vendredi 17 mars 2023

C'est la saison des salons!

Après un hiver pantouflard, voilà que le printemps me ramène sur la route des salons du livre (mais en mode "fin de semaine seulement" histoire de ne pas faire manquer d'école à ma puce). Alors, si ça vous tente de me jaser en personne, je serai à...

Trois-Rivières



















et sur la scène du Bistro littéraire Télé-Québec de 13h45 à 14h45 pour la table-ronde : "La force des femmes dans l’adversité, quand le féminisme transcende la fiction"


Salon du livre du Roussillon
samedi 1er avril : 10h à 16h 
dimanche 2 avril : 12h30 à 16h


Salon du livre de Québec
kiosque des éditions Alire
samedi 15 et dimanche 16 avril - heures à venir

jeudi 2 mars 2023

Je m'étais promis d'écrire

Je m'étais promis d'écrire cette année. 

Et c'est ce que je fais. 

Ça explique mon silence ici et ailleurs. Je lis ce qui se passe sur les réseaux sociaux, dans l'actualité, mais je conserve mes énergies pour écrire. Je déverse mes colères, mes coups de gueule, mes réflexions dans ma création. 

Ça fait du bien. 

Je m'expose à de nouvelles expériences. Mon amoureux me fait découvrir les arts visuels (et les shows de musique métal! hihihihi!). J'accompagne ma fille dans sa fascination des plantes carnivores et des animaux (on connaît désormais le biodôme par coeur). J'explore la broderie.

Le reste (directions littéraires, critiques, ateliers) continue en parallèle. Mais j'essaie de dormir plus, de m'accorder plus de moments de repos. Dès que je me fatigue, mes crises d'urticaires reviennent. Mon corps a développé une allergie à l'épuisement. 

Alors je le soigne. Et j'écris. Ça, on dirait que ça ne me fatigue jamais. 

jeudi 2 février 2023

La science est dans l'oeil du lecteur

J'aime la science-fiction. J'adore la fantasy. Je lis et j'écris beaucoup des deux (et un peu de tout le reste). 

Et je me rends compte que, souvent, la "science" de plusieurs de mes textes étiquetés comme de la science-fiction est dans l'oeil du lecteur.

Quand je crée l'univers d'un texte, je le dote de ses propres lois, de ses règles internes, qui vont assurer sa cohérence. Pour moi, magie ou pseudo-super-science (ou roman historique ou policier, etc), la démarche est identique. Mais si ces lois sont basées sur l'utilisation thérapeutiques des démons, on classera le texte comme de la fantasy. Si je parle plutôt d'une évolution de l'humain, même si elle est hautement improbable, comme avec des femmes-escargots, on dira qu'il s'agit de science-fiction.

Dans aucun des cas je ne me base sur des principes scientifiques avérés. 

Dans aucun des cas je n'explique.

C'est étrange. 

Et j'ai l'impression que cela mène, les années passant, à restreindre le champ de la fantasy. S'il y a magie désignée comme telle, divinités, créatures magico-mythologiques déjà rencontrées, d'accord, c'est de la fantasy. 

Sinon? Sinon c'est de la SF. (Le futurisme indigène et l'afro/africain-futurisme rajoutent même une couche de brouillage en faisant intervenir les croyances spirituelles dans des oeuvres résolument technologiques et donc relevant de la science-fiction.) 

Pour ma part, ça ne me dérange pas trop, je crée, hein, je laisse les universitaires s'arracher les cheveux à classifier les trucs. 

Mais tout de même, ça me chicote un peu. Difficile, dans ces circonstances, de renouveler la fantasy, puisqu'il faut s'appuyer sur des trucs déjà vus/lus/entendus et identifiés comme de la fantasy pour qu'on considère que ça en est. Tandis qu'à côté, la SF peut faire flèche de tout bois. 

Vous avez des avis sur la question?

lundi 16 janvier 2023

Ralentir

Je m'étais promis de ralentir, hein?

J'y arrive. Presque. J'ai juste accepté UN nouveau mandat. Des critiques. Pour Lettres Québécoises (!!!). Je pouvais pas dire non. 

Ok, ok, ça vient avec quatre nouvelles dates de tombée par an. 

Mais aussi avec des services de presse (aka livres gratuits!). 

En échange je ne ferai plus de... de... hum... je peux pas laisser tomber les ateliers, les directions littéraires, les nouvelles, les romans, le support à ma traductrice, les animations (pis les 23 formulaires que ça prend chaque fois pour se faire payer!), les demandes de bourse... 

Bon, si je m'organise bien, ça devrait toute rentrer dans mon horaire, non?

(On est le 16, mon unique résolution est déjà foutue. 2023 part en lion! Hihihihihi!)