mercredi 28 février 2018

Les Hanaken sont toujours vivants

Quand on est plongé dans des nouveaux projets et qu'on a l'impression qu'ils n'aboutiront jamais, ça fait toujours chaud au cœur de découvrir que les romans précédents continuent à vivre.

Cette semaine, Hanaken est la suggestion de lecture du blogue Tapastoutlu tenu par l'auteure Priska Poirier! :)

C'est un triple honneur, parce que Priska est non seulement une auteure que j'admire, mais c'est aussi une grande vedette en littérature jeunesse dans ma région (on habite dans le même coin) et je sais qu'on n'a pas les mêmes vues sur la violence en littérature et le degré de noirceur acceptable dans les récits destinés aux jeunes. J'avais donc un peu la chienne en apprenant qu'elle était en train de lire Hanaken. Semblerait cependant qu'elle a trouvé que j'ai fait du beau boulot! :)

Merci Priska, ça me donne de l'énergie pour affronter mes prochaines dates de tombée, ainsi que les réécriture en cours!

(Pis misère que j'ai hâte de me plonger dans mes nouvelles idées!!!)

lundi 26 février 2018

Les préoccupations sociales

Le dernier éditorial de la République du Centaure semble avoir mis le feu à la hutte où mes muses se réfugient habituellement. Résultat : elles ont décidé de camper en permanence dans ma cervelle depuis quelques jours, me fournissant des idées à un rythme infernal... Corolaire : pendant que je note leur dernière invention, mes textes en cours n'avancent pas! :p (Cela dit, c'est ce qu'on appelle un "beau problème").

Le postulat de l'éditorial était de type "évident une fois qu'on y a pensé". Il disait simplement que, dans un texte de science-fiction, il faut non seulement penser à inventer de nouveaux trucs technologiques, mais également de nouvelles préoccupations sociales.

Ok, des fois les deux vont main dans la main (on n'a qu'à penser à tous les problèmes éthiques qui seraient créés par la possibilité de transplanter notre conscience d'un corps à un autre), mais à d'autres moments, les préoccupations sociales peuvent exister en parallèle de l'évolution technologique. Ou même à la place de l'évolution technologique (et c'est là que le feu pogne chez mes muses, car si j'suis pas très hard sf, pour des raisons de culture scientifique déficitaire, la science-fiction plus sociale me va très bien!)

Le pire, c'est que cette idée ne devrait pas me sembler neuve : en tant qu'historienne, lorsque je situe un texte dans le passé, je prends toujours la peine de m'imprégner des mentalités de l'époque, de rechercher leurs croyances, leurs préoccupations. Bref, de m'imprégner de leur schéma de pensée et de le considérer comme diamétralement différent du mien. Par exemple, si je situe un texte au 19e siècle, je ne dois pas perdre de vue que la place des femmes ne préoccupe pas grand monde,  mais que tous ont une position assez tranchée au sujet de la théorie de l'évolution et de sa compatibilité (ou non) avec la foi chrétienne. De même, les Grecs et les Romains de l'Antiquité ne sont jamais choqués en découvrant qu'un peuple adore d'autres dieux que les leurs (le polythéisme, par nature, est plutôt accommodant). Par contre, lorsqu'un de ces peuples prétend que seul leur dieu est réel, là ça ne peut pas être reçu avec un haussement d'épaules. C'est la base de leurs croyances qui est attaquée!

Je jongle donc avec cette idée ces jours-ci : les questionnements sociaux du passé n'étaient pas ceux du présent (essayer de transposer dans le passé nos visions et préoccupations contemporaines, ça s'appelle de l'anachronisme), donc, les préoccupations du futures ne seront sans doute pas les nôtres.

Partant de là, que seront-elles? Mettons qu'on règle la question de l'égalité des sexes, de l'homophobie, de la transphobie et du racisme... Que restera-t-il comme préoccupation sociale? (J'ai mon idée sur la question, vous pourrez la lire un moment donné... ou pas, hein, parce qui sait si elle trouvera écho chez mes éditeurs! ;)

vendredi 23 février 2018

18 ans

18 ans

L'âge qu'il avait quand on a commencé à sortir ensemble.

18 ans

Ma première fête célébrée en sa compagnie.

18 ans

Le nombre d'années qui ont passé depuis qu'on a décidé de former un couple.

À compter de demain, samedi, nous aurons officiellement vécu plus d'années ensemble que séparément.

Des années de douce complicité, marquées par notre humour omniprésent, nos projets créatifs, nos entraînements partagés, nos valeurs simples parfois si décalées du reste du monde, notre amour pour les bonnes histoires...

Et l'arrivée de notre petite puce et de ses inimitables fossettes.

Ce n'est que le début.

Je t'aime mon amour.

xxx

mardi 20 février 2018

Semaine de "relâche"

Comme mon chum était épuisé de sa job et que l'état de la maison a rajouté l'insulte à l'injure côté moral, cette semaine on a décidé de se faire une semaine de relâche en famille. Mon chéri a donc pris des vacances. 

Bon, relâche ou vacances, faut le dire vite avec notre puce qui semble branchée sur le 220 ces jours-ci, mais, quand même, pour mon chum, ne pas aller au bureau lui change le mal de place et moi ça me fait du bien d'avoir un interlocuteur adulte! lol!

Ce sera donc une autre semaine tranquille (sinon morte) sur le blogue. 

Mais je me promets de vous revenir avec de nouveaux thèmes et une énergie renouvelée. 

Enfin, dans la mesure où ma fille ne bouffera pas tout au fur et à mesure. 

Je vous laisse : faut que j'aille jouer aux chasseurs de dragon. (J'ai pas encore trop compris les règles, car c'est la puce qui a inventé le jeu, mais ça inclut de courir beaucoup en rond et de déplacer des toutous d'une pièce à l'autre de la maison...)

vendredi 16 février 2018

État des lieux

État des lieux : délabrés.

La section intérieure de mon mur de façade (qui donne sur mon salon) est désormais à nu et fermé par un polythène translucide. Plus de gypse, plus de laine minérale, je vois la structure de la maison, jusqu'au papier pare-vapeur qui sépare l'enveloppe intérieure des rigueurs extérieures. Le plafond compte deux vastes trous dans le même état (en d'autres circonstances, je trouverais sans doute ça intéressant et même joli, parce que c'est rare qu'on voit aussi bien les étais de toiture, mais là, fait frette!!!)

Heureusement, le sous-sol n'a pas été touché. J'ai un peu l'impression de vivre en troglodyte et c'est pas très pratique les journées où j'ai Éliane avec moi (impossible de préparer le souper pendant qu'elle joue ou de faire du lavage : on serait sur deux étages différents et elle n'aime pas ça). Mais bon, ça pourrait être pire.

Là je me croise les doigts pour qu'il fasse beau la semaine prochaine et que mon nouveau couvreur puisse venir enlever mes puits de lumière et boucher les trous dans mon toit. Je sens que je vais m'ennuyer beaucoup de la lumière que les fenêtres de toit donnaient, mais étant donné que les fermer ça coûte deux fois moins fermer que les remplacer (et qu'en plus, si on les remplace, rien ne garanti qu'ils ne couleront pas de nouveau), ben tant pis.

Un jour, j'aimerais arrêter de m'occuper de fuites d'eau et passer à autre chose!

lundi 12 février 2018

Devinez quoi?

Hé, devinez quoi?

Avec le mercure qui a dépassé le point de congélation hier, on a eu droit à de nouvelles infiltrations d'eau! :( Elles ont notamment créé une belle bulle dans un plafond, qu'on a dû percer pour éviter de recevoir le reste dudit plafond sur la tête. (Job dégueulasse soit dit en passant, parce que de la neige qui fond sur un toit, puis s'infiltre à travers du gypse, de la laine minérale et divers autres matériaux de construction, ben c'est pas exactement propre à l'arrivée!)

Ah et ma porte d'entrée, qui avait coulé il y a quelques années pour un problème supposément non relié à mon toit tout juste refait ben... ah tiens, elle coule à nouveau! :(

Faut croire que le problème était relié. Et donc que l'argent dépensé pour supposément le régler, ben il a rien réglé du tout.

Si vous m'imaginez oscillant entre la fureur et la dépression ce matin, vous avez en tête la bonne image, calvaire!

Vous étonnez pas si les prochaines semaines sont pauvres en billets de blogue.

vendredi 9 février 2018

C'était pas ton meilleur

Dans la dernière année, il est arrivé deux fois qu'on me dise au sujet de deux textes distincts "C'était bon, mais c'était pas ton meilleur."

Chaque fois, ça m'a foutu un coup au moral. Et ça a, bien évidemment, enclenché une série de remises en question. Est-ce que je ressentais désormais de la pression pour écrire et cela amoindrissait le résultat? Avais-je (déjà!?!) fait le tour de mes thèmes et commençais à me répéter? Est-ce que j'écrivais désormais trop pour mes capacités?

J'avais pourtant l'impression d'avoir donné le meilleur de moi-même dans chacun de ces textes, comme je le fais depuis des années. Et puis je n'avais pas ressenti de pression en les écrivant. Au contraire, même si l'écriture est désormais mon seul métier, il me semble que les journées de création pure sont toujours aussi rare... et donc toujours aussi magiques et plaisantes! Coudonc, est-ce que j'avais juste mystérieusement perdu le peu de talent dont le sort m'avait dotée?

Alors que je me désespérais toute seule dans mon coin, d'autres personnes m'ont donné leur opinion sur ces mêmes textes : elles avaient adoré et jugeaient que c'était clairement parmi ce que j'avais écrit de mieux.

Vous pouvez pas savoir (en fait, non, vous devez vous en douter!) à quel point j'ai été soulagée d'entendre ça. Ouf! Je n'étais pas bonne pour la retraite, j'étais encore capable de plaire à des lecteurs!

Puis j'ai réfléchi aux premières critiques, celles qui m'avaient tant remuée. "C'était bon" m'avait-on dit d'entrée de jeu, "mais c'était pas ton meilleur." Deux évidences m'ont soudain rattrapée. Un, on ne m'avait jamais dit que j'étais rendue nulle. Deux, peut-être que je me mettais trop de pression.

Vous voyez, depuis que j'ai commencé à écrire, je crois, naïvement sans doute, que je m'améliore avec chaque texte. En tout cas, que chaque histoire m'apprend quelque chose de nouveau sur l'écriture. Alors je m'imagine toujours que le dernier texte publié est mon meilleur (par opposition à mon texte tout juste achevé, mais non encore accepté pour publication, qui est sans contexte la pire mocheté du monde). Une chance que je sais que je suis pas la seule à penser de même! :p

Sauf qu'après dix ans de publications, peut-être que ce n'est plus tout à fait vrai. Je dois avouer qu'il y a des histoires qui semblent plus simples à raconter désormais. Des textes pour lesquels je n'ai pas l'impression de réinventer la roue, mais simplement de plonger dans mon coffre à outils littéraires afin de choisir ceux qui feront passer un bon moment à mes lecteurs.

C'est possible que ces textes-là, aux yeux de lecteurs habitués à ma plume, ben ils semblent "moyens", puisqu'ils sont effectivement dans la moyenne de ce que je fais. Peut-être qu'il faut que je commence à accepter que je ne serai pas toujours meilleure que tous mes textes précédents, même si j'ai l'impression qu'il me reste tellement à apprendre...

Ah pis non, ça ressemblerait trop à de la lâcheté. J'vais plutôt continuer à donner tout ce que je peux, renouveler mes efforts côté exploration et innovation... pis je prévoirai des mouchoirs pour les fois où le résultat sera quand même juste "moyen"! ;)

mercredi 7 février 2018

La quête des vêtements éco-responsables - deuxième épisode - résignation et terrorisme économique

L'une de mes résolutions 2018 était donc d'acheter désormais des vêtements locaux et/ou éco-responsables et d'investir dans de la qualité.

Lorsque j'ai voulu remplacer mes jeans, j'ai frappé un mur. Dur, très dur de trouver une marque locale et abordable.

Récemment, j'ai essayé de remplacer mon legging noir. Autre mur. Ceux que je prends d'habitude coûtent 25$ et durent minimum un an (même si, garde-robe minimaliste oblige, ils sont lavés souvent). Ceux que j'ai trouvé de locaux et éthiques les moins chers étaient 50$, n'avaient pas du tout le même look passe-partout et je soupçonnais qu'ils tomberaient rapidement en lambeaux. (Ceux qui avaient l'air de qualité coûtaient 75$ et plus... Ouille! J'suis prête à payer le double du prix pour des trucs éco-responsables, mais je peux pas me permettre de mettre le triple!).

J'ai poussé un soupir, fait quelques recherches sur la compagnie où je me fournis d'habitude... et, bon, au moins, c'est une compagnie canadienne. J'ai donc acheté le même modèle de legging qu'avant. Et j'ai inscrit le modèle dont je rêvais sur ma liste de cadeaux de fête.

Puis mon autre paire de jeans a présenté les premiers signes de l'usure terminale qui mène à un trou...

Alors, j'ai décidé de commettre un acte de terrorisme économique.

J'ai pris une aiguille, du fil, un morceau du jeans ayant précédemment rendu l'âme...

Et j'ai patché mes jeans.

Bon, je devrais avoir la paix pour encore une couple de mois là!

Est-ce que je suis la seule personne qui a l'impression d'être une rebelle anti-capitalisme à chaque fois qu'elle répare quelque chose au lieu de se précipiter pour acheter du neuf? :p Entk, je ne connais pas grand chose qui m'emplit d'une telle satisfaction! Hihihihihi!

lundi 5 février 2018

Billets du lundi

Ces temps-ci, il me semble que j'oublie toujours de préparer un billet pour le lundi matin!

Peut-être parce que mes fins de semaine sont pas mal occupées, rythmés par la routine du lever-aux-aurores, repas, collation, repas, sieste, collation, repas, dodo, ouf-on-a-une-soirée... C'est moi ou les petits enfants, ça mange tout le temps?!? O.o

Peut-être parce qu'entre l'écriture, le yoga, la lecture et les séries télé, mes soirées ne sont jamais assez longues... D'ailleurs, pour les amateurs d'histoires policières, la série Shetland est absolument géniale! C'est disponible sur Netflix et à voir en anglais si vous le pouvez, parce que les accents sont délicieux. On y trouve des personnages humains, des acteurs capables de les rendre à la perfection, des intrigues intelligentes et des paysages à couper le souffle. J'attends la saison suivante avec impatience. (Merci à Luc de me l'avoir suggérée!)

Et pour ceux qui préfèrent la science-fiction, je ne pensais pas qu'Altered Carbon (également sur Netflix) serait aussi bon que le bouquin (de Richard Morgan, que j'avais découvert grâce à Pierre-Luc Lafrance), mais... Oh wow! Esthétique noire à la Blade Runner, excellents comédiens, rythme soutenu, intrigue conservée, arrière-monde bien intégré et même étendu dans le respect de l'original... L'épisode sept était un peu faible, mais sinon, de la méchante bonne SF! Une autre suite dont l'attente menace de me faire mourir d'impatience... (parce qu'elle n'est même pas amorcée! arrrgggg!)

Bon, ces deux suggestions-là devraient vous occuper un peu, alors ça me donne le temps de profiter du reste de la sieste de la puce pour aller écrire un peu ou lire quelques pages ou faire quelques asanas ou m'enfiler un épisode ou deux d'une autre série...

Ah et faudrait que je dîne et que je songe à un billet un peu plus sérieux pour mercredi... ;)

vendredi 2 février 2018

Multidisciplinaire

Je lisais récemment des articles sur divers artistes multidisciplinaires, qui allient souvent l'écriture à un autre médium, par exemple la photo ou la peinture.

Et alors, ça m'a frappée.

Personne ne s'étonne que ces artistes touchent à plusieurs disciplines. Au contraire, on chante leurs louanges, leur créativité sans borne, on leur demande comment un art influence l'autre, ce que chacun leur apporte...

Alors pourquoi, dans le domaine littéraire, semble-t-on s'attendre à ce qu'un écrivain choisisse un genre, un style, un public, ou même une longueur de texte et s'y tienne ensuite?

Je réclame le droit d'être une écrivaine multidisciplinaire, bon! :p