vendredi 22 décembre 2017

Musique de Noël et meilleurs voeux

C'est pas mon genre de faire dans les sentimentalités ou de flatter mes lecteurs à outrances, mais une fois par année, vous me pardonnerez, hein? Parce que...

Je vous souhaite à tous, chers lecteurs, un merveilleux Noël et les plus joyeuses Fêtes!

En me lisant en format papier, vous m'aidez à gagner ma vie.

En me lisant en format blogue (et en commentant et en m'interrogeant et même en me contredisant!), vous m'encouragez à réfléchir, à me remettre en question et à observer le monde autour de moi.

Ce qui m'aide à écrire de meilleurs textes en format papier.

Qui, je l'espère, rendent votre vie plus belle en vous permettant de vous évader davantage!

Et moi, ça m'aide à payer plus de factures.

Bref, on forme une bonne équipe vous et moi! ;)

Et j'espère qu'on continuera de le faire en 2018!

D'ici là, je vous laisse sur une petite chanson de Noël. L'une des quatre (avec Le Bonhomme Hiver, Petit Papa Noël et Petit Renne au Nez Rouge) qui sont chantées en boucle chez moi (parce qu'à la demande de mon chéri, j'essaie d'éviter toutes celles à connotation religieuse).

Mon beau sapin
Roi des forêts
Que j'aime ta verdure
Quand par l'hiver, bois et guérets
Sont dépouillés de leurs attraits
Mon beau sapin
Roi des forêts
Tu gardes ta parure
Toi que Noël
Planta chez nous
Par les mains de ma mère
Joli sapin, comme ils sont doux
Et tes bonbons et tes joujoux
Toi que Noël
Planta chez nous
En cet anniversaire



(Pssssst : Si vous connaissez d'autres chansons sans mention religieuse, signalez-les en commentaires, je commence à être tannée des quatre même mélodies! lol!)

mercredi 20 décembre 2017

Bilan 2017

S'il y a un aspect du blogue que j'adore, c'est qu'il me donne l'occasion de me livrer à une rétrospective annuelle de mes projets et réalisations... exactement au moment de l'année où j'ai l'impression de ne plus savoir où donner de la tête et où je perds complètement de vue tout ce que j'ai réussi à faire dans les 12 derniers mois pour ne retenir que les trucs à finir!

Je vais donc profiter de l'écriture de ce billet pour prendre une grande respiration, essayer de revenir au calme, puis examiner le déroulement de cette deuxième année en tant que travailleuse autonome (écrivaine 3 jours par semaine... maman le reste du temps).

Premier constat : L'OBJECTIF FINANCIER EST ATTEINT!!! :) :) :)

Je m'étais donné trois ans d'écriture à temps plein pour arriver à gagner 10 000$ par an avec ma plume (en excluant de ce revenu d'éventuels prix et bourses, puisqu'on ne peut pas vraiment tabler sur leur obtention). Eh bien, j'ai réussi (de justesse, mais quand même) dès ma deuxième année! :) D'accord, la plupart de ces revenus sont non-récurrents, mais c'est pas grave, c'est quand même une étape importante qui est franchie.

Mes prochains objectifs seront bien sûr de maintenir ce revenu d'année en année. C'est pas gagné d'avance, mais ça semble faisable. Et avec le coussin financier provenant du Prix Canada-Japon, j'ai du temps pour y arriver.

Deuxième constat : Diversification réussie!

Les droits d'auteur n'étant pas une source de revenus très généreuses et l'obtention d'animations scolaires étant toujours un peu aléatoire (parce que soumise à la coopération des profs, des directions, des commissions scolaires, puis des organismes subventionnaires), j'avais décidé l'an dernier de diversifier un peu mes activités, notamment en allant chercher un peu plus de contrat de rédaction et en donnant davantage d'ateliers. C'est ce que j'ai fait et ça a très bien fonctionné. (Mes revenus provenant de ces sources ont augmenté de 200%!)

J'avais aussi l'intention de développer un volet "conte" afin de pouvoir offrir quelques performances plus théâtrales que didactiques, mais finalement j'ai été trop occupée pour avancer dans cette voie. Pas grave : j'ai continué à faire des recherches et j'ai du matériel en gestation, alors ce n'est que partie remise!

Troisième constat : Publications éparpillées, mais nombreuses

J'ai commencé à écrire ce billet en me disant "Ouin, j'ai quasiment rien publié en 2017".

Or, ce n'est pas tout à fait vrai. Cette année, j'ai publié :
- 1 guide pratique (pas le genre de truc que je pensais écrire dans ma vie! lol!)
- 5 nouvelles (donc une dans un recueil chez Québec-Amérique et l'autre en exclusivité pour les abonnées de la République du Centaure)

Malgré l'absence de roman, ça fait de 2017 une année moyenne en fait de publication (mais celles-ci sont vraiment éparpillées aux quatre coins du spectre littéraire, parce que je me suis amusée depuis quelques temps à quitter ma zone de confort... et que les résultats de mes expériences ont été publiés en même temps! lolol!). J'ai eu des meilleures années, mais il y en a eu des pires. Et il y en aura sans doute d'autres. J'espère cependant que 2018 n'en fera pas partie, même si je n'ai pas encore de publication confirmée. (J'ai rempli quelques commandes, mais je n'ose jamais en parler avant d'avoir reçu des acceptations claires, d'un coup qu'on juge que je n'ai pas livré la marchandise!)

Quatrième constat : Pas assez d'écriture

Trois jours par semaine, c'est vite passé quand l'un d'entre eux sert pour une animation scolaire ou un atelier et qu'un autre est à moitié pris par des tâches ménagères. Ajoutons à ça quelques activités sociales, quelques journées de maladie ou de fatigue intense et, pouf, les trois jours sont passés et j'ai à peine écrit une ligne. Misère!

Qu'à cela ne tienne : j'ai terminé l'un des romans entamés l'an dernier et l'autre, mon roman policier, devrait être terminé avant que la neige ne fonde. J'ai eu plusieurs idées pour des nouvelles et je crois que je vais plancher dessus avant de me lancer dans mon prochain projet de longue haleine.

Cinquième constat : L'auto-édition numérique montre ses limites
Plusieurs amis ont tenté l'auto-édition en numérique dans les dernières années, pour toutes sortes de raisons. Je me suis demandé longtemps si je suivrais le mouvement, mais je suis attachée à mes éditeurs et au bon vieux livre papier... Et plus le temps passe, plus les statistiques montrent que je ne suis pas la seule. Le livre numérique n'a pas connu l'explosion escomptée. Oh, tout le monde trouve ça très pratique, mais les lecteurs continuent d'acheter beaucoup de bouquins traditionnels, réservant le numérique aux revues, journaux, textes courts et, parfois, recueils de nouvelles. Résultat : les ventes ne sont pas au rendez-vous pour les écrivains qui s'étaient aventuré dans les eaux numériques et, cette année, plusieurs, tant au Québec qu'ailleurs, ont montré des signes d'épuisement. (Près de nous, Dominic Bellavance est sans doute celui qui a été frappé le plus durement par les limites du numérique, mais Isa a aussi été un peu échaudée).

Ce n'est donc pas demain la veille que je me lancerai dans l'aventure! Déjà que c'est bizarre de penser que certains abonnés de la République du Centaure peuvent lire sur leurs tablettes un texte de moi que je n'ai jamais vu sous ce format! hihihihihi!

Bref, 2017 aura été une année de consolidation pour moi. J'ai atteint pour la première fois mes objectifs financiers, j'ai préparé du matériel (pour des ateliers et des animations scolaires) qui pourra resservir, j'ai publié un nombre raisonnable de textes... mais je n'ai pas écrit autant que j'aurais voulu.

Je ne sais pas trop ce que 2018 me réserve, mais je sais ce que j'entends essayer d'en tirer! J'vous en parlerai en janvier! ;)

lundi 18 décembre 2017

Paradoxe parental

Être parent d'un bambin, c'est s'ennuyer des rires, de l'odeur et des câlins de ton enfant quand il est pas là...

Puis avoir envie de le réexpédier à la garderie dès la première minute de son retour, parce qu'il fait une crise pour ne pas te faire un câlin, enlever ses bottes, laver ses mains, etc.

O.o

Multipliez l'effet par 100 lorsque Noël est dans moins d'une semaine!!! (D'où le retard de ce billet)

Je vous réécris mercredi pour un bilan de fin d'année, puis le blogue diffusera de la musique de Noël jusqu'en 2018, histoire de me donner le temps de finir ma popotte! (N'ayant plus de maman et de grand-maman, je me rends compte qu'à chaque année je me retrouve à cuisiner en triple, parce que je veux non seulement faire mes recettes traditionnelles à moi, mais aussi les leurs, pour retrouver un peu le goût des Noëls de mon enfance. Et tant qu'à y être, j'adapte tout en version sans gluten, pour que mon chum puisse se régaler aussi... mais c'est looooooong!)

vendredi 15 décembre 2017

Canulars littéraires et incultures

Ah, les canulars littéraires!

Me semble qu'on a droit à un nouveau à tous les cinq ans.

Mis à part les plus célèbres d'entre eux (comme Romain Gary qui gagna un deuxième Goncourt sous le pseudonyme Émile Ajar), la plupart des supposés canulars littéraires reposent sur la volonté de prouver que les éditeurs modernes sont des incultes qui ne publient que des textes "faciles".

Nous avons eu droit à un nouvel épisode récemment. Un homme a envoyé à 19 éditeurs un roman, paru en 1962, d'un auteur Français nobelisé. Six mois après, il a reçu 12 refus (dont un qui se plaignait de phrases sans fin et de personnages mal dessinés) et 7 silences. Sa conclusion :  "Aujourd'hui, c'est le concept de livre jetable qui fait fureur."

Je trouve un peu déplorable que Radio-Canada ait relayé cette histoire sans la critiquer un brin, car plusieurs choses me sautent aux yeux en la lisant :

1- Recevoir un taux de réponse (fussent-elles négatives) de plus de 50% après six mois, dans le contexte actuel du milieu de l'édition, c'est déjà pas si mal. Cela signifie que des lecteurs ont pris la peine de lire au moins une partie du texte.

2- Recevoir une réponse motivée, c'est toujours bon signe : quelqu'un a lu le texte jusqu'au bout. Donc il ne l'a pas rejeté d'amblée sous prétexte qu'il n'était pas "facile". On lui a donné sa chance.

3- Le roman a été publié en 1962, soit il y a 55 ans! Évidemment que le style d'écriture n'est plus au goût du jour! (Les phrases à rallonge, notre monde trépidant les apprécie moins.) Et nos connaissances de la psychologie ayant évolué et s'étant propagées, les chances sont bonnes pour qu'on ne trouve pas que l'auteur dresse un portrait suffisamment juste de ses personnages. (The Rest of the Robots d'Isaac Asimov est paru dans les mêmes années. J'suis pas mal sûre que si Alire en recevait une nouvelle version, ils n'en voudraient pas. Entre autres parce que l'écriture est pénible et que les personnages sont à peine définis!)

4- Le roman ayant déjà été publié (et primé! et l'auteur nobelisé!), les chances sont bonnes pour que les idées soient passées dans l'imagination populaire et qu'elles donnent donc une impression de "déjà lues, déjà vues" à un éditeur, même s'il ne reconnaît pas le texte. Or, les éditeurs cherchent des écrits qui se démarquent, pas qui ressemblent à ce qui existe déjà.

Bref, j'en ai marre de ces supposés canulars qui ne prouvent, tant qu'à moi, que la méconnaissance du milieu littéraire et de la littérature contemporaine de ceux qui s'y livrent.

Non, on ne publierait pas Camus ou Tolkien ou Balzac ou Tolstoï ou Asimov de nos jours. À tout le moins, pas sans une réécriture de fonds en combles. Mais, tant qu'à moi, c'est parce qu'ils vivaient et écrivaient à une autre époque, dont ils étaient le reflet. Ce n'est pas parce que les éditeurs cherchent à imprimer des livres faciles ou jetables (ils rêvent tous que leurs auteurs remportent des gros prix et vendent des milliers de copies pour les siècles à venir). C'est simplement parce que les éditeurs vivent maintenant et qu'ils savent ce qui intéressera le public actuel, car c'est ce qui les intéresse aussi. Je ne crois pas qu'aucun éditeur publie un livre qu'il n'estime pas intéressant et vendeur! Cependant, ce qui intéresse et vend de nos jours n'est pas ce qui intéressait et vendait il y a cinquante ans.

Alors désolez-vous de l'inculture des éditeurs si vous voulez et déplorez un "bon vieux temps" révolu, mais pour ma part je préfère vivre maintenant, écrire maintenant, refléter mon époque et arrêter de penser que c'était mieux avant! (En tant qu'historienne, je vous garantis qu'on vit dans un siècle merveilleux, même si, oui, y'a des trucs qu'on a perdu).

À la limite, si vous voulez vous complaire dans la nostalgie,  écrivez à propos d'un habitant de notre époque qui trouve que c'était donc mieux avant, vous ne manquerez pas de public et je suis sûre que les éditeurs le verront! :p  Qu'est-ce que vous en dites? ;)

mercredi 13 décembre 2017

Relations distantes

Quand je commente les textes de mes amis, de mes participants d'atelier ou des jeunes écrivains que je coach, il m'arrive souvent d'écrire des trucs comme :

Pas d'élision ici. "Je hoche" et non "J'hoche"... Une histoire de h aspiré ou pas, je te laisse vérifier.

ou

Ce verbe-là exige un complément. Parce qu'il est... transitif ou intransitif, cherche si tu veux.

Avec les ans, je constate que j'ai désormais une relation assez distante avec la grammaire et l'orthographe. Il fut une époque où je les fréquentais beaucoup, alors je les connais très bien. Je sais pas mal tout le temps quand quelque chose est mal écrit ou mal accordé. (Cela dit, personne n'est à l'abri d'une inattention!)

Demandez-moi pas c'est quoi la règle par contre! J'm'en souviens plus et j'ai rarement envie d'aller la chercher. J'suis écrivaine, pas réviseure! :p (Vous remarquerez toutefois que j'encourage les autres à se livrer aux fouilles appropriées. C'est de même que j'ai appris à ne plus faire de faute : quand j'en faisais, on me forçait à chercher pourquoi. À la longue, j'ai décidé que ce serait plus simple d'écrire correctement du premier coup! Hihihihihi!)

Et vous, comment vont vos relations avec la grammaire et l'orthographe? ;)

lundi 11 décembre 2017

Varier la syntaxe

Les répétitions de mots sont souvent la bête noire des écrivains. On veut être précis, mais répéter quatre fois "vaisseau spatial" ou "combat" en autant de phrases, ça fatigue un lecteur!

Ce phénomène est connu, alors la plupart des manuels d'écriture parlent de l'importance du vocabulaire et Antidote permet de traquer les répétitions de mots ou même d'obtenir des statistiques de leur utilisation. Alors les écrivains débutants passent souvent beaucoup de temps à polir leur vocabulaire (parfois en abusant d'ailleurs des synonymes approximatifs, parce que non, un pistolet pis un revolver, c'est pas la même chose, même s'il s'agit de deux armes à feu).

Cependant, il me semble que je n'ai pas entendu souvent parler de la syntaxe répétitive. Pourtant, ça énerve encore plus que le vocabulaire identique.

Qu'est-ce que je veux dire? Voici un exemple :

Sally se réveille en sursaut. Elle remarque la musique trop forte qui l'a tirée du sommeil. Elle enfile le peignoir qui traînait sur le sol à côté du lit. Elle se rend jusqu'à sa fenêtre et elle regarde dehors. Elle aperçoit la bande de voyous qui se sont installés sous sa fenêtre et qui fument un joint au son de la musique qui sort de leur vieille radio surdimensionnée. Elle se rappelle en avoir possédé une comme ça lorsqu'elle était petite et qu'elle vivait encore chez ses parents. Elle ne se laisse cependant pas attendrir par la nostalgie. Elle prend son téléphone et appelle la police. Elle veut dormir!

Est-ce que ça vous écorche les yeux? Oui? Sautez le paragraphe suivant. Non? Lisez le paragraphe ci-dessous :

Sally se réveille en sursaut, tirée du sommeil par une musique trop forte. Elle enfile le peignoir qui traînait sur le sol à côté du lit, se rend jusqu'à sa fenêtre et regarde dehors. Une bande de voyous s'est installée sous sa fenêtre pour fumer un joint au son de la musique sortant de leur vieille radio surdimensionnée. Elle en possédait une comme ça lorsqu'elle était petite et vivait encore chez ses parents. Cependant, la nostalgie ne suffit pas à l'attendrir : elle prend son téléphone et appelle la police. Elle veut dormir!

Voilà, vous comprenez ce que je veux dire, maintenant? Vous voyez la différence entre les deux textes? Y'a pas de quoi gagner un GG avec le second passage, mais déjà, en gardant les mêmes idées et presque le même vocabulaire, toutes les phrases ne se ressemblent pas. J'ai joué sur l'ordre des mots, la longueur, le rythme. Les phrases n'ont pas toutes le même nombre de propositions, certaines sont introduites par des passés simples, d'autres par des pronoms relatifs, d'autres par des conjonctions de coordination et j'ai même utilisé un deux points.

De mon point de vue, le deuxième texte me semble largement supérieur au premier. Tout simplement parce que la syntaxe ne se répète plus. (Je crois que ça fait partie d'un bon style d'écriture). Qu'est-ce que vous en pensez? Devrait-on conseiller davantage aux apprentis écrivains de varier leur syntaxe? (Honnêtement, je n'y avais jamais vraiment réfléchi auparavant, parce que je croyais que ça venait tout seul à tout le monde, mais les dernières années m'ont appris, durement, que ce n'est pas le cas!)

vendredi 8 décembre 2017

Me v'là au 21e siècle!

Coudonc, suffisait que j'en parle! lol!

Je sais pas si mon beau-papa a lu mon billet d'hier et décidé de me mettre au défi, mais voilà qu'il vient de m'aider à déverrouiller son vieil appareil mobile (lui, il a désormais un IPhone récent) pour que je puisse l'utiliser à la place de mon flip antédiluvien.

Donc...

Moi qui tiens mon nouveau téléphone intelligent à deux mains comme une mémère

Ben oui : j'suis désormais propriétaire d'un téléphone intelligent! Héhéhé! Attendez-vous à voir plus de photo sur le blogue en 2018! ;) (Et probablement mal cadrées et mal éclairées, avec des filtres bizarres, le temps que je pogne l'habitude...)

Cela dit, les tentations d'être branchée en permanence resteront minces, parce qu'il n'est pas question que je paie pour un forfait de données (ça fitte pas dans mon budget d'écrivaine). Les fonctions intelligentes seront donc limitées au wifi. (Mais ça me donnera quand même accès à Google Map pas mal facilement... Youhouhou! Je vais ptêt enfin arrêter de me perdre partout... Ben quoi, on peut rêver, non? ;)

mercredi 6 décembre 2017

Oser se débrancher

Je n'ai pas de téléphone intelligent.

Pourtant, entre ma télé (qui est branchée sur un ordinateur) et mon ordinateur portable, je suis "branchée" presque 16 heures par jour, Internet, Facebook et les courriels toujours accessibles en un clic.

Accessibles, mais pas envahissants, car j'ai depuis longtemps désactivé toutes les fenêtres d'alerte qui me dérangeaient dans ma concentration (et menaçaient de faire planter mes ordinateurs, qui ne sont jamais de la dernière jeunesse).

Et de temps en temps, au moins une fois par semaine, souvent plus, je me débranche. Que ce soit de manière forcée, parce que je pars pour un salon ou une journée d'animation scolaire (auquel cas, je traîne mon vieux cellulaire sans accès Internet, un livre et un carnet de notes) ou de manière volontaire, le temps d'un après-midi ou d'une soirée, pour aller courir, marcher, faire du yoga, manger avec un ami ou simplement pour lire un livre.

Pour moi, c'est tout naturel. Ces moments loin de l'hyperconnectivité, loin des réseaux sociaux virtuels, je sens qu'ils me permettent de me ressourcer, de me calmer. D'observer mon environnement au lieu de regarder un écran. De regarder les gens vivre et de les imaginer en personnage...

Récemment, je suis tombée sur un article qui incitait les gens à "oser se débrancher". Et ce ne sont pas les bienfaits (baisse du stress, allongement de la durée de la concentration) des déconnections qui m'ont frappée, mais plutôt le fait que, pour beaucoup de gens, ces moments "hors-ligne" n'existent plus depuis longtemps.

Ouf! Je suis soudain heureuse d'être trop pauvre pour me payer un téléphone dernier cri avec forfait de données...

D'ailleurs, cherchez moi pas aujourd'hui : je m'en vais dîner avec un ami, puis faire un peu d'observation de l'homo consumericus dans son habitat naturel (c'est-à-dire un centre d'achat en période des Fêtes! hihihihi!), le tout, loin d'Internet.

lundi 4 décembre 2017

Le 24 ou le 25?

Tsé, t'es en couple avec un homme depuis des années, tu le maries, tu lui fais un enfant, tu penses tout connaître de lui et, tout d'un coup, la surprise te tombe dessus...

Il est un adepte de la visite du Père Noël et du déballage de cadeaux le 24 décembre!!!

Sacrilège!

...

Bon, j'arrête de déconner! lol! Plus sérieusement, cette année, comme notre puce est embarquée à fond dans la magie de Noël, mon chum et moi nous sommes rendus compte qu'on a grandi avec des traditions des Fêtes diamétralement opposées.

Chez lui, quand il est était tout-petit, le Père Noël venait leur rendre visite le 24 au soir et il leur apportait leurs cadeaux.

Chez moi, le 24 au soir, on laissait du lait et des biscuits sous le sapin et on se réveillait le 25 pour découvrir les cadeaux laissés par le Père Noël. (Et la veille du Jour de l'An on allait chez ma grand-maman maternelle pour recevoir d'autres cadeaux, nos "étrennes", ouvertement offerts par les membres de notre famille, mais ça c'est une autre histoire.)

Mon chum n'a jamais laissé du lait et des biscuits au Père Noël. Pour ma part, je n'ai jamais vu mon père ou un de mes oncles se déguiser en Père Noël et tenter de nous faire croire qu'il était "le vrai".

Comme le souper du 24 décembre aura lieu dans notre maison cette année et que ma fille et mes neveux seront là, mon chéri et moi avons réfléchi... Allions-nous investir dans un costume de Père Noël et essayer de duper la vigilance des enfants pour leur remettre leurs cadeaux après le souper ou allions-nous plutôt instaurer avec notre puce le rituel du lait et des biscuits?

En faveur du Père Noël en chair et en os le 24 au soir, il y avait les arguments suivants :
- relation privilégiée avec le Père Noël et donc magie décuplée

Les arguments contre étaient plutôt d'ordre pratique :
- oblige les enfants à se coucher plus tard (ma puce tombe de sommeil vers 19h, alors qu'on n'a pas toujours terminé le souper!)
- ils ne peuvent pas jouer longtemps avec les jouets qu'ils viennent de déballer
- le risque qu'un enfant s'aperçoive de la supercherie est grand (surtout que ma fille est plutôt brillante et que ma maison n'est pas vraiment conçue pour qu'un adulte puisse sortir en douce et revenir costumé) et ça scrapperait assez vite la magie
- les plus jeunes ou les timides pourraient piquer une crise en voyant le barbu

D'un autre côté, la coutume des cadeaux arrivés par magie le 25 décembre au matin présentait bien des avantages (surtout pour les parents!) :
- incite les enfants excités à aller dormir de bonne heure le 24 (pour que le Père Noël puisse passer) et permet donc aux adultes de finir de manger en paix
- le petit rituel du lait et des biscuits est dépeint dans plusieurs livres et émissions de télévision, ce qui provoque beaucoup d'enthousiasme de la part des enfants
- la magie est pas mal impossible à scrapper (à moins que les parents oublient de mettre les cadeaux sous l'arbre en allant se coucher...)
- au matin, une fois les cadeaux déballés, on a tout notre temps pour en profiter

Pour toutes ces considérations, on a donc opté pour "ma" tradition de Noël pour cette année. Le 24, les enfants recevront les cadeaux offerts par les grands-parents (parce qu'on a déjà expliqué à ma puce que le Père Noël donne des cadeaux, mais les autres gens aussi). Toutefois, on ne ferme pas la porte à la possibilité que le Père Noël fasse une visite-surprise lors d'une année prochaine.

C'est comique, mais toute ces discussions autour de l'organisation du 24 et 25 décembre m'ont rappelé mes découragements quand j'ai commencé à étudier la mythologie et le folklore. Je cherchais toujours "la vraie version" et j'étais désorientée devant toutes les variantes qui existaient. Maintenant que je dois composer de première main avec la mythologie et le folklore entourant Noël, je comprends très bien comment toutes ces différences ont pu éclore et prospérer!

Et vous, comment ça se passe/ se passera/ se passait Noël chez vous? Et, surtout, les cadeaux, c'est le 24 ou le 25?

vendredi 1 décembre 2017

Bilan des projets et objectifs (3)

Donc, cette année, je voulais essayer de garder les yeux fixés sur mes objectifs établis en janvier... Comme il me reste un mois pour les compléter, voyons où est-ce que j'en suis... 

Cette année, mes objectifs sont : 

1 - Compléter l'écriture de mes deux romans en cours

Hum... Bon, les deux romans ont été complétés... Seulement, le premier se cherche toujours un éditeur (la prochaine fois que je parlerai de faire un truc réaliste, rappelez-moi donc que je suis une inconnue dans ce milieu-là et que je risque d'attendre longtemps les réponses, positives ou négatives!!!) et le deuxième a besoin de pas mal de retravail. Entre les commandes, les ateliers, les animations et les préparatifs des Fêtes, je vois pas comment je vais réussir à le terminer avant 2018. Enfin, au moins j'ai un premier jet et un plan assez clair des modifications à effectuer...

 2 - Passer plus de temps avec mon chum

Vive Netflix! lol! Mine de rien, suivre une série télé, ça nous donne une bonne excuse pour se coller une heure par soir. Et si, parfois, on pause l'épisode pour se mettre à jaser de tout et de rien, ben c'est pas grave! En plus, la puce s'est remise à s'endormir assez rapidement, alors ça fait plusieurs fois qu'on se fait des soupers tardifs en amoureux. A défaut de sortir (ce qui est toujours compliqué avec mon chum de toute manière), ça nous donne au moins quelques moments spéciaux en couple.

3- Me remettre régulièrement aux arts martiaux 

Ahahah! Entre les maux de dos de mon chum, ma grippe-extinction-de-voix et les inévitables imprévus de la vie (une réunion pour moi un soir, un 5 à 7 de travail pour mon chum), voilà un mois que j'ai pas fait d'arts martiaux! Une chance que je suis plus assidue au yoga et que c'est un pas pire entraînement!

4- Développer mes contacts pour les animations scolaires

J'ai fait plus d'animations scolaires que je l'aurais espéré cette année! (Tellement en fait que je commence à m'ennuyer de l'écriture!!!) Reste à voir si les contacts noués déboucheront sur des activités récurrentes.

5- Préparer du matériel pour donner davantage d'ateliers

J'ai maintenant deux animations bien structurées, avec support visuel (un détecteur de mensonge et une présentation de la civilisation japonaise féodale), du matériel pour donner des séries d'atelier à divers publics et des projets de création collective! Oh et j'ai écrit une nouvelle qui pourrait assez facilement devenir un conte. Bref, ça prend forme!

6- Assurer la promotion de mes trucs qui sortiront dans l'année

Si vous savez pas que "Écrire et publier au Québec" et "Horrificorama" sont sortis récemment, je crois que vous ne savez pas lire! Hihihihi! Heureusement, je vais pouvoir mettre un peu la pédale douce sur l'auto-promotion en janvier et février, car... ben j'ai pu rien de prévu! Comme je disais, j'ai presque rien écrit dans les derniers mois, trop prise par mes "activités connexes". 


Qu'à cela ne tienne, je vais essayer de commencer 2018 en lion côté rédaction! :)

Et vous, les objectifs annuels, ils sont en bonne voie d'être complétés ou pas?