Hier, j'ai pris congé.
Il était mérité. Parce qu'en remettant ce troisième texte, j'ai accompli un truc important : j'ai vidé mon agenda d'écrivaine/travailleuse autonome. Je n'ai plus d'engagements devant moi : pas d'ateliers, d'animations, de dates de remise...
Il y a un an, ça m'aurait fait mourir d'angoisse. Mais j'ai un emploi stable à présent comme éditrice adjointe. Je n'ai plus besoin de remplir mon horaire de milliers de petits contrats qui me procureront peut-être, à la fin de l'année, un revenu à peu près viable. C'est fou l'espace mental que ça m'a libéré!
Je peux lever le pied sur les tâches cumulées. Accepter uniquement les mandats qui me plaisent réellement. Recommencer à explorer hors de mes zones de confort.
Me concentrer, enfin, sur mes romans.
C'est amusant, car cette liberté retrouvée coïncide avec l'année scolaire de ma puce qui achève. On va être deux en mode festif dans les prochaines semaines! hihihihi! Car avant de me mettre à écrire, je dois résoudre un dilemme : fantasy ou fantastique?