Désolée pour le silence de vendredi : j'avais oublié de mettre un billet de blogue en ligne, avant de partir à Sherbrooke assister à une formation sur "L'éthique et la liberté dans la création littéraire" avec Mathilde Barraband, qui dirige le groupe de recherche "L'art en procès" et Véronyque Roy, une avocate et doctorante en droit.
C'était absolument passionnant!
Ça m'a non seulement confirmé que j'avais bien fait mes recherches quand j'ai préparé mon billet de blogue sur le sujet de l'heure, mais ça m'a aussi éclairci les trucs qui me restaient obscurs (notamment que des clauses ont été ajoutées en 2005, soit après l'arrêt Sharpe souvent cité, et qui pourraient restreindre la défense artistique). Ouf, ce procès-là n'est pas gagné (mais on peut avoir de l'espoir).
On a aussi parlé des différentes formes de censure (celle qui s'exerce de nos jours est citoyenne et économique, deux formes insidieuses, certes, mais beaucoup moins étouffantes que les formes étatiques). De l'impression (fausse) qu'on ne peut plus rien dire.
Et des lois qui gouvernent l'utilisation de citations, ainsi que de l'apparence et du nom des personnes réelles. Beaucoup de gros bon sens là-dedans (oui, oui, même si on parle de lois! hihihihi!), mais d'apprendre les critères sur lesquels les tribunaux se basent pour rendre leurs décisions va me permettre de faire une meilleure "gestion du risque" (puisque oui, créer en s'inspirant du réel, même de loin, implique toujours un risque). Traduction : j'peux en prendre un peu plus! :p
Au milieu de tout ça, j'ai (évidemment) eu des idées pour quelques histoires! (Qui a dit que le cadre légal, éthique et moral limitait la créativité? ;)
Ce qui m'a le plus étonnée? Après toutes les plaintes de censure entendues ces derniers mois, on n'était que quatorze à la formation!
lundi 27 janvier 2020
mercredi 22 janvier 2020
Découvertes minimalistes (1)
Le tri de nos possessions, entamé depuis Noël, se poursuit... et me permet de faire certaines découvertes.
Premièrement, une fois que je me suis avoué à moi-même que je préférais découvrir des nouveaux livres plutôt que relire la plupart de mes vieilleries, ce fut beaucoup plus facile de vider mes bibliothèques. J'ai gardé des bouquins de référence, des classiques que je risque de relire ou de consulter, des séries non encore achevée, des trucs que je voudrai faire découvrir à des amis ou à ma puce... et pour le reste, bye bye. Résultat : je suis passée de cinq bibliothèques qui débordaient à trois, plutôt aérées. J'y ai même réservé deux tablettes pour ma production personnelle et mes exemplaires d'auteurs.
Deuxièmement, je me rendue compte de la quantité de plats, vaisselles et autres cossins de cuisine qui encombraient mes armoires! Pourquoi aurais-je trié par le passé? J'avais amplement d'espace! (Ma cuisine est immense, ça avait d'ailleurs mon coup de coeur lorsqu'on avait acheté la maison). Et puis, ma puce aurait besoin d'un trousseau un jour... Mais j'ai bien rit en ouvrant certaines armoires et en constatant que je n'y utilisais régulièrement qu'un seul plat! Minimaliste, moi? Encore du chemin à faire mettons. Voyons le bon côté des choses : Vincent n'aura pas à s'acheter grand chose pour équiper sa future cuisine, on avait déjà presque tout en double!
Troisièmement, en vidant un garde-robe qui contenait surtout du linge d'enfant trop petit, j'ai découvert que je possédais un manteau de duvet, longueur trois quart, pratiquement neuf. Je l'avais acheté juste avant de tomber enceinte de ma puce et jamais reporté depuis! Avec les températures polaires des derniers jours, parlez-moi d'une découverte qui m'enchante! (J'aurais voulu l'avoir lorsque j'ai marché jusqu'à la librairie Saga l'autre soir! brrrrrr!)
Quatrièmement, savez-vous le volume que ça occupe, 20 ans de boutons, lacets et agrafes supplémentaires fournis avec les vêtements de deux personnes et gardés au cas où? Une boîte à chaussure. Une grande. Pleine! O.o Je pouvais bien trouver qu'il n'y avait plus de place dans mon armoire de couture!
Ouf! Et dire que le tri se poursuit! On est déjà allé porter 4 boîtes de livres, 2 boîtes de vaisselle, 1 boîte de jouets et plusieurs poches de vêtements au centre de dons le plus près de chez nous. O.o
Prochaine étape : le matériel de plein air...
lundi 20 janvier 2020
Une belle soirée!
Samedi soir, je participais à la soirée "Sagas d'un soir/ One night of Sagas" qui soulignait l'ouverture de la Librairie Saga Bookstore dans son local temporaire (au 5835 rue Sherbrooke Ouest, soit le local du MKRLAB, si jamais l'envie vous prenait d'aller bouquiner dans une librairie qui se spécialise dans la littérature de genre, tant en français qu'en anglais : si si, une librairie vraiment bilingue!).
Ce fut une superbe soirée! Le propriétaire de la librairie (Mathieu Lauzon-Dicso pour ne pas le nommer) avait invité une dizaine d'auteurs à venir lire des textes courts ou des extraits de roman. J'étais contente d'être du nombre. En plus, je passais en deuxième, juste après Patrick Senécal. Je m'étais dit que c'était parfait : les gens auraient encore de l'attention, mais pas trop, parce qu'une partie d'entre eux seraient occupés à épier les faits et gestes de Patrick, et je pourrais y aller avec un texte un peu trash, ça ne surprendrait personne. Si on se souvenait de moi, en bien comme en mal, ce serait comme de "la fille qui a lu après Patrick". Je ne risquais donc pas grand chose et je me suis présentée là-bas sans trop de stress, armée d'un texte un peu expérimental (une narration en "nous") écrit pour un atelier.
Malheureusement pour moi, un virus ayant terrassé Patrick Senécal, je me suis retrouvée propulsée en ouverture de la soirée. O.o
Euh... une chance que je cache bien mon stress!
Je ne peux pas m'empêcher de trouver que tous ceux qui sont passé après moi avaient des meilleurs textes que le mien, mais bon, je ne me changerai pas, hein? Hihihihihi! (Et j'ai vraiment très hâte de lire le web comic de Dimani Mathieu Cassendo, sa lecture de BD a capella m'ayant enchantée.)
En tout cas, vivement la prochaine soirée du genre! (Et si la vie me laisse souffler, la prochaine fois je pourrai vous en avertir à l'avance, histoire que vous veniez faire un tour! ;) )
Je sens qu'on aura bien du plaisir autour de cette librairie-là! :D
Ce fut une superbe soirée! Le propriétaire de la librairie (Mathieu Lauzon-Dicso pour ne pas le nommer) avait invité une dizaine d'auteurs à venir lire des textes courts ou des extraits de roman. J'étais contente d'être du nombre. En plus, je passais en deuxième, juste après Patrick Senécal. Je m'étais dit que c'était parfait : les gens auraient encore de l'attention, mais pas trop, parce qu'une partie d'entre eux seraient occupés à épier les faits et gestes de Patrick, et je pourrais y aller avec un texte un peu trash, ça ne surprendrait personne. Si on se souvenait de moi, en bien comme en mal, ce serait comme de "la fille qui a lu après Patrick". Je ne risquais donc pas grand chose et je me suis présentée là-bas sans trop de stress, armée d'un texte un peu expérimental (une narration en "nous") écrit pour un atelier.
Malheureusement pour moi, un virus ayant terrassé Patrick Senécal, je me suis retrouvée propulsée en ouverture de la soirée. O.o
À lire devant cette gang de monde là! :-O |
Preuve à l'appui! |
En tout cas, vivement la prochaine soirée du genre! (Et si la vie me laisse souffler, la prochaine fois je pourrai vous en avertir à l'avance, histoire que vous veniez faire un tour! ;) )
Je sens qu'on aura bien du plaisir autour de cette librairie-là! :D
lundi 13 janvier 2020
J'ai survécu!
J'ai survécu à 48 heures sans wifi!
Mais en fait, il y avait du wifi. Suffisait, pour l'obtenir, de marcher deux kilomètres dans la neige, le froid et le grésil.
Bah, pour la banlieusarde piétonne que je suis, c'est juste une marche de santé (je crois que le dépanneur est situé plus loin de ma maison). Je me suis quand même retenue : je ne l'ai effectuée que trois fois en deux jours.
... En vain, d'ailleurs : l'agent d'immeuble a attendu mon retour à la maison dimanche soir pour me prévenir que mon offre d'achat était acceptée!
*Insérez ici une danse de la joie*
Ouf! Me voilà donc en bonne voie d'obtenir le condo que je désirais, dans le quartier que je convoitais (le même quartier, en fait, mais plus proche du dépanneur ci-haut mentionné). Un stress de réglé!
Étape suivante: vendre la maison. Pour ça, faut la désencombrer, la faire briller, la photographier... Bon, je vous laisse, j'ai du pain sur la planche!
Mais en fait, il y avait du wifi. Suffisait, pour l'obtenir, de marcher deux kilomètres dans la neige, le froid et le grésil.
Bah, pour la banlieusarde piétonne que je suis, c'est juste une marche de santé (je crois que le dépanneur est situé plus loin de ma maison). Je me suis quand même retenue : je ne l'ai effectuée que trois fois en deux jours.
... En vain, d'ailleurs : l'agent d'immeuble a attendu mon retour à la maison dimanche soir pour me prévenir que mon offre d'achat était acceptée!
*Insérez ici une danse de la joie*
Ouf! Me voilà donc en bonne voie d'obtenir le condo que je désirais, dans le quartier que je convoitais (le même quartier, en fait, mais plus proche du dépanneur ci-haut mentionné). Un stress de réglé!
Étape suivante: vendre la maison. Pour ça, faut la désencombrer, la faire briller, la photographier... Bon, je vous laisse, j'ai du pain sur la planche!
vendredi 10 janvier 2020
FOMO
Voilà quelques mois, mon amie Mariane (aka Prospéryne) a décidé de nous organiser une retraite d'écriture d'une fin de semaine.
Le plan : un chalet, six écrivains, six ordinateurs portables, du vin, de la bonne bouffe et aucune pression ou consigne. Ce ne serait pas un atelier, mais un moment pour s'éloigner du quotidien et écrire librement.
J'avais accepté avec enthousiasme, contente de m'offrir l'occasion de décrocher. Et ça, c'était avant ma séparation et tout ce que ça implique. Mettons que l'envie de mettre la vie sur pause est décuplée en ce moment...
Sauf que, j'avais pas noté un "petit" détail à propos de notre chalet : il n'a pas d'accès Internet.
48 heures. Je vais passer 48 heures sans Internet! O_o Impossible de faire des recherches en écrivant, de recevoir des photos de ma puce, de regarder les nouvelles ou de clavarder avec les amis qui ne seront pas au chalet. Impossible aussi de savoir ce qu'il advient de l'offre d'achat que j'ai faite hier sur un condo absolument parfait pour moi et ma puce!!! (Hiiiiiiiiiiii!!!)
Ok, je dois admettre, j'angoisse un peu là! Je ne me souviens pas de la dernière fois que j'ai été coupée d'Internet (j'ai failli écrire "du monde") aussi longtemps!
Si vous me trouvez intense, sachez que ce phénomène d'angoisse devant la déconnexion a un nom : FOMO (Fear Of Missing Out/ Peur de Manquer Quelque Chose).
Faut croire que j'aurai pas le choix de m'en soigner en fin de semaine! Je vais compter sur mon yoga pour m'aider. Seul problème : normalement je fais mon yoga en suivant des vidéos Youtube. O_o
Ouf, ça s'annonce comme un long 48 heures! hihihihihi! De retour lundi (si j'ai survécu!)
Le plan : un chalet, six écrivains, six ordinateurs portables, du vin, de la bonne bouffe et aucune pression ou consigne. Ce ne serait pas un atelier, mais un moment pour s'éloigner du quotidien et écrire librement.
J'avais accepté avec enthousiasme, contente de m'offrir l'occasion de décrocher. Et ça, c'était avant ma séparation et tout ce que ça implique. Mettons que l'envie de mettre la vie sur pause est décuplée en ce moment...
Sauf que, j'avais pas noté un "petit" détail à propos de notre chalet : il n'a pas d'accès Internet.
48 heures. Je vais passer 48 heures sans Internet! O_o Impossible de faire des recherches en écrivant, de recevoir des photos de ma puce, de regarder les nouvelles ou de clavarder avec les amis qui ne seront pas au chalet. Impossible aussi de savoir ce qu'il advient de l'offre d'achat que j'ai faite hier sur un condo absolument parfait pour moi et ma puce!!! (Hiiiiiiiiiiii!!!)
Ok, je dois admettre, j'angoisse un peu là! Je ne me souviens pas de la dernière fois que j'ai été coupée d'Internet (j'ai failli écrire "du monde") aussi longtemps!
Si vous me trouvez intense, sachez que ce phénomène d'angoisse devant la déconnexion a un nom : FOMO (Fear Of Missing Out/ Peur de Manquer Quelque Chose).
Faut croire que j'aurai pas le choix de m'en soigner en fin de semaine! Je vais compter sur mon yoga pour m'aider. Seul problème : normalement je fais mon yoga en suivant des vidéos Youtube. O_o
Ouf, ça s'annonce comme un long 48 heures! hihihihihi! De retour lundi (si j'ai survécu!)
mercredi 8 janvier 2020
À faire
- trier les possessions
- donner ou vendre les possessions inutiles mais encore bonnes
- recycler/jeter les autres
- ne pas oublier le jour du recyclage, parce que le bac déborde!
- mettre la maison en vente
- placer la maison pour les photos et visites
- ranger la maison (tâche perpétuelle)
- magasiner des condos en photo
- aller visiter des condos en personne
- mesurer les meubles existants pour voir s'ils entrent dans les condos
- magasiner de nouveaux meubles parce que plusieurs n'entrent pas
- choisir le lieu où je vais habiter pour les dix prochaines années (parce que tant qu'à m'installer...)
- préparer la fin de semaine au chalet
- écrire
- manger
- faire mon yoga
- jouer avec ma puce
- ne pas angoisser à propos d'une guerre États-Unis vs Iran
- prévoir un billet de blogue... ah, oups! :p
- donner ou vendre les possessions inutiles mais encore bonnes
- recycler/jeter les autres
- ne pas oublier le jour du recyclage, parce que le bac déborde!
- mettre la maison en vente
- placer la maison pour les photos et visites
- ranger la maison (tâche perpétuelle)
- magasiner des condos en photo
- aller visiter des condos en personne
- mesurer les meubles existants pour voir s'ils entrent dans les condos
- magasiner de nouveaux meubles parce que plusieurs n'entrent pas
- choisir le lieu où je vais habiter pour les dix prochaines années (parce que tant qu'à m'installer...)
- préparer la fin de semaine au chalet
- écrire
- manger
- faire mon yoga
- jouer avec ma puce
- ne pas angoisser à propos d'une guerre États-Unis vs Iran
- prévoir un billet de blogue... ah, oups! :p
mercredi 1 janvier 2020
Résolutions et objectifs 2020
Dans les débuts du blogue, soit à la décennie précédente (hihihihi! désolée, l'historienne aime les changements de date marquant), je profitais de mon premier billet de janvier pour prendre des résolutions. Des bonnes vieilles résolutions bien contraignantes et culpabilisantes, que je ne tenais évidemment jamais.
Depuis quelques années, je me suis plutôt mise à me fixer des objectifs. Des espèces de lignes directrices pour l'année. J'aime bien ça. J'y reviens en cours d'année et ça m'aide à ajuster le tir. Ça permet de faire évoluer ma vie professionnelle et personnelle, un pas à la fois, une année après l'autre.
Seul problème... Eh bien cette année 2020 va présenter pour moi un renouveau total. Par moments, c'est enivrant et j'ai juste envie de me précipiter en avant pour tout découvrir : nouvelle vie, nouvelles possibilités, nouvelles inspirations... À d'autres, j'ai plutôt le goût de hurler de terreur et d'aller me réfugier sous une doudou, dans le fond d'un garde-robe, après avoir fermé à clef toute les portes de la maison (on est jamais trop prudente!).
"On verra" est la phrase que j'ai répétée le plus souvent dans les derniers mois.
Quand est-ce que je vais déménager? On verra.
Où vais-je vivre? On verra.
La pension alimentaire calculée suffira-t-elle? On verra.
L'arrangement de garde avec Vincent conviendra-t-il? On verra.
Comment est-ce que ça va aller, seule avec la puce au quotidien? On verra.
Vais-je arriver à me débrouiller à pied ou en bus dans ma banlieue conçue pour une voiture? On verra.
Est-ce que je pourrai subvenir à nos besoins avec mes revenus d'écrivaine? On verra.
Quand est-ce que la commission scolaire où je suis allée faire des animations en novembre va me payer? On verra.
Est-ce que quelqu'un va finir par vouloir publier mon roman policier? On verra.
Trouverai-je un jour une autre personne pour partager ma vie? On verra.
(Sachant que mes talents pour le flirt et la séduction datent du siècle dernier - oui, oui, la dernière fois que j'ai été célibataire, c'était en 1999, vous avez bien lu - ce dernier item est un peu angoissant, mais bon... On verra, hein?)
Arrrgggg! Pour une fille qui est habituée de planifier des mois d'avance ses engagements professionnels et personnels, mettons que ça fait beaucoup, beaucoup, d'incertitudes, qui s'ajoutent à tous les imprévus normaux de la vie d'une mère et d'une travailleuse autonome.
Donc, en 2020, mon objectif est de... voir venir et m'adapter.
Et, pour m'aider dans le processus, me remettre au yoga quotidien.
Je prévois aussi soigner mon réseau social et mes amitiés, parce que j'ai des amis qui ont beaucoup donné dans les derniers mois et je compte bien leur rendre la pareille.
Finalement, je vais continuer d'appliquer les préceptes du minimalisme. C'est-à-dire de ne garder que les trucs fréquemment utilisés ou qui me rendent heureuse. Ces principes m'ont d'ailleurs permis de trier mes bibliothèques et de me défaire de la moitié de mes livres sans trop de douleur. J'ai gardé seulement ce que je pense réellement relire ou consulter.
Pour le reste, les publications, le logis, ma puce, les finances, etc... vous avez deviné?
On verra.
J'espère juste que j'aurai beaucoup de beau à voir. ;) Et je vous en souhaite autant.
Bonne année à vous tous! Bienvenus dans les années 20! ;)
Depuis quelques années, je me suis plutôt mise à me fixer des objectifs. Des espèces de lignes directrices pour l'année. J'aime bien ça. J'y reviens en cours d'année et ça m'aide à ajuster le tir. Ça permet de faire évoluer ma vie professionnelle et personnelle, un pas à la fois, une année après l'autre.
Seul problème... Eh bien cette année 2020 va présenter pour moi un renouveau total. Par moments, c'est enivrant et j'ai juste envie de me précipiter en avant pour tout découvrir : nouvelle vie, nouvelles possibilités, nouvelles inspirations... À d'autres, j'ai plutôt le goût de hurler de terreur et d'aller me réfugier sous une doudou, dans le fond d'un garde-robe, après avoir fermé à clef toute les portes de la maison (on est jamais trop prudente!).
"On verra" est la phrase que j'ai répétée le plus souvent dans les derniers mois.
Quand est-ce que je vais déménager? On verra.
Où vais-je vivre? On verra.
La pension alimentaire calculée suffira-t-elle? On verra.
L'arrangement de garde avec Vincent conviendra-t-il? On verra.
Comment est-ce que ça va aller, seule avec la puce au quotidien? On verra.
Vais-je arriver à me débrouiller à pied ou en bus dans ma banlieue conçue pour une voiture? On verra.
Est-ce que je pourrai subvenir à nos besoins avec mes revenus d'écrivaine? On verra.
Quand est-ce que la commission scolaire où je suis allée faire des animations en novembre va me payer? On verra.
Est-ce que quelqu'un va finir par vouloir publier mon roman policier? On verra.
Trouverai-je un jour une autre personne pour partager ma vie? On verra.
(Sachant que mes talents pour le flirt et la séduction datent du siècle dernier - oui, oui, la dernière fois que j'ai été célibataire, c'était en 1999, vous avez bien lu - ce dernier item est un peu angoissant, mais bon... On verra, hein?)
Arrrgggg! Pour une fille qui est habituée de planifier des mois d'avance ses engagements professionnels et personnels, mettons que ça fait beaucoup, beaucoup, d'incertitudes, qui s'ajoutent à tous les imprévus normaux de la vie d'une mère et d'une travailleuse autonome.
Donc, en 2020, mon objectif est de... voir venir et m'adapter.
Et, pour m'aider dans le processus, me remettre au yoga quotidien.
Je prévois aussi soigner mon réseau social et mes amitiés, parce que j'ai des amis qui ont beaucoup donné dans les derniers mois et je compte bien leur rendre la pareille.
Finalement, je vais continuer d'appliquer les préceptes du minimalisme. C'est-à-dire de ne garder que les trucs fréquemment utilisés ou qui me rendent heureuse. Ces principes m'ont d'ailleurs permis de trier mes bibliothèques et de me défaire de la moitié de mes livres sans trop de douleur. J'ai gardé seulement ce que je pense réellement relire ou consulter.
Pour le reste, les publications, le logis, ma puce, les finances, etc... vous avez deviné?
On verra.
J'espère juste que j'aurai beaucoup de beau à voir. ;) Et je vous en souhaite autant.
Bonne année à vous tous! Bienvenus dans les années 20! ;)
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