qui répondront "vert", on leur retire leur droit de vote. À vie!
On devrait aussi les empêcher de regarder des infos pubs ou, de façon générale, de gérer de l'argent...
Par contre, je crois qu'on devrait faire passer un test simple aux électeurs. On pourrait leur poser la question suivante :
"Si le Premier ministre dit que le ciel est vert, de quelle couleur est le ciel d'après vous?"
Et tous ceux qui répondront "vert", on leur retire leur droit de vote. À vie!
On devrait aussi les empêcher de regarder des infos pubs ou, de façon générale, de gérer de l'argent...
jeudi 2 août 2012
Scène de bureau (5)
Moi - Est-ce qu'on a vraiment besoin d'imprimer ce tableau Excel? Parce qu'il est vraiment trop large. Même sur du 8½ par 14 en format paysage, ça donne ça.
Je donne les dites feuilles 8½ par 14 à l'avocat. Le tableau s'y étale, si petit que les chiffres sont illisibles.
L'avocat - Pourquoi est-ce que tu le mets pas sur du 11 par 17? Ça va être trois fois plus gros pis on va pouvoir le lire.
Mentalement, j'essaie de faire rentrer trois fois 8 dans 11. Puis trois fois 8 dans 17.
Moi - T'es allé en droit parce que tu coulais en maths, hein?
L'avocat (l'air sincèrement confus) - Je comprends pas.
J'pensais que c'était plus dur que ça le droit...
Je donne les dites feuilles 8½ par 14 à l'avocat. Le tableau s'y étale, si petit que les chiffres sont illisibles.
L'avocat - Pourquoi est-ce que tu le mets pas sur du 11 par 17? Ça va être trois fois plus gros pis on va pouvoir le lire.
Mentalement, j'essaie de faire rentrer trois fois 8 dans 11. Puis trois fois 8 dans 17.
Moi - T'es allé en droit parce que tu coulais en maths, hein?
L'avocat (l'air sincèrement confus) - Je comprends pas.
J'pensais que c'était plus dur que ça le droit...
mercredi 1 août 2012
Décès d'un modèle
L'écrivaine qui m'a inspirée pour l'écriture de Hanaken est décédée.
En effet, Suzanne Martel, dont j'ai jadis lu et relu et rerelu la série de romans jeunesse historiques Jeanne, Fille du Roy (série que je mentionne d'ailleurs comme source d'inspiration dans mes demandes de bourse) vient de s'éteindre.
Je me demandais justement dernièrement où elle avait bien pu passer, après avoir publié de façon plutôt intensive à une certaine époque. J'étais étonnée de n'avoir jamais eu la chance de la croiser dans un salon du livre. J'espèrais que le jour viendrait où je pourrais la rencontrer, comme j'ai eu la chance de rencontrer Élisabeth Vonarburg, mon autre modèle littéraire.
La vie en a décidé autrement.
Resquiescat in pace.
En effet, Suzanne Martel, dont j'ai jadis lu et relu et rerelu la série de romans jeunesse historiques Jeanne, Fille du Roy (série que je mentionne d'ailleurs comme source d'inspiration dans mes demandes de bourse) vient de s'éteindre.
Je me demandais justement dernièrement où elle avait bien pu passer, après avoir publié de façon plutôt intensive à une certaine époque. J'étais étonnée de n'avoir jamais eu la chance de la croiser dans un salon du livre. J'espèrais que le jour viendrait où je pourrais la rencontrer, comme j'ai eu la chance de rencontrer Élisabeth Vonarburg, mon autre modèle littéraire.
La vie en a décidé autrement.
Resquiescat in pace.
Inscription à :
Articles (Atom)