mercredi 30 janvier 2019

Le dit du Musè (25)

Musè : n.m., du grec ancien "mousai", source d'inspiration. 
(Ou masculinisation du mot muse inventée de toutes pièces)


Conversation de fin de journée avec mon chum

Lui - Gen, ça a été aujourd'hui?

Moi - Oui, pourquoi?

Lui - Parce que y'a pas eu de billet de blogue.

Moi - Arrggggggllllll!!!!

Lui - T'as un don avec les mots, tu devrais devenir écrivaine. 

Moi - ... 

lundi 28 janvier 2019

Tétrapilectomie

Tétrapilectomie.

L'art de couper les cheveux en quatre.

Voilà un mot, trouvé au hasard de mes errances sur le net, que je vais conserver précieusement dans mon lexique personnel, juste à côté de capilotracté et périssologue. :p

Si vous avez d'autres suggestions du même tonneau, je suis preneuse! hihihihihihi!


vendredi 25 janvier 2019

Retour sur mes réflexions modes (4) - linge mou

Alors, il y a trois ans, après la naissance de ma fille, j'ai entrepris une démarche pour épurer ma garde-robe et, surtout, la garnir de vêtements adaptés à ma vie d'écrivaine-maman. (J'ai commencé par ici, eut une illumination là, puis constaté les avantages ici et terminé, croyais-je, ma réflexion !)

Depuis, les mois ont passé. Ma fille a grandi. Les jeux à quatre pattes sont du passé. Et j'ai commencé à assumer davantage mon statut d'écrivaine. Alors le besoin de me cacher, de m'habiller plus "normalement" a pas mal disparu.

Résultat? Désormais, j'ai quasiment un uniforme de travail! lol!

L'hiver, il s'agit de :
Leggings (ou jeans extensible) + grand tshirt + gros bas tricottés et veste de laine.

L'été :
Leggings (ou jeans extensible ou cuissards) + grand tshirt ou robe courte.

Et voilà le travail! Pis me semble que ça va très bien avec mon objectif d'avoir l'air d'une ballerine/ trekkeuse/ martial artist! :p (Les pantalons extensibles étant pratiques pour tout ce beau monde! lol!)

Y'a une occasion spéciale? Je rajoute un collier ou je change ma veste pour quelque chose de plus élégant (mon amie Valérie, durant son séjour au Japon, m'a d'ailleurs magasiné une authentique veste haori que j'ai hâte d'étrenner!).

Seul désavantage de ces vêtements hyper confortables (que je peux porter autant pour travailler que pour paresser ou pour faire du yoga) c'est qu'ils apportent un peu de confusion et donnent lieux à des dialogues du genre :

Mon chum, un soir - Hum... T'es encore habillée ou t'es en pyjama?

Moi - J'ai une brassière.

Lui - Ah ok, facque t'es encore habillée. Ça te tenterais-tu d'aller à la boîte aux lettres?

Je crois que je vais investir dans de vrais pyjamas! lol!

mercredi 23 janvier 2019

Jujubes... santé!

J'ai une confession à faire : j'aime les jujubes. Les sucrés, les surettes, les nounours, les cerises, les vers, les grenouilles, les gros pieds, alouettes! Encore maintenant, et malgré le fait que ma dent sucrée s'est calmée avec les ans, si vous me laissez assise devant un plat de jujubes, ceux-ci vont disparaître, lentement, mais régulièrement. Tous. Peu importe la taille du plat.

Résultat : je n'achète JAMAIS de jujubes.

Fait amusant : ma cocotte, qui est relativement raisonnable dans ses envies de sucré pour une enfant de cet âge, a définitivement hérité de mon amour pour les bonbons gélatineux, car à chaque Halloween ce sont ceux qu'elle réclame en premier.

Or, au dernier Halloween, il y a avait, parmi les petits sachets de jujubes, des emballages de "collations aux fruits", soit des jujubes à peine sucrés (évidemment que j'y ai goûté! ce sont des JUJUBES!) faits, selon le fabricant, à l'aide de vrai jus de fruit (et de 75 autres additifs).

L'idée m'a intéressée. C'était donc possible de créer des jujubes avec autre chose que du sucre pur et du colorant? Voilà qui augurait des collations véritablement santé et, surtout, un moyen d'initier ma cocotte aux saveurs des fruits, et peut-être même des légumes, qu'elle refusait de goûter... J'ai commencé à chercher des recettes. Et j'en ai trouvé quelques-unes, dont plusieurs basées non seulement sur des jus, mais sur des purées de fruit et de légumes! (Donc une mixture qui contiendrait encore des fibres!)

J'ai fait plusieurs tests et je suis parvenue à une recette facile et rapide et... super nutritive!

Jujubes santé

2/3 tasse de purée de fruits
facultatif : sirop d'érable et/ou miel et/ou jus de citron et/ou colorant alimentaire
2 sachets de gélatine (ou 2 c. à soupe)
1/3 tasse d'eau bouillante

Méthode :
- Mettre la purée de fruits dans un bol. (Ça peut être de la compote commerciale ou de la purée de fruits et légumes maison, ça peut même une partie de votre mélange à smoothie avec du yogourt dedans, l'important c'est que ça ait la consistance d'une compote de pomme. Les ingrédients peuvent sortir du frigo, mais ils ne doivent pas être encore gelés.)
- Ajuster la saveur à l'aide d'un peu de sirop d'érable ou de miel ou de jus de citron. Mettre quelques gouttes de colorant alimentaire si désiré.
- Ajouter la gélatine et bien mélanger.
- Verser l'eau bouillante sur le tout et mélanger à nouveau.
- Verser dans des moules à bonbon en silicone (ou dans un moule à gâteau recouvert de papier parchemin).
- Mettre 15 minutes au congélateur le temps que ça fige.
- Démouler délicatement.

Compote de pommes + yogourt aux fraises + une goutte de colorant bleu
La texture ne sera pas exactement celle des vrais jujubes. On est plus proche d'un genre de jello trop pris. Mon chum (qui n'est pas un fan de jujube) a trouvé le résultat immonde, mais, pour mon goût, il était fort acceptable. Et ma puce, elle, n'avait pas assez de ses deux mains pour vider les plats! Parfait! Je viens de trouver le dessert idéal pour ses futures boîtes à lunch!

Une fois figé, les jujubes gardent leur texture même à la température de la pièce. Par contre, surtout s'ils contiennent du yogourt, je conseille de les garder au frais.

En théorie, ils devraient se conserver une semaine. En pratique, les miens disparaissent dans l'heure suivante.

Bon, je vous laisse, je vais aller préparer des dinosaures épinards-banane! :p

lundi 21 janvier 2019

Tranche de vie (37)

C'était un jeudi, jour où mon chum travaille sur ses projets personnels plutôt que sur son boulot régulier. La puce était à la garderie. On terminait de dîner en buvant tranquillement du thé.

Lui - Ça me fait tellement du bien ces jeudi-là! Je sais pas ce que je ferais sans...

Il a fait une pause d'un instant, puis a repris :

Lui - ... plus de cash, probablement.

Moi - Pis on le dépenserait sur quoi? La seule chose qu'on fait moins souvent que nos amis plus fortunés, c'est voyager. Pis t'aime pas voyager, ça te stresse.

Lui - On pourrait faire plus de sortie. Tsé, théâtre, cinéma, musée...

Moi - C'est quand la dernière fois qu'on a renoncé à une sortie par manque de moyens?

Lui - Euh... Jamais?

Moi - En plein ça! Facque continue à profiter de tes jeudis.

C'est pas qu'on soit riches. Mais dans notre vie de jeunes parents écolos aux goûts simples, ce qui nous manque pour sortir plus, c'est pas l'argent, c'est la gardienne! :p

Remarquez, si on était assez riches, on pourrait ptêt avoir une nounou à demeure. Hum...

vendredi 18 janvier 2019

Comment ça avance la réécriture?

Alors, depuis le 1er janvier, je travaille assidûment sur la réécriture de mon roman policier.

Comment ça avance? J'en ai le tiers de fait et...

C'est de la marde! C'est mauvais! Je perds mon temps! Ça vaut pas la peine! Personne ne voudra publier ça!

... 

Hum... Tiens donc, ça me dit quelque chose cet état d'esprit...

Attendez une minute que j'aille relire mon processus créatif normal...

Ah ouais, ok.

Bon, comme je disais, j'en ai le tiers de fait. :p

mercredi 16 janvier 2019

Tranche de vie (36)

L'autre jour, à l'épicerie, un homme a apostrophé mon chum :

Inconnu - Hé, t'es le fils de D. Chevalier, hein?

Mon chum - Euh, oui... Oh! Monsieur C!

S'en est suivie une assez longue conversation, d'où il est ressorti que le Monsieur C en question, qui était visiblement un peu plus âgé que nous, faisait du taekwon-do avec mon chum et son papa il y a de cela plusieurs, plusieurs, plusieurs années (c'est-à-dire que mon chum était encore au secondaire... et non, à cette époque, on ne sortait pas encore ensemble!). 

Monsieur C s'est finalement éloigné. Mon chum, souriant comme on l'est souvent après ce genre de rencontre de hasard, s'est tourné vers moi. 

Lui - Wow! J'en reviens pas, ça faisait tellement longtemps... Pis il m'a reconnu en plus! Il est bon! J'dois pas avoir trop changé entk. 

Moi - Hum, chéri?

Lui - Oui?

Moi - J'veux pas péter ta bulle, mais c'est ton père qu'il a reconnu en te regardant. 

Mon chum, interloqué, s'est livré à un petit calcul mental. 

Lui - Ouch! J'pense que t'as raison. Pis j'ai quasiment l'âge que mon père avait à l'époque! On est ben vieux!!!

J'ai ri. Qu'est-ce que vous voulez que je fasse d'autre? Avec notre héritière qui grandit d'un pouce à chaque fois qu'on cligne des yeux, difficile de nier le temps qui passe. 

Pis d'ailleurs, puisqu'on en parle, y'a une autre année qui vient de s'écouler pour mon chéri. 

Bonne fête, mon amour!

Fais-toi en pas trop des années qui s'accumulent. Ça veut juste dire qu'on a passé une douzaine de mois de plus à rire et à déconner ensemble. Pis tu seras toujours plus beau que ton papa! ;) xxx

lundi 14 janvier 2019

Un geste à la fois

Le sort de notre planète me préoccupe. Surtout, je l'avoue, depuis que j'ai une fille. Je m'inquiète souvent de savoir dans quel monde elle grandira.

Quand j'ai entendu parler du mode de vie zéro déchet, j'ai été séduite... pour déchanter aussitôt.

Car les produits sans gluten nécessaires à mon chum arrivent presque tous, pour des raisons de sécurité, sous double emballage de plastique.

Or, s'il y a un truc dont parlent tous les fans du zéro déchet, c'est de l'épicerie sans déchet, où on achète des produits en vrac, dans des contenants réutilisables... Voilà qui est impossible pour nous.

Pendant un temps, j'ai donc classé cette philosophie du "zéro déchet" dans la filière du "pas pour moi".

Puis j'ai réfléchi. D'accord, je ne pourrais pas adopter complètement cette philosophie, mais... mais je pouvais peut-être faire quand même quelques gestes! Réduire mes déchets, sans les éliminer.

Je me suis donc lancée.

J'ai commencé par examiner nos pratiques actuelles : on herbicycle (c'est-à-dire qu'on est bien trop paresseux pour ramasser le gazon ou les feuilles, on les laisse se décomposer), j'ai toujours lavé les vêtements à l'eau froide, on n'utilise pas de vaisselle jetable, on possède une seule voiture et on ne l'utilise pas pour rien... On était quand même bien partis côté mode de vie écolo.

Histoire de réduire les déchets inévitables, on s'est mis à opter pour de plus gros format de nourriture, j'ai acheté des contenants réutilisables pour les lunchs (mais pas en verre, parce que ça pèse une tonne et que je suis gaffeuse), des tasses à café réutilisables, des couches lavables pour ma puce, des pailles en inox et en plastique lavable (avant même que ce soit la mode), un vaporisateur à huile réutilisable plutôt qu'une bonne vieille canne de PAM, des feuilles de cuisson lavables et réutilisables pour remplacer le papier parchemin (qui est omniprésent chez nous, parce que la bouffe sans gluten, ça colle!)...

Ces petits changements sont maintenant bien intégrés dans ma vie. Je suis prête pour le petit geste suivant...

Mais lequel choisir? Avez-vous des suggestions?

vendredi 11 janvier 2019

Où je jase (encore) de yoga

Le yoga est un drôle d'exercice.

Les premières fois que j'en ai fait, j'ai trouvé ça facile. Suffisait de contorsionner mon corps dans la bonne pose. Après la danse, y'avait rien là.

Puis j'ai refait du yoga et j'ai trouvé ça relaxant. Une fois la pose prise, suffisait d'attendre le changement de position en respirant profondément. Après les arts martiaux, y'avait rien là.

Depuis deux ans, je fais du yoga de manière quasiment quotidienne. Et là... découverte! Finalement, il ne suffit pas de prendre la pose et de bien respirer pour faire du yoga. Il faut rester présent à chaque moment de chaque mouvement, garder tous les muscles en éveil, empêcher son esprit de vagabonder...

Bref, le yoga est une discipline bizarre qui devient plus difficile avec la pratique. O.o

Qui l'aurait cru? Pas moi entk! :p

mercredi 9 janvier 2019

La règle de trois (personnages)

(Ah ben, ce billet aurait dû se mettre en ligne tout seul à 7h30, bizarre... J'vais devoir arrêter de rire de mon chum, qui a toujours de la misère avec la mise à jour automatique de son site! :p )

Tous les artistes le savent : l'art aime les chiffres impairs (parce que la symétrie devient vite trop prévisible) et le chiffre trois (ou les triangles) semble séduire particulièrement l'esprit humain.

En littérature, cette règle du trois se rencontre sous diverses formes...

Une intrigue ayant, idéalement, un début, un milieu et une fin, la trilogie est la formule courante (et rebattue!) pour raconter toute histoire de longue haleine.

À l'intérieur d'un texte, une énumération drôle reposera souvent sur trois éléments, deux normaux et un loufoque. Genre : Il y a des choses à faire avant de recevoir des invités chez vous : le ménage, le lavage, le déminage.

Un groupe de trois personnages, c'est souvent l'idéal dans un récit. (C'est ce que j'appelle la règle des trois personnages.) Si on en met quatre, les dialogues deviennent confus, le lecteur risque de confondre les deux personnages les plus semblables ou d'oublier le personnage resté silencieux dans un coin et qui intervient à mi-scène. Mais à trois, ça passe mieux et ça permet beaucoup d'interaction sociales (triangles amoureux, désaccords divers, etc). Après tout, two is company, three's a crowd comme disent les anglos. (Deux c'est de la compagnie, trois c'est une foule). Donc avec trois personnages, un auteur peut aller chercher un effet de groupe, de diversité de réactions et de points de vue, sans emmêler son lecteur.

Attention, je ne dis pas que c'est impossible de créer des plus gros groupes de personnage de manière harmonieuse ou que votre récit entier doit compter seulement trois personnages! (Ça deviendrait monotone vite!) Cependant, les interactions à trois sont plus facile à gérer narrativement et il est plus facile de définir trois personnalités distinctes que quatre.

Donc si vous sentez que votre texte n'est pas tout à fait ce qu'il devrait être et que vous avez un groupe de quatre personnages, essayez de le réduire à trois. Vous pourriez être surpris du résultat!

Il doit sûrement y avoir d'autres utilisations littéraires de la règle de trois, mais comme je voulais surtout vous parler des personnages, mon esprit a arrêté de fonctionner après avoir trouvé les deux autres exemples! :p (Gênez-vous pas pour les mentionner en commentaires!)

lundi 7 janvier 2019

Tranche de vie (35)

Ma puce est une enfant adorable, rieuse, éveillée, qui coopère bien...

Quand elle ne pète pas une crise!

Heureusement, ça n'arrive pas trop souvent. Depuis qu'elle a deux ans (âge du début des crises de bacon épiques), on lui a appris des mécanismes pour se contrôler : prendre de grandes respirations, parler au lieu de crier pour expliquer ce qui ne va pas, crier (au lieu de taper) quand plus rien ne va et taper dans un oreiller (plutôt que sur ses parents) quand faut que le trop plein sorte.

Jusqu'ici, ces mécanismes faisaient merveille.

Seulement, voilà, la puce a désormais quatre ans, âge connu comme la mini-adolescence parce qu'il allie les grosses crises de bébé d'un enfant de deux-trois ans avec l'esprit de rébellion de l'adolescent de quatorze ans. Résultat de cette alliance maudite : désormais, quand la puce pète un plomb, tout ce qu'on lui suggère (respirer, parler, aller réfléchir dans un coin isolé et sécuritaire, arrêter d'essayer de mordre maman, etc) est refusé. Elle perd tout contrôle, crie, hurle et lance des coups dans tous les sens!

Fatiguée de cet état des choses, hier soir, alors que la puce se débattait comme un diable dans l'eau bénite pour ne pas moucher son nez, et que je commençais à craindre pour l'intégrité des murs de ma maison (ça fait les rénovations, bonyenne!) je lui ai dit : "Surtout, continue de taper dans les murs, là, tape surtout pas dans ton oreiller. Non, non, je veux pas que tu tapes dans ton oreiller!"

C'est alors que les petits poings de ma cocotte se sont mis à s'abattre sur ledit oreiller! Eh ben... J'ai donc décidé de pousser ma luck : "Fais pas des grandes respirations non plus, hein, je veux pas. C'est interdit les grandes respirations! Je veux pas que tu te calmes en respirant, bon!"

Et, avec l'esprit de contradiction typique des ados qui jurent qu'ils n'ont pas besoin de tuque en hiver mais en portent tout l'été, ma puce s'est mise à respirer lentement, profondément, et elle s'est aussitôt calmée. Crise terminée.

Coudonc, je pensais que la psychologie inversée, fallait que ça soit un peu plus subtil que ça. O.o (Mais je vais réutiliser le truc!)

vendredi 4 janvier 2019

Sophisme vs syllogisme

Quand vous êtes en couple depuis longtemps, on dirait qu'un moment donné, les mêmes discussions creuses et plutôt frivoles reviennent. Parfois, vous vous retrouvez même d'un côté différent du débat.

En l’occurrence, chez nous, la différence entre sophisme et syllogisme revient sur le tapis à peu près tous les 5 ans. (Oui, je sais, on est des nerds!)

Ça commence toujours de la même manière : l'un de nous utilise sophisme ou syllogisme, l'autre lui dit qu'il ne l'a pas utilisé de la bonne façon.

Et une semaine plus tard, l'un de nous deux a pris 5 minutes pour vérifier la définition du terme et la donne à l'autre, qui soutient souvent avoir utilisé le bon terme.

Le pire, c'est que je suis pas mal sûre que j'avais fait un billet là-dessus il y a quelques années, mais je ne le retrouve plus.

Alors, note à future-moi :
- un sophisme, c'est un raisonnement fallacieux, qui a l'air vrai, mais ne l'est pas
- un syllogisme, c'est le raisonnement A=C, B=C, donc A=B... et il peut être sophistique ou pas!

(Le pire, c'est que je sais que je sais la distinction : j'ai gagné une bourse, jadis, en faisant un travail de philo sur les sophistes qui m'avait valu une note parfaite parce que je l'avais fait sous la forme d'un discours sophistique! :p )

mercredi 2 janvier 2019

Objectifs et résolutions 2019

Bienvenue 2019! On ne parlera plus de ta prédécesseure, d'un coup qu'elle se sente interpellée et qu'elle ait envie de s'attarder!

Chers lecteurs, pour l'année 2019, je vous souhaite de la santé, de l'énergie et de l'inspiration! Ah pis de ces petits bonheurs quotidiens qu'on oublie trop souvent d'apprécier, comme le café chaud et les longues douches! ;)

Pour ma part, en 2019, je me promets divers trucs, mais surtout... 

1- Terminer la réécriture de mes deux romans

Ils ont assez traîné, ça suffit, ce sera donc mon objectif principal de l'année. Peu importe ce que je ferai par ailleurs, je me promets de les terminer dans les douze prochains mois. Et plus vite si je le peux! Je ne sais pas si ni où ils seront publiés ensuite, mais je n'en suis même pas là. Je veux juste les finir, bonyenne!

2- Écrire tous les jours

Depuis que ma fille est à la garderie, j'écris les jours où elle n'est pas avec moi et, le reste du temps, il est rare que j'allume mon ordinateur. C'est une fort mauvaise habitude! D'accord, j'ai désormais la chance d'avoir du temps dédié pour écrire et oui, c'est beaucoup plus facile d'avancer mes projets dans ces conditions-là, mais si j'avais attendu ça, jadis, quand j'ai commencé, eh bien je n'aurais jamais commencé! Donc, plus d'excuse. Je vais voler le truc de Guillaume Voisine et écrire désormais au moins 30 minutes par jour. Je sais qu'une fois lancée, j'y consacrerai bien plus qu'une demi-heure!

3- Faire de l'activité physique

Ce fut une habitude pendant si longtemps que je n'ai pas remarqué lorsqu'elle a disparu de mon horaire. Mais là, ça suffit le niaisage! Je ne promets pas d'en faire tous les jours (ça risquerait d'entrer en compétition avec l'écriture), mais que ce soit de la marche rapide, du yoga ou des arts martiaux, voire de la course, je vais ramener l'activité physique dans mes journées, à raison d'au moins 2h30 par semaine (soit le minimum recommandé par Santé Canada, c'est donc pas la mer à boire!).

4- M'aventurer

Il me semble que ça fait un bout de temps que je ne n'ai rien fait de totalement nouveau, rien appris de complètement neuf. Alors en 2019, je vais essayer de partir à l'aventure, physiquement ou intellectuellement. Qui sait ce qui en ressortira? Déjà, je sais que je vais vivre toute une aventure par personne interposée : cette année, ma puce va entrer à l'école! O.o Whoa! Le temps passe vite quand on se lève inhumainement tôt! :p

Ouais, alors je regarde ça et mes objectifs sont donc de travailler pis de m'entraîner. Pas super originaux... Enfin, tant pis : je sens que c'est de ça que j'ai besoin, alors je ne vais pas m'inventer un objectif farfelu juste pour le principe. :p

Et vous, vos objectifs 2019 ressemblent à quoi?