Ces derniers temps, mon chum et moi avons un peu bousculé le train train de notre maisonnée.
Premièrement, on est allé visiter de la famille à Chicoutimi. 5 heures d'auto à l'aller et au retour. Des bagages à ne plus savoir où les mettre. Heureusement que nous avons l'habitude de voyager léger, parce que si j'étais le genre de fille à avoir besoin de la moitié de ma garde-robe lorsque je pars pour une fin de semaine, je sais ben pas où on aurait mis le parc, la chaise haute, les jouets et les trois millions d'autres trucs qui étaient nécessaire pour la puce! Contrairement à nos craintes, le trajet en auto et les nuits à destination se sont très bien passées. On avait prévu faire au moins trois arrêts par déplacement. À l'aller, il nous en a fallu deux. Et, au retour, un seul! Les deux fois, la puce a dormi comme un ange!
Sitôt de retour, on a dû se lancer dans le magasinage, parce que notre lave-vaisselle nous a laissé tomber. Pile au moment où la puce salit 2 ou 3 petits plats par repas, sans parler des verres à bec et cuillères. J'attends avec impatience qu'on nous livre la nouvelle machine! (J'suis plus habituée de faire la vaisselle à la main moi, un moment donné, on s'habitue à la civilisation! lol!)
Puis, pour finir en beauté cette enfilade de journées pas ordinaires, je suis allée au cabaret littéraire Langues Pendues. Ce qui signifiait que, ce soir-là, ma puce serait, pour la première fois, mise au lit par quelqu'un d'autre que moi. Je dois dire que je m'attendais à revenir pour trouver mon bébé en larmes, ou, à la limite, blottie dans les bras de sa gardienne, mais toujours éveillée. C'était sous-estimer la gardienne... et la puce! Elle a refusé catégoriquement de boire au biberon (je l'avais allaitée une heure avant son coucher, faut dire, mais d'habitude elle en redemande juste avant le dodo), mais elle s'est endormie quand même, sans faire de crise.
Bref, samedi soir je me suis couchée en me disant que tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes, qu'on avait un bébé extraordinaire qui s'adaptait bien aux petits changements dans sa routine...
Et dimanche matin, je me suis réveillée congestionnée, la gorge comme du papier sablé et la tête qui voulait m'éclater... pour découvrir rapidement que bébé est dans le même état que moi.
Alors après une semaine de chambardements, hier on est revenues à nos vieilles habitudes, celles qui datent de l'époque où la puce n'avait même pas encore appris le concept de routine : mon bébé a passé la journée dans mes bras, à téter paresseusement entre deux siestes, tandis que je somnolais à moitié.
Un moment donné, faut se reposer de toutes ces activités! ;)
lundi 30 mars 2015
lundi 23 mars 2015
Que faites-vous samedi soir?
Que faites-vous samedi soir?
Si vous habitez la Rive-Sud de Montréal ou que vous n'avez pas peur de vous faire bouffer par les banlieusards qui la peuplent, je vous invite à venir faire un tour à St-Isidore au Cabaret littéraire Langues pendues.
Il s'agit d'un spectacle qui allie contes, poésie, nouvelles littéraires (ça c'est ma partie) et diverses performances. Selon les premiers aperçus que j'en ai eu, ça devrait être assez original et pas mal trippant.
Pis dans le cas contraire, on fera pas souffrir le public longtemps : on commence à 19h et ce sera fini à 21h au plus tard.
Les billets sont en vente ici.
Détail sympathique : le bistro qui accueille le spectacle est un "apportez votre vin ou autre boisson". J'en connais un qui va en profiter pour regarder les spectacle en sirotant une bière sans gluten. ;)
Si vous habitez la Rive-Sud de Montréal ou que vous n'avez pas peur de vous faire bouffer par les banlieusards qui la peuplent, je vous invite à venir faire un tour à St-Isidore au Cabaret littéraire Langues pendues.
Il s'agit d'un spectacle qui allie contes, poésie, nouvelles littéraires (ça c'est ma partie) et diverses performances. Selon les premiers aperçus que j'en ai eu, ça devrait être assez original et pas mal trippant.
Pis dans le cas contraire, on fera pas souffrir le public longtemps : on commence à 19h et ce sera fini à 21h au plus tard.
Les billets sont en vente ici.
Détail sympathique : le bistro qui accueille le spectacle est un "apportez votre vin ou autre boisson". J'en connais un qui va en profiter pour regarder les spectacle en sirotant une bière sans gluten. ;)
lundi 16 mars 2015
Soyez courtois, j'ai quand même une vie
Début novembre 2014 (la puce a trois mois et je viens d'affronter avec un succès relatif mon premier salon du livre post-bébé), une technicienne en loisirs d'une école secondaire m'écris pour me demander si je serais intéressée à participer à leur journée "salon du livre" qui aura lieu en avril. Je réponds oui (évidemment, on refuse rarement des journées d'animation scolaire). La technicienne me dit qu'elle me reviendra avec les détails lorsque le budget aura été approuvé.
Novembre se termine. Décembre arrive. Pas de nouvelle. Je classe mentalement l'affaire dans la section "ça n'arrivera pas". Ce n'est pas la première fois. Le budget n'a pas dû être approuvé. Je débloque la date de mon calendrier et j'oublie l'affaire. Arrivent janvier et l'année 2015. Puis février passe.
Il y a quelques jours (donc au début mars), je reçois un courriel de la technicienne contenant... une proposition d'horaire pour la journée en avril.
Euh... Premièrement, on n'a pas encore jasé de cachet, alors je ne vais pas approuver un horaire. Deuxièmement, quand on recontacte quelqu'un après 4 mois de silence, me semble que la courtoisie exige qu'on commence par demander si la personne est toujours intéressée et/ou disponible.
J'suis ptêt une auteure sans contrainte d'horaire liées au travail, mais j'ai quand même une vie.
Y'a déjà assez des éditeurs qui nous imposent des mois d'attente silencieuse, les écoles vont pas se mettre de la partie aussi!
Novembre se termine. Décembre arrive. Pas de nouvelle. Je classe mentalement l'affaire dans la section "ça n'arrivera pas". Ce n'est pas la première fois. Le budget n'a pas dû être approuvé. Je débloque la date de mon calendrier et j'oublie l'affaire. Arrivent janvier et l'année 2015. Puis février passe.
Il y a quelques jours (donc au début mars), je reçois un courriel de la technicienne contenant... une proposition d'horaire pour la journée en avril.
Euh... Premièrement, on n'a pas encore jasé de cachet, alors je ne vais pas approuver un horaire. Deuxièmement, quand on recontacte quelqu'un après 4 mois de silence, me semble que la courtoisie exige qu'on commence par demander si la personne est toujours intéressée et/ou disponible.
J'suis ptêt une auteure sans contrainte d'horaire liées au travail, mais j'ai quand même une vie.
Y'a déjà assez des éditeurs qui nous imposent des mois d'attente silencieuse, les écoles vont pas se mettre de la partie aussi!
mardi 10 mars 2015
Se perdre en route
J'avais déjà écrit un billet sur la série "House of Cards" (une exclusivité Netflix), dont j'ai adoré la première saison. J'ai dévoré la deuxième saison avec le même appétit.
Et là je viens de regarder la troisième saison et... j'ai cru pendant un moment à une mauvaise blague.
Juste pour être sûre, j'ai regardé à nouveau quelques épisodes de la première saison. La différence est frappante.
Dans les deux premières saisons, le personnage principal, Frank Underwood, brise le 4e mur et parle à la caméra (on aime ou on aime pas, mais dans les circonstances, j'aime). Il manipule les gens grâce à un mélange savamment dosé de flatteries et de menaces. Il s'achète des alliés grâce à des faveurs qui lui demandent peu, mais représentent beaucoup. Underwood est un être ignoble, mais son talent pour l'intrigue et sa maîtrise cynique de la psychologie force l'admiration. Et son amour profond, quoique tordu, pour sa femme, Claire, lui donne juste assez d'humanité pour qu'il reste crédible.
Dans la troisième saison, rien de tout ça n'est présent. Les bris du 4e mur sont anecdotiques et plus la saison avance, moins il y en a. Underwood semble avoir oublié l'usage de la carotte ou l'existence de la psychologie. Il abuse du bâton, ignore les signaux de mécontentement de ses subordonnés et se met à dos tous ses alliés. Y compris sa femme.
C'est mauvais!
Je n'arrive pas à comprendre comment des créateurs peuvent se perdre en route à ce point.
Et ça m'inquiète un peu. Si je n'arrive pas à comprendre comment des auteurs peuvent dévier de la psychologie établie d'un personnage, oublier les éléments qui donnent du cachet à leur histoire, est-ce que ça ne me met pas à risque de vivre un problème semblable?
Hanaken III sort bientôt...
Et là je viens de regarder la troisième saison et... j'ai cru pendant un moment à une mauvaise blague.
Juste pour être sûre, j'ai regardé à nouveau quelques épisodes de la première saison. La différence est frappante.
Dans les deux premières saisons, le personnage principal, Frank Underwood, brise le 4e mur et parle à la caméra (on aime ou on aime pas, mais dans les circonstances, j'aime). Il manipule les gens grâce à un mélange savamment dosé de flatteries et de menaces. Il s'achète des alliés grâce à des faveurs qui lui demandent peu, mais représentent beaucoup. Underwood est un être ignoble, mais son talent pour l'intrigue et sa maîtrise cynique de la psychologie force l'admiration. Et son amour profond, quoique tordu, pour sa femme, Claire, lui donne juste assez d'humanité pour qu'il reste crédible.
Dans la troisième saison, rien de tout ça n'est présent. Les bris du 4e mur sont anecdotiques et plus la saison avance, moins il y en a. Underwood semble avoir oublié l'usage de la carotte ou l'existence de la psychologie. Il abuse du bâton, ignore les signaux de mécontentement de ses subordonnés et se met à dos tous ses alliés. Y compris sa femme.
C'est mauvais!
Je n'arrive pas à comprendre comment des créateurs peuvent se perdre en route à ce point.
Et ça m'inquiète un peu. Si je n'arrive pas à comprendre comment des auteurs peuvent dévier de la psychologie établie d'un personnage, oublier les éléments qui donnent du cachet à leur histoire, est-ce que ça ne me met pas à risque de vivre un problème semblable?
Hanaken III sort bientôt...
mercredi 4 mars 2015
Le problème des purées
Ces jours-ci, je cuisine des purées pour bébé. Mon congélo est plein de petits cubes de toutes les couleurs. C'est super appétissant! :)
Cependant, je remarque un problème de fond avec la bouffe de bébé.
Pour créer des purées bien soyeuses qui rendront le bébé heureux, il faut passer les aliments au robot culinaire. Or, chaque fois que je pars le robot culinaire, ça fait peur au bébé et ça le rend malheureux.
C'est pas au point cette histoire...
Cependant, je remarque un problème de fond avec la bouffe de bébé.
Pour créer des purées bien soyeuses qui rendront le bébé heureux, il faut passer les aliments au robot culinaire. Or, chaque fois que je pars le robot culinaire, ça fait peur au bébé et ça le rend malheureux.
C'est pas au point cette histoire...
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