mardi 11 mars 2025

Printemps magique

Étant donné la réalité glauque, je me suis lancée à fond dans le travail. Ça tombe bien, parce que mes responsabilités d'éditrice s'accumulent. En plus de mon rôle chez Alire, j'ajoute maintenant une participation au comité éditorial de Solaris! Amenez-en des textes à lire et des directions littéraires à faire! (J'ai tellement de fun, faut encore que je me pince quand je me rends compte qu'on me paye pour faire ça!)

En parallèle, j'écris... enfin, quand je trouve le temps. 

J'essaie de broder aussi, mais mes mains ne collaborent pas toujours (l'arthrose familiale commence à me rattraper et tous les mouvements minutieux doivent être faits à petite dose). 

Cela dit, notre quotidien à tous aurait bien besoin d'embellissement, de magie... et justement, l'un de mes derniers projets d'écriture a été la participation à une anthologie vraiment magique : le recueil de nouvelles de fantasy Territoires enchantés, royaume ensorcelés, qui est présentement en prévente aux éditions des Six Brumes. 

En attendant mon propre recueil de nouvelles de fantasy (qui s'en vient, me dit-on), je crois que cette dose de magie nous fera du bien!

Après tout, vous n'avez pas tous une dragonnette pour ensoleiller votre quotidien! ;) 

vendredi 31 janvier 2025

Corollaire à la vie, l’univers et tout le reste

J’ai eu 42 ans cette année. Chiffre emblématique de la série du "Guide du routard galactique" de Douglas Adam.

Y’a une autre phrase célèbre accolée à cette série : "Don’t panic".

Je me la répète comme mantra, en boucle, depuis le 20 janvier et l'apparition du "King in Orange".

Toutes les facettes de ma personnalité sont affectées par ce qui se passe :

L’historienne n’est revient pas de voir qu’on n’a rien appris du passé. Elle ne tenait pas du tout à assister en direct à l’établissement d’une dictature.

La mère, l’amie et l’amoureuse sont malades de peur pour leurs proches lgbtq+ ou immigrants ou en situation de handicap.

L’écrivaine voudrait pouvoir refermer ce mauvais roman.

Mais si c’était un roman, l’éditrice ne saurait même par où en commencer la direction littéraire tellement c’est grossier, mauvais, exagéré, cliché…

Et pourtant c’est vrai. D’où le mantra.

Qui me pousse à tendre la main, à prendre soin de mes proches, à boycotter tout ce que je peux... et à écrire des futurs où non seulement on survit à tout ça, mais où on rebâtira mieux.