vendredi 29 novembre 2019

Sorcellerie et pleine conscience

Le constat de mercredi me fait bien rire, surtout parce qu'à travers mes études en histoire et différents projets, j'ai étudié beaucoup le phénomène des chasses aux sorcières anciennes, ainsi que la résurgence des sorcières modernes.

Ce qui me fascine autour de la figure de la sorcière, c'est toute la notion du rituel.

Les sorcières de jadis n'étaient ni plus ni moins superstitieuses que les autres habitants de leur village. Parfois, elles étaient plus éduquées. Parfois, leurs remèdes étaient mieux faits. Mais la plupart du temps, la différence était que ces femmes dérangeaient, qu'elles croyaient peut-être un peu plus que la moyenne au pouvoir de leurs rituels.

Les sorcières modernes reprennent cette idée : il ne faut pas de pouvoir magique pour être une sorcière. Et même, il n'est pas nécessaire de formaliser les rituels ou d'utiliser des cristaux et des baguettes magiques. Ce qui différencie la sorcière de la personne normale, c'est l'intention. Lorsqu'une sorcière s'allume des chandelles et se fait couler un bain chaud parfumé au sel de lavande, elle a l'intention d'en faire un rituel destiné à se détendre. Lorsqu'elle prépare une tisane pour guérir un rhume, si elle ajoute une incantation, elle signale à son patient qu'elle croit à sa décoction, qu'elle a l'intention de le guérir... Et le patient est, de fait, déjà apaisé. (Ou alors il rigole, mais le rire c'est bon pour la santé!)

Si vous êtes en train de vous dire "c'est juste une affaire d'effet placebo et d'auto-hypnose"... Ben je suis tout à fait d'accord avec vous!

Mais je vois beaucoup de liens aussi avec la pleine conscience (le fait de s'arrêter, de devenir conscient de ses gestes), qui a déjà prouvé (et continue de prouver) ses bienfaits pour diminuer le stress et l'anxiété. Si la sorcière considère que se faire couler un bain est un rituel d'apaisement, chaque geste de ce rituel sera étudié, préparé... conscient. Pendant qu'elle fera une incantation de guérison sur une tasse de tisane, elle sera consciente de ses mots, présente pour son "patient", qui l'écoutera et, donc, sera pleinement conscient, lui aussi, du moment.

Bref, je ne crois pas me mettre de sitôt à assembler un grimoire, hihihihi! (Ne vous inquiétez pas pour moi.) Mais je vois des liens de parenté entre la résurgence de la sorcellerie et la montée de la popularité de la pleine conscience. Les deux phénomènes me semblent découler de la redécouverte de la force des rituels et du rôle de l'esprit dans notre santé générale. De la constatation aussi que nos ancêtres, même lorsqu'ils ne savaient pas trop pourquoi ils posaient tel ou tel geste ritualisé, n'étaient ni stupides, ni fous.

Et ça, l'historienne est toujours heureuse de pouvoir le démontrer.

mercredi 27 novembre 2019

Se redéfinir

Ce qui se passe dans ma vie depuis quelques mois (si vous avez manqué le billet de lundi, allez lire, je vous attends) me force à me redéfinir. Qui suis-je exactement? Selon ma psy, c'est une question qu'on se pose moins souvent qu'on le devrait. Et on doit y répondre papier et crayon en main. Tant qu'à faire, pourquoi ne pas me livrer à l'exercice sur mon blogue. Alors, je suis...

Une écrivaine.

Une mère dévouée.

Une célibataire indépendante.

Adepte du yoga et de la méditation.

Habituée à traiter les petits bobos.

À se défendre seule.

Qui aime voir passer les cycles de la nature.

Marcher en forêt.

Qui accepte avec fatalisme et sérénité les changements amenés par le temps.

Qui applique de l'huile de lavande dans les cheveux de sa fille pour éloigner les poux.

Qui soigne son rhume avec des tisanes.

Allume des chandelles pour s'apaiser.

Plantera bientôt de la sauge sur son balcon.

S'amuse à broder des pentacles.

Possède deux jeux de tarot.

Et des bracelets de cristaux...

Euh... Attendez un peu... Ça y est, j'suis une sorcière!!! Hihihihi! :p

lundi 25 novembre 2019

Presque 20 ans

Bon, ben, je crois avoir fait des annonces individuelles à toutes les personnes qui risquaient de sauter un battement cardiaque ou de tomber en bas de leur chaise en lisant ceci, alors autant disséminer la nouvelle à ceux qui ne savent pas encore, rendre ça officiel...

Alors voilà, après presque 20 années de vie commune, Vincent, au bout d'une certaine période de réflexion, a réalisé qu'il n'est plus amoureux de moi.

Nous sommes donc en processus de séparation.

Dire que ça me secoue, c'est un euphémisme. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai autant délaissé le blogue depuis septembre. Difficile de venir vous jaser de tout et de rien quand ma vie est chamboulée à ce point.

Cependant, la séparation se passe bien... enfin, aussi bien que possible. Nous cohabitons sans nous lancer des assiettes par la tête et nous pensons avant tout au bien-être de notre puce. Diviser tous les trucs mis en commun depuis vingt ans n'est pas une partie de plaisir cela dit, surtout quand on parle du contenu de nos bibliothèques. (Je sais qu'il y en a une gang parmi vous qui comprennent!)

Vincent déménagera dans les mois à venir, puis nous mettrons la maison en vente et j'aménagerai ensuite avec ma puce dans un nouveau chez moi. Afin d'éviter à notre fille un trop gros choc, nous ne changerons ni de ville, ni même, si tout va bien, de quartier.

Pour ceux qui s'inquiètent : j'ai des amis géniaux et je consulte une psychologue, alors émotionnellement, c'est dur, mais je garde la tête hors de l'eau. Et pour ceux que ma carrière littéraire préoccuperaient : même financièrement, ça va aller pour moi. Enfin, pour les premières années (vive les restes d'héritage et les économies!). Ensuite, je verrai si je peux demeurer écrivaine à temps plein ou si je dois retourner dans le merveilleux (beurk!) monde du travail alimentaire.

Oh well... Tempora mutantur.

lundi 18 novembre 2019

Salon du livre de Montréal

Mon wifi est réparé! Yé! Juste avant le salon du livre de Montréal! Oups, j'en profiterai pas beaucoup cette semaine. :p

Parce que, bon, le salon de Montréal, ça m'occupe toujours pas mal, mais cette année, en plus, je vais donner un coup de main à Copibec pour faire passer leur message. Et le vendredi, je vais profiter d'une journée pédagogique pour amener ma puce avec moi.

Voici donc les moments où vous pourrez me voir au salon :

Mercredi
19h - Cocktail d'ouverture du salon

Jeudi
10h à 11h - Six Brumes (stand 101)
(entre les deux, je serai sans doute présente une heure ou deux chez Copibec)
19h30 à 20h - Cocktail chez Copibec (stand 751)

Vendredi
Cherchez du côté des spectacles pour enfant si vous voulez me croiser! hihihihi!

Samedi :
11h à 12h - Six Brumes (stand 101)
15h à 16h -Six Brumes (stand 101)
18h à 20h - Alire - événement des revues (stand 656)

jeudi 14 novembre 2019

Pas de wifi

Pourquoi suis-je silencieuse depuis lundi?

Parce que, pour une raison encore à déterminer, le réseau sans fil de la maison ne fonctionne plus.

Jadis, avant que tout le monde se mette à traîner un téléphone intelligent, j'ai souvent déconné que je passais tellement de temps devant mon ordinateur que je vivais pratiquement avec mon câble réseau branché dans le bras.

Ouais, ben, j'aimerais que ça puisse se faire, parce que là ni ma télé, ni mon laptop, ni mon téléphone n'ont d'accès Internet. Je me retrouve donc 28 fois par jour à me dire "Je vais chercher ce truc sur Google grâce à l'écran le plus proche et... Aaaaah, non, je peux pas!"

Alors je lis et c'est bien sympathique, et puis j'ai réussi à me brancher directement sur le modem pour travailler un peu (c'est donc un de nos bidules internes de la maison qui fonctionne mal), mais... disons que je me sens un peu déphasée par rapport à d'habitude. Toutes ces informations qui sont normalement à la portée de mes doigts m'échappent! Faut que, gulp, j'attende avant d'avoir mes réponses!

Je ne pensais pas que j'étais rendue si dépendante de mes bidules, mais... ça a l'air que oui. Disons, pour ceux qui connaissent Coeur Circuit/ Short Circuit, que j'me sens comme Numéro 5 en mal de données!

Et j'avais évidemment oublié de prévoir des billets de blogue d'avance! :p

Et vous, comment ça va quand on vous déconnecte de force de l'Internet? Vous ressentez le manque ou pas?

lundi 11 novembre 2019

Sprint d'écriture

Bon, ça suffit les recettes, hein? Et si on jasait d'écriture, même si ce n'est pas toujours facile...

Parce que oui, on le sait tous, parfois, lorsqu'on écrit, on a du mal à avancer dans un texte. La phrase suivante n'est jamais exactement celle qu'on veut, alors on se retrouve bloqués. Ou alors on a tellement peu de temps pour écrire, c'est décourageant, rien ne progresse. Il peut aussi arriver qu'on soit tout simplement distraits : Facebook, les courriels, le lavage... 

Mon truc dans ce temps-là? Faire un sprint. 

Un sprint d'écriture, c'est une période de 30 minutes pendant laquelle on se coupe de TOUT : Facebook, courriel, tâches ménagères, je crois même que je ne répondrais pas à la porte ou au téléphone. On évite aussi les dictionnaires de synonyme, les recherches sur Wikipédia ou dans des ouvrages de références, Antidote, bref tout ce qui pourrait nous distraire, nous éparpiller, nous ralentir. Quitte à se mettre des notes entre parenthèse dans le texte, comme (trouver un synonyme) ou (vérifier la couleur des cheveux du personnage). 

Quand on déclare un sprint, on se met une minuterie et, pour la demi-heure suivante, on se force à écrire, sans regarder l'horloge, sans se préoccuper de comment on fait ou des détails qu'on couche sur papier. On écrit, c'est tout. On sort le texte de notre tête. 

Lorsque le temps est écoulé et que la minuterie sonne, on se lève de sa chaise, on s'étire, si on y tient on peut aller jeter un oeil à ce qu'on a laissé en plan, puis on se relit. Maintenant qu'on a du texte, qu'on a matérialisé notre histoire, on peut corriger, faire des recherches pour les détails négligés, peaufiner... 

Et, surtout, souvent, découvrir qu'on n'écrit pas si mal que ça lorsqu'on se laisse aller. 

Vous êtes prêts? Allez, à go on se lance! ;)

jeudi 7 novembre 2019

Biscuits citrouille et M&M

Disons que vous êtes comme moi et qu'en cette semaine qui suit l'Halloween, et qui reçoit sa première neige, vous avez envie d'un petit quelque chose de sucré. Et que si ce "quelque chose" permettait de passer un peu des bonbons récoltés, tout en n'étant pas trop dommageable pour la santé, ce serait encore mieux... Ben dans ce cas-là, j'ai la recette parfaite pour vous!


Thé + biscuit = bonheur
Biscuits citrouille et M&M

1/2 tasse de beurre ou de margarine végétalienne
1/3 tasse de cassonade
1/2 tasse de purée de citrouille
1 c. à thé d'extrait de vanille
2 c. à soupe de lait
2 c. à soupe de purée de dattes ou de sirop d'érable
¼ c. à thé de cannelle
une pincée de muscade
une pincée de girofle moulue
1 tasse de farine avec ou sans gluten
(mélange sans gluten suggéré : 2/3 t. sorgho, 1/3 t. fécule de patate et ½ c. thé de xanthane)
¼ c. à thé de poudre à pâte
1/8 c. à thé de sel
½ tasse de M&M, smarties ou autres chocolat

Crémez le beurre avec le sucre, ajoutez la purée de citrouille, puis les autres ingrédients jusqu'aux épices et mélangez bien.

Ajoutez la farine et les autres ingrédients secs (sauf les chocolats) en un tas sur le dessus et mélangez-les un peu ensemble avant de les incorporer au reste du mélange. (Ça c'est ma méthode de paresseuse pour éviter de salir deux bols!)

Terminez en incorporant les M&M ou autres chocolats.

Déposez 12 cuillerées de pâte sur une plaque à biscuit recouverte de papier parchemin et aplatissez à la fourchette.

Cuire 14 à 16 minutes à 350 F.

Les biscuits sont très mous en sortant du four, mais se raffermissent ensuite. 

(Pssst! Cette recette vous rappelle quelque chose? Normal, ce sont mes biscuits Red Velvet qui m'ont servi d'inspiration!)

lundi 4 novembre 2019

Dernier blitz pour la prévente!

Il ne reste que onze jours à la prévente des Six Brumes!

Alors si vous êtes intéressés, c'est le moment de participer et de vous assurer ainsi une livraison régulière de livres dans votre boîte aux lettres tout au long de l'année 2019 et 2020! (Avec un peu de chance, vous pourriez même recevoir mon Chasseur avant Noël ;)

Regardez comme il va être beau!