jeudi 27 février 2014

En route pour Gatineau!

C'est le salon du livre de l'Outaouais en fin de semaine.

À mon programme :
- lever ben trop de bonne heure samedi matin
- navette vers Gatineau
- heures de signature
- dîner avec Ariane (on se promet ça depuis deux ans)
- placotage avec Isa (avec qui je partage un salon pour la première fois)
- heures de signature
- souper avec Gen, mon homonyme, qui m'héberge pour la nuit
- heures de signature du dimanche
- retour en voiture avec mon homonyme au volant

Ouf! J'avais être brûlée lundi moi!

Si vous passez par Gatineau, vous viendrez me dire allo! :)

mercredi 26 février 2014

Question d'ongles d'orteil

Depuis quelques semaines, je suis des cours d'aquaforme prénatale (affectueusement rebaptisés "aquabedaine" ou "cardio-béluga").

Selon mon observation, la vingtaine de futures mamans inscrites à ces cours se partage en deux catégories : les filles normales qui portent des maillots de maternité et les super-woman qui arrivent maquillées, avec des boucles d'oreilles et qui exibent leurs nouvelles formes dans des bikinis trop petits (du maquillage pour un cours qui se passe en piscine!?!).

Mais bon, comme on partage toutes certaines réalités (du genre la difficulté grandissante à nous plier en deux), des liens se créent et ça jase pas mal.

Hier soir, après le cours, dans les vestiaires, la conversation portait sur le nombre de teintures ou permanentes qu'il est sécuritaire de recevoir pendant la grossesse (et moi je m'habillais en silence, parce que j'ai réglé la question des teintures depuis longtemps avec mes shampooings colorants). Le consensus fut finalement qu'il n'était pas nécessaire d'espacer les rendez-vous chez la coiffeuse, deux ou trois fois pendant la grossesse ne posant pas de problème (ah? faut aller chez la coiffeuse si souvent que ça?).

Notre maman-d'expérience, qui a déjà deux enfants, nous a alors mise en garde : "Par contre, cassez-vous pas la tête pour vous faire teindre les cheveux juste avant l'accouchement. Vos cheveux vont être horribles pendant des mois après de toute façon. J'vous suggère plutôt de faire rafraîchir votre pédicure une semaine avant votre date d'accouchement prévue. Comme ça, vous aurez de beaux orteils à l'hôpital et vous vous sentirez jolie malgré tout le reste."

Au moment où je me disais que c'était le conseil le plus ridicule que j'aie jamais entendu (j'me souviens pas m'être déjà sentie laide ou jolie à cause de l'état de mes ongles d'orteil), toutes les autres futures mamans présentes ont gravement hoché la tête. "Ah oui, c'est une bonne idée ça" ai-je entendu répéter.

C'est alors que j'ai baissé la tête et que j'ai regardé les pieds de mes compagnes. Filles normales ou future super-woman, toutes avaient les ongles d'orteil peints, dans une variété de couleurs, à divers stade de repousse ou d'écaillage. Toutes, sauf moi, évidemment. Les seuls qualificatifs qui s'appliquent à mes ongles, c'est "courts" et "propres".

Coudonc, j'ai-tu manqué le mémo au sujet des pédicures? C'est-tu obligatoire pour les femmes passé 25 ans? (J'espère que non, j'suis sûre que ça coûte cher!)

mardi 25 février 2014

Alibis #49

Le Alibis #49 présente une superbe couverte style « film noir » qui m’a tout de suite mise en appétit. (Moi vous savez, les histoires où la fille cause le trouble, j’les adore! ;)

Le numéro s’ouvre avec « Précoce Vocation » du mystérieux Paul Scadera (si vous savez pas encore c’est qui, z’avez qu’à saouler un des éditeurs de la revue au prochain Boréal! ;). Le style était intéressant (c’est devenu rare les textes en « tu ») et le propos fait à la fois sourire et frissonner. On a presque envie de demander à l’auteur une suite vingt ans plus tard, histoire de voir où le personnage en sera.

Suit « Jeu de patience » d’Isabelle Lauzon, une réédition que j’ai eu plaisir à relire (j’avais fait partie des rares personnes à avoir vu l’original publié chez Moebius). Pendant tout le texte, on contemple avec malaise les raisonnements et agissements de l’héroïne et on se demande à quel point les choses vont déraper…  Réponse : salement!

J’ai adoré la prémisse de « God, gold & guns » d’André Jacques, quoique le titre m’ait fait tiquer. Alors que la revue se fait un point d’honneur à n’utiliser que des titres en français, l’anglais de celui-ci ne m’a pas paru particulièrement justifié… Mais bon, passons. On suit donc les aventures d’une escorte et voleuse qui dérobera un ordinateur auquel elle n’aurait jamais dû toucher. L’intrigue est classique, mais la personnalité de la voleuse lui apporte ses touches de couleur.

« Double Jeu » de Mathieu Croisetière utilise avec brio un style d’écriture familier et un rythme rapide, pour établir une atmosphère glauque à souhait. J’ai cependant trouvé que la chute finale était un peu grosse. C’est toujours le problème avec les textes à chute : si le lecteur se fait prendre, il applaudit, mais s’il est moindrement sceptique ou, pire, s’il l’a vue venir, ben il sera un peu déçu.

La section des fictions de ce numéro se termine avec « L’étrangleur aux mains d’acier » de Maxime Houde, une aventure de son héros fétiche Stan Coveleski, à l'époque où celui-ci était encore enquêteur. Je suis pas toujours une fan de Maxime Houde, mais là je dois avouer que l'ambiance du Montréal des années 40 et l'enquête méthodique menée par le personnage, qui essaie de retrouver un étrangleur de femmes, m'a totalement accrochée.

L'habituel cortège d'articles, entrevues et critiques suit les fictions. Tout est intéressant, mais rien ne m'a particulièrement marquée, sauf la chronique Camera Obscura, où Christian Sauvé fait une réflexion sur la violence et la façon que le cinéma a de la dépeindre. Réflexion que j'ai trouvée fort intéressante, jusqu'à ce qu'elle touche au film « The Expendables 2 », ou plutôt aux vedettes de ce film. J'ai trouvé que Christian amalgamait un peu trop facilement toutes ces vedettes des années 80-90 à un même courant de films d'action hyper-violent, symbolisés par « Rambo » et « Commando ». Faudra que je vous fasse bientôt un billet sur la différence entre un film d'arts martiaux et un film d'action des années 80-90. Parce que mettre « Bloodsport » dans le même panier que « Commando », ça se fait juste pas! (Faire gagner Stallone contre Van Damme dans un combat à mains nues non plus, mais bon...) 
 
Un mot encore sur Camera Obscura : comme j'oubliais tout le temps de télécharger le volet en ligne des numéros, j'suis vraiment contente que la chronique de Christian ait été intégrée dans le format papier (même si j'suis pas d'accord avec toutes ses critiques et interprétations). Mettons que les suggestions de Christian me permettent de maximiser mon abonnement à Netflix! :)  

Bref, c'était un bon numéro d'Alibis. J'me demande s'il y aura quelque chose de spécial d'organisé pour le numéro 50 de la revue.

lundi 24 février 2014

Quatorze

Aujourd'hui, ça fait officiellement quatorze ans que je suis en couple avec Vincent et on est mariés depuis sept de ces années.

On a fêté ça en fin de semaine. (C'est d'ailleurs pour ça que je me suis sauvée rapidement du lancement double vendredi.)

C'est fou : on a passé toute notre vie d'adultes ensemble, mais on dirait que nos débuts datent d'hier.

Y'a pas de doute, le temps passe vite quand on s'amuse! ;)

Je t'aime, Vincent! :)

jeudi 20 février 2014

Indignation de lectrice

Je lis rarement les bouquins de Milady/Bragelonne. De un, parce qu'ils publient souvent des traductions de l'anglais, que je préfère lire en langue originale (en plus c'est moins cher). De deux, parce que sinon ils publient surtout des auteurs Français (et bon, ma tolérance aux expressions franchouillardes est déjà pas haute dans des textes réalistes, mais dans un truc de fantasy ou de science-fiction, je les trouve tout simplement nauséeuses).

Mais voilà, dernièrement, ils ont publié "Suprématie" de Laurent MacAllister, auteur que je connais, mettons pour moitié ;). Mon chéri ayant envie de lire un space opera, je le lui ai acheté.

Dorénavant, j'ai une troisième raison pour éviter cette maison d'édition.

J'en suis même pas au quart de "Suprématie" et les pages tombent de la reliure comme s'il s'agissait de feuilles d'automne!

Hé, à quasiment 40$ le bouquin, ils pourraient le relier comme du monde au moins!!!!

Addendum
Bon, Joël me signale que j'suis sans doute juste tombée sur un citron. Bref, vous avez pas besoin de bouder Milady/Bragelonne, c'est juste moi qui est malchanceuse de nature!

mercredi 19 février 2014

Malaise d'écrivains

Ça fait un bout de temps, mais je m’en souviens très clairement. On était cinq pour le souper : quatre écrivains et un non-écrivain. On ne le savait pas, mais le non-écrivain était un aspirant-auteur.

Il nous a annoncé au moment du dessert qu’il travaillait sur un roman lui aussi. Il nous en parlé un peu. J’ai échangé quelques regards avec les autres écrivains. Je crois qu’on a tous pensé la même chose : le concept était pas super nouveau, mais à la rigueur ça pourrait aller.

Quand on lui a demandé à quel point il était avancé, l’aspirant a eu un grand sourire satisfait : il avait déjà fini son premier jet. Là il le retravaillait avec un « coach d’écriture », mais lentement, parce qu’il avait pas le budget.

À la mention d’un « budget », on a tous dressé l’oreille. Le coach d’écriture, a-t-on appris, chargeait 2$ de la page pour commenter le texte. Et c'était pas un coach de l'Uneq ou d'une autre association d'écrivains.

J’ai vu dans les yeux des autres qu’ils ressentaient tous le même malaise que moi.

Une direction littéraire, surtout sur un premier roman, ça ne se fait pas page à page. D’abord, il faut une lecture globale, pour voir si la structure de l’histoire et la cohérence des personnages tient. Ensuite, on peut s’attaquer à l’écriture, mot à mot, phrase à phrase, page à page.

Qui était donc ce coach qui chargeait le gros prix pour retravailler, page à page, un projet qui était peut-être affecté d’un défaut de structure qu’il n’avait même pas pris la peine de chercher? Quelle était sa crédibilité? Sa liste de publications et/ou la liste des contrats de direction littéraire qu’il avait faits?

On était tous trop polis pour poser ces questions. On savait ce qu’on risquait : de passer pour des écrivains jaloux de leurs prérogatives qui cherchaient les poux au pauvre débutant. Dont, de toute façon, le roman n’était PAS affligé de défauts de structure, franchement!

Difficile de dire au débutant qu’on avait tous réussi à publier sans payer de coach d’écriture. Qu’on s’était tous, tôt ou tard, fait approcher par des supposés coachs. Que quelques-uns d'entre nous avaient plutôt payé un prix modique pour des ateliers d’écriture. D’autres n’avaient rien payé du tout. Parce que quand nos projets sont assez bons, l’éditeur paie lui-même la direction littéraire.

À la place, le mieux qu’on s’est permis de dire pour dissiper un peu le malaise c’est :

Moi – J’espère que ton projet est pas trop long! 2$ la page, c’est à peu près ça qu’Hanaken m’a rapporté à date!

(Bon, j'exagérais pour l'exemple, c'est quand même un peu plus que ça...)

Aspirant drapé dans ses certitudes – Peut-être, mais mon coach va me trouver un gros éditeur quand mon projet va être fini, alors ça vaut la peine d’investir.

On a rien dit. Parce qu'on ne pouvait rien dire. C'était pas la première fois qu'on voyait ce genre de débutant aveuglé par des promesses.

Avis aux jeunes auteurs : les vautours sont partout. Et si votre coach d’écriture ne gagne pas sa vie avec sa plume (plutôt qu'avec ses conseils), ce serait étonnant qu’il réussisse à vous faire vivre de la vôtre!

mardi 18 février 2014

Conseils bien intentionnés (2)

Une collègue de bureau me voit en train de regarder les nouvelles sur un site d’arts martiaux mixtes et me lance :

Elle - Ben là! T’es ENCEINTE!

Moi - Euh… Ouin, pis? Le UFC a pas arrêté de tenir des galas.

(Une chance d’ailleurs : à défaut de faire des combats au moins je peux en regarder!)

Elle - Enceinte, tu devrais pas regarder des trucs violents! C’est pas bon pour le bébé. Faut que tu regardes des belles choses!

Moi - Comme quoi?

Elle, perplexe pendant un instant - Ben… des dessins animés, genre.

Moi - Tu penses pas que je vais avoir ma dose de dessins animés une fois que le bébé va être né?

Elle, désarmée par ma logique - Euh…

Ce que je n'ai pas dit à ma collègue, c’est que j’espère très fort que l’exposition intra-utérine aux galas du UFC (pendant lesquels je prends désormais l’habitude de me bercer) va enseigner au bébé à faire un beau dodo dès qu’il entendra la toune thème et les voix des commentateurs. Une fille fait ce qu'elle peut pour faciliter ses samedis soirs des prochaines années! ;)

lundi 17 février 2014

Scène de bureau (30) + Ajout

Ma patronne vient me voir.

Patronne - Bon, Gen, je veux pas avoir l'air de te pousser dehors, mais si tu pars d'avance pour ton congé et que tu as pas l'intention de revenir, faudrait commencer à te chercher une remplaçante. Aurais-tu quelqu'un à nous suggérer?

Moi - Hum... Je sais pas, faut que j'y pense...

Patronne - Pas de problème, mais si tu veux nous référer quelqu'un, c'est sûr qu'on va considérer sa candidature avec attention.

Ma patronne partie, je me suis mise à me torturer les méninges. Ma job est assez diversifiée, même si elle est heurte mon sens de la justice. En général, les journées passent vite et j'ai pas trop l'impression que le cerveau me ramollit d'heure en heure. Les collègues sont super, le salaire est pas mal, les conditions sont excellentes... Bref, c'est le genre de boulot qu'on a envie de référer à un ami qui se cherche une job. On l'avertit du contexte et si ça ne lui dérange pas, l'ami sera sans doute très heureux de vous remplacer.

Avec cette idée en tête, j'ai écrit à une ancienne collègue.

-----------------------------

De : Moi
À : Ancienne-Collègue-Adorable@ Bureau-d'avocats-dont-j'ai-démissionné
Objet : Remplaçante recherchée
Heure : 10h30

Allo Adorable!
Écoute, tu connaîtrais pas quelqu'un dans le bureau qui aimerait changer de job? Je pars bientôt pour mon congé de maternité et j'ai pas l'intention de revenir après, alors mon poste est à prendre. Tu connais le contexte et mes conditions de travail, alors je te laisse voir s'il y a des gens à qui ça ferait l'affaire.

-----------------------------

De : Ancienne-Collègue-Adorable
À : Moi
Objet : Re : Remplaçante recherchée
Heure : 10h31

Mon CV est en pièce-jointe. Sors-moi d'ici!!!!!!!!!!!!!!!!

-----------------------------

Savez-vous quoi? Son souhait a été exaucé! ;)

Addendum
Ben coudonc, le troisième essai a été le bon. :) Depuis le temps que j'espérais faire la semi-finale dans ce concours-là! :)

jeudi 13 février 2014

Maintenant ou jamais

J'avais quasiment envie de laisser le billet d'hier à la place d'honneur une journée de plus, mais la discussion, quoique passionnante, était partie dans tous les sens et je crois qu'on a pas mal couvert tous les angles! ;) On va attendre le doctorat de Nomadesse pour faire le point de la question! ;)

En attendant, aujourd'hui j'ai envie de vous parler de ma réflexion personnelle et de mon plan de match. J'ai terminé le billet d'hier en disant que je sais où sont mes priorités. Pour moi, en fait, c'est simple : une fois ma survie physique et émotionnelle assurée, la famille que j'ai fondée avec Vincent (et qui va bientôt, enfin, voir arriver un troisième membre) passe avant tout. Ensuite viennent l'écriture, l'entretien de notre bonheur quotidien (ce qui implique activité physique, popotte, vie sociale, vie culturelle, etc) et, finalement, le boulot.

Ouaip, pour moi, le boulot, il est en bas de la liste. Il m'est déjà arrivé de prendre congé du travail parce que j'avais un repas de fête à cinq services à cuisiner pour souligner les cinquante ans de ma maman. Et quand mon chum file pas, je me fais parfois porter pâle moi aussi pour pouvoir m'occuper de lui. Oh et je ne compte même plus le nombre de lundi matin où je me suis absentée histoire de me remettre du salon du livre où j'avais passé la fin de semaine. J'suis sans doute une très mauvaise employée comparée à d'autres... mais faut croire que quand je suis au travail je démontre un minimum de compétence, parce que j'ai jamais eu de problèmes. ;)

Mon rêve n'a jamais été d'avoir une carrière de salariée florissante, ni d'être à la tête de ma propre entreprise. Je n'ai jamais attendu de mon boulot qu'il donne un sens ou un but à ma vie. Je ne désire pas une maison de vacances aux Bahamas ou d'autres biens nécessitant des heures et des heures de travail acharné (et bien rémunéré).

Non, dans mes rêves à moi, je suis écrivaine à temps plein. Même dans mes rêves, ça ne me rapporte pas nécessairement beaucoup d'argent, mais avec l'appui de mon chéri, on arrive à en vivre.

Sauf que, bon, je suis réaliste (l'avantage d'être la dernière de votre cercle d'amies à tomber enceinte, c'est que vous avez une vision très nette de ce qui vous attend): avec bébé qui s'en vient, le temps d'écriture va diminuer drastiquement dans les prochaines années. Surtout si j'essaie de continuer à travailler. Ça va éloigner le rêve pas mal...

Dès le début de ma grossesse, je me suis rendue compte d'un fait : si je voulais pouvoir continuer à écrire dans les prochaines années, c'était maintenant ou jamais que je devais me décider, faire le saut de l'ange, me pitcher dans l'inconnu et l'insécurité financière... Bref, passer du statut d'écrivaine/travailleuse à celui d'écrivaine tout court.

Et, pour faciliter la transition et la rendre moins vertigineuse, faire comme plusieurs autres jeunes écrivains et profiter du congé de maternité.

Par contre, je savais bien que c'est pas au début de mon "congé" de maternité que j'allais avoir le temps d'écrire. Qu'en fait, à partir de la naissance du bébé, je ne serais pas écrivaine tout court, mais maman/écrivaine (avec emphase sur le "maman", parce que ça fait tellement longtemps que j'attends cet enfant que j'ai envie de l'élever moi-même et pas juste pendant la durée du congé payé par le RQAP... je changerai peut-être d'idée, mais pour le moment vis-à-vis du concept de CPE je ne ressens qu'une impulsion de type : "Mon bébé! À moi! Pas touche! Grrrrrr!"). Or, j'ai aussi vraiment envie de pouvoir, pour la dernière fois avant plusieurs années, me consacrer totalement à l'écriture pendant quelques semaines. Alors mon chéri et moi nous sommes assis ensemble, avons lu de la documentation et fait quelques calculs.

La loi m'autorise à débuter mon congé 16 semaines avant ma date d'accouchement prévue. Peu de femmes s'en prévalent, car cela veut souvent dire 16 semaines de moins à passer avec le bébé après la naissance. Sauf que je n'ai pas l'intention de retourner travailler à l'expiration du congé. En fait, ce n'est sans doute pas moi qui vais prendre les semaines parentales (après tout, mon chéri aussi attend ce bébé-là depuis longtemps et aimerait en profiter). Mon employeur est au courant et il comprend parfaitement la situation (il serait fou de se plaindre : c'est ben plus facile de me trouver une remplaçante s'il peut laisser miroiter un poste à temps plein). Je vais donc me prévaloir de la clause de départ hâtif. Ça va me donner 4 mois d'écriture intense (avec siestes lorsque nécessaire et magasinage de mini-pyjamas à temps perdu) avant l'arrivée de bébé.

En plus, ça va m'éviter de traîner ma bedaine dans les transports en commun en plein milieu des chaleurs de l'été (normalement ça ne me dérangerait pas, mais je vais vous avouer que rester debout dans le métro + avoir chaud + maux de dos de fin de grossesse, c'est pas une super combinaison...).

Bref, j'en suis venue à une décision : dès la fin avril, je vais dire "Bye bye boss!"

Je ne sais pas si mon retrait du marché du travail sera définitif. Peut-être pas, parce que c'est sûr qu'à un seul salaire, plus mes maigres droits d'auteur, les finances seront serrées (à moins que je devienne bientôt la prochaine Élisabeth Tremblay). En fait, si je n'avais pas reçu deux héritages dans les trois dernières années, ce serait impossible. (C'était pas des sommes faramineuses, mais mettons que là ça donne un méchant coup de main!) Et puis, peut-être que je détesterai être responsable de l'éducation d'un bébé. Peut-être même que l'environnement des bureaux finira par me manquer (j'ai des doutes, mais bon!).

Mais pour le moment, le plan c'est ça : me consacrer à l'écriture à partir de mai et jusqu'à l'arrivée du bébé, puis profiter de quelques mois en famille et voir si la maternité et l'écriture ça se concilie mieux que le travail et l'écriture. Ce sera pas facile (surtout financièrement), mais si je veux vivre en accord avec mes valeurs, faut au moins que j'essaie.

mercredi 12 février 2014

Carrières, priorités et honnêteté

Ok, je sens que je vais me faire pitcher des tomates, mais il faut que je réagisse à un article paru sur un blogue deLa Presse. Le billet disait, en gros, qu’une étude récente montre que les femmes qui s’absentent un ou deux ans pour des congés de maternité perdent des opportunités de carrière. L’étude soulignait même que les gestionnaires préféraient les jeunes hommes aux jeunes femmes pour combler les postes, parce qu’ils avaient moins de chance de devoir composer avec des congés de maternité. Tant qu'à moi, c'est rien de nouveau sous le soleil, ni rien de bien révolutionnaire comme conclusions.

Et la journaliste de se scandaliser et de se demander quelles mesures on pourrait mettre en place pour que les femmes qui s’absentent pour élever leur famille ne soient pas désavantagées par rapport aux hommes ou aux femmes qui ne s’absentent pas.

Euh… S’cusez, mais là, me semble qu’on pousse le bouchon de l’égalité vraiment trop loin.

En 2014, une femme n’est pas obligée d’avoir des enfants.

Et même une femme qui a des enfants n’est pas obligée de prendre un an de congé suite à une naissance. Elle peut prendre uniquement ses semaines de maternité, réduire l’allaitement au minimum et laisser le reste du congé au papa si elle est trop inquiète des conséquences d’une absence sur sa carrière.

En fait, aucun des parents n’est obligé de prendre un long congé. Si leurs carrières sont leurs priorités, les deux parents peuvent mettre le poupon à la garderie et retourner travailler rapidement afin de ne pas laisser échapper de promotions.

Ceux qui choisissent de s’absenter sont assurés, à leur retour de congé, d’avoir encore une job. C’est d’ailleurs la seule situation où vous pouvez, homme ou femme, partir un an en congé et où votre employeur est obligé de l’accepter pis de vous reprendre ensuite.

Donc, tant qu’à moi, l’égalité est déjà pas mal en place. Pas encore entrée dans les mœurs, mais légalement en place.

Maintenant, par contre, j’aimerais ça qu’on soit honnêtes un peu. Après tout, on est entre nous...

Est-ce qu’une maman (ou un papa) qui a pris un long congé est vraiment aussi impliqué(e) dans sa carrière que la femme ou l’homme qui n’a pas arrêté de travailler?

En votre for intérieur, là où le politiquement correct ne s'est jamais pointé le bout du nez, vous le savez que la réponse est non. Premièrement, il ou elle a perdu le contact avec ses dossiers et son domaine pendant un an, faudra qu’il rattrape ce retard. Oui, le parent peut être tout aussi compétent que ses collègues sans-enfants-full-motivés-par-la-job et tout aussi productif qu'eux pendant les heures normales d’affaires, mais soyons francs : à la fin de la journée, il a hâte de retourner voir sa famille. Sur son heure de dîner, il ne réseaute pas avec les clients : il appelle le dentiste pour prendre rendez-vous pour son plus vieux. Il n’est pas le premier à se porter volontaire pour les heures supplémentaires et, le soir, chez lui, il pense aux devoirs des enfants, pas au dossier de Monsieur Chose. Si l’hôpital l’appelle en catastrophe en milieu de réunion parce que son petit dernier vient de se faire frapper par un char, ben il va laisser tomber le boulot sans hésitations et se précipiter à l’hôpital.

C’est donc normal que la carrière d’un parent impliqué auprès de sa famille soit ralentie, surtout s’il est dans un milieu le moindrement compétitif. Cependant, il va quand même trouver du travail. Parce que nos lois empêchent qu'on mette un employé à la porte juste parce qu'il a des enfants. Parce qu’on est en pénurie de main-d’œuvre à la grandeur de la province. Et parce que certains employeurs apprécient d’avoir un certain nombre d’employés qui font ce qu’on leur demande et qui ne sont pas toujours en train de courir après une promotion.

Cela étant dit, que les couples de parents qui pensent qu’ils consacrent autant d’heures à leur boulot que leurs collègues bourreaux-de-travail-sans-enfants arrêtent de se mentir: c’est pas vrai. Que les futurs parents qui pensent qu’avoir des enfants n’aura pas d’impact sur leur carrière enlèvent leurs lunettes roses: c’est pas vrai. Avoir des enfants implique qu’au moins l’un des deux parents change ses priorités et fasse désormais passer sa famille avant sa carrière. Les garderies aident à amoindrir cet impact, mais il y aura toujours des journées où faudra garder bébé à la maison parce qu'il fait de la fièvre. Si le couple ne veut pas qu’un seul des parents encaisse tout l’impact de cette moindre disponibilité, ils peuvent très bien partager les responsabilités. Mais ça veut dire que les deux carrières vont reculer dans leurs échelles de priorités et seront donc ralenties.

Les gens qui ne veulent absolument pas que leur carrière ou celle de leur douce moitié souffre, les gens pour qui le travail est la priorité numéro un, devraient se poser honnêtement la question: pourquoi est-ce qu'ils veulent des enfants? Ou, pire, pourquoi est-ce qu'ils en ont eu? (Non, à la réflexion, s'ils en ont déjà, ils sont ptêt mieux de garder leurs lunettes roses...)

Personnellement, je sais qu’avoir un enfant aura un impact sur ma carrière d’écrivaine. Ça va me ralentir, c’est sûr, comparé à mes amis qui s’y consacrent à temps plein. D’ailleurs, j’suis habituée: j’ai déjà une job qui me bouffe du temps d’écriture. Job dans laquelle je suis déjà pas mal moins impliquées que mes collègues non-écrivains, avec ou sans enfants. Mais ça va: je sais où sont mes priorités! ;)

mardi 11 février 2014

Le dit du Musè (18)

On est en voiture (pour ceux qui ont besoin de cette spécification, c'est évidemment mon chéri qui tient le volant). La chaussée est glissante. Pour éviter de devoir freiner trop sec, mon chum décide d'étirer une lumière jaune. Il l'étire pas mal même. Mettons que rendus au moment de s'engager dans l'intersection, il réalise qu'il aurait peut-être dû freiner...

Mais bon, on passe sans encombre et sans même se faire klaxonner. Comme c'est son habitude en de telles circonstances (ça arrive pas si souvent, mais bon, après treize ans ensemble, on a des habitudes pour à peu près tout...), mon chéri me demande :

- Elle était quelle couleur?

Ce qui signifie "Mon amour, lorsque nous avons fini par traverser l'intersection, de quelle couleur la lumière était-elle? Peux-tu me le dire ô toi qui, grâce à ta petite taille et au fait que tu n'as pas les yeux rivés sur la route, as pu garder les yeux plus longtemps sur ladite lumière?" (après treize ans ensemble, c'est fou comme on a des abréviations pour tout aussi...).

Il lève alors les yeux vers le rétroviseur et, se répondant à lui-même, dit :

- Ah, elle était rouge... bleue, rouge, bleue, rouge, bleue...

Après un instant de panique, un coup d'œil en arrière m'a assurée qu'il déconnait et qu'il n'y avait pas vraiment une voiture de police à nos trousses. On a alors bien rit! Lui de ma surprise effrayée et moi de son stratagème! ;)

lundi 10 février 2014

Visage moderne de la pauvreté

En fin de semaine, j'en ai appris une bonne.

Il semblerait qu'un couple de mon cercle de connaissance (deux professionnels dotés de jobs payantes, de deux enfants, deux autos, deux couples de grands-parents qui se battent pour jouer à la gardienne, deux Iphones, deux garde-robe de linge griffé, des collections de lunettes et de chaussures plus à la mode les unes que les autres, alouette!) s'est inscrit à des distributions d'aliments, financées par des organismes de charité.

Parce qu'il semblerait qu'en plus du reste, ils ont deux marges de crédit maxées.

Paraît que c'est ça le visage moderne de la pauvreté : le jeune couple surendetté.

Sauf que ce jeune couple, qu'on fréquente depuis des années, on sait que son problème, c'est qu'il a des goûts de luxe et qu'il ne sait pas compter. Que c'est pas normal qu'il se paie, sur la marge de crédit, des trucs que, malgré nos finances saines, on trouve hors de prix.

Ça me dérangerait pas trop (enfin, ça m'a dérangée la fois où ils ont snobbé mon manteau d'hiver usé-et-démodé-mais-encore-chaud, mais bon j'suis passée par-dessus), si les organismes qui les appuient désormais n'étaient pas justement ceux auxquels je donne régulièrement!

Je comprends les gens qui voient des cas semblables et qui décident d'arrêter les dons de charité.

Heureusement que je sais que j'aide aussi des gens véritablement dans le besoin.

Ou, en tout cas, j'espère!

jeudi 6 février 2014

Conseils bien intentionnés (1)

Une connaissance, qui trouve que j’ai pas pris assez de poids depuis le début de ma grossesse, m'apostrophe :

Elle : Ben là, faut que tu manges et que tu prennes du poids. Sinon ton bébé va se nourrir de ta vieille graisse accumulée, c’est super mauvais pour lui!

Moi : Ah bon? Tu veux dire que si mon bébé se nourrit des réserves de graisse que mon corps de femme a patiemment accumulées pendant 30 ans, conformément aux schémas établis par l'évolution, en prévision, justement, du jour où je serais enceinte, c’est pas bien? Heille, c’est plate que nos ancêtres l’aient pas su! J’suis sûre qu’ils auraient fait comme toi et mangé du MacDo trois fois par semaine pour être sûrs que leurs bébés se nourrissent de bonne graisse transgénique toute neuve!

Y’a des gens qui me disaient qu’une fois enceinte, je serais plus douce et moins sarcastique. J’ai pas remarqué de changement! ;p

Pour ceux qui s'inquiéteraient : je mange comme un ogre, mais le fait d'avoir coupé l'alcool, la caféine (et donc le chocolat), la friture et les plats trop gras (que je ne digère plus) contrebalance le poids de grossesse, alors pour le moment j'ai un bedon microscopique et j'ai pris à peine deux livres... mais bon, le bébé fait à peu près 10 grammes pour le moment, et j'avais un surplus de poids notable, alors y'a pas à s'en faire, ça va se replacer. ;)

mercredi 5 février 2014

La description - L'exercice du coup d'oeil

Comme d'habitude, je vous le dis d'entrée de jeu : je donne des conseils d'écriture des fois, mais ça veut pas dire que j'ai la science infuse. Bon, avertissement d'usage donné, aujourd'hui je vais parler des descriptions.

Là vous pensez déjà "Mais pour qui elle se prend? Elle en fait pas de description! Dans tout Hanaken, si on a deux lignes utilisées pour décrire un lieu, on est déjà chanceux".

Ben ouais, dans le domaine de la description, mon approche est plutôt minimaliste. C'est pas ma faute : à force de lire de la fantasy post-Tolkienienne, j'ai été échaudée. Parce que ces bouquins présentaient une constante : des descriptions interminables et touffues, remplies de tellement de détails qu'après quelques lignes mon cerveau me criait "Stop! C'est trop d'informations! Je n'arrive pas à m'imaginer la scène, parce que même si je l'avais sous les yeux, je ne remarquerais pas tout ça!".

Et c'est ce cri d'alarme de mes neurones qui m'a donné l'idée, quand j'ai commencé à écrire, de me livrer à un exercice, que j'ai surnommé "l'exercice du coup d'œil".

Essentiellement, l'idée est simple. Vous demandez à quelqu'un, après avoir vu un film ou après que cette personne vous ait montré des photos, de vous poser des questions comme "Décris-moi la robe de telle actrice dans telle scène" ou "Décris-moi le décor de telle photo".

(Vous pouvez aussi essayer de faire l'exercice par vous-même : contemplez une image que vous n'aviez jamais vu auparavant pendant quelque seconde, cachez-la, puis décrivez-la rapidement. Attention, pas de triche!)

Comme vous ne saviez pas à quoi vous attarder, vous aller commencer par bredouiller, puis vous allez sortir quelques adjectifs "Euh, la robe était courte et noire... ou foncée" ou alors "Le décor était en vieille pierre, y'avait pas aussi un chien blanc à l'arrière-plan?". Et voilà, deux ou trois caractéristiques, c'est le maximum que votre cerveau a retenu, en un coup d'œil, à propos d'un élément plus ou moins significatif.

Tant qu'à moi, cela veut dire que lorsque vous écrivez un texte, vous ne devriez pas donner plus de deux ou trois caractéristiques à propos des vêtements, objets ou décors plus ou moins signifiants. Si vous choisissez bien vos mots, cela devrait suffire à créer une impression ou une ambiance forte. Votre lecteur aura l'impression que son œil "glisse" naturellement sur les éléments évoqués.

Et lorsque vous voudrez mettre en lumière un élément significatif pour votre histoire, une description un brin plus longue suffira à attirer l'attention du lecteur (ou à "arrêter son regard").

Maintenant, bon, ce sont mes trucs à moi ça. Élisabeth Vonarburg me dirait sans doute que je n'apprécie pas les longues descriptions à cause de mon déficit d'attention générationnel causé par l'usage abusif d'Internet, mais j'suis sans doute pas la seule dans ce cas-là!

Oh et si vous voulez vous livrer à des comparaisons amusantes, faites faire l'exercice du coup d'œil simultanément à un gars et à une fille. Vous verrez que les deux sexes ne retiennent pas toujours les mêmes informations (surtout au sujet des vêtements).

mardi 4 février 2014

Arnaque américaine - le film qui fait mal aux yeux

Pendant nos vacances, on est allé voir "Arnaque américaine/ American Hustle".

Je crois que c'est le film qui m'a donné le plus mal aux yeux depuis les tapisseries dans "Lucky Number Slevin"! Sans blague, le style (j'allais dire l'esthétique, mais je crois que le mot en serait mortellement insulté) des années 70 est rendu avec une justesse qui vous aveugle à coup d'accords bourgogne-brun-beige plus paillettes. La seule chose que j'espère, c'est que le succès du film ne donne pas envie aux magasins de prêt-à-porter de lancer des collections inspirées des années 70!

À part le petit mal de tête résultant du visuel, le film mérite son succès. L'histoire raconte comment un arnaqueur (un Christian Bale à qui on aurait jamais donné le rôle de Batman s'il avait eu l'air de ça à l'audition!) et sa maîtresse sont piégés par un agent du FBI et forcés de l'aider à accuser plusieurs politiciens de corruption (note à moi-même : envoyer le DVD à la commissaire Charbonneau à sa sortie, d'un coup que ça l'inspirerait). L'agent du FBI ayant les yeux plus gros que la panse, tout ne tourne pas exactement comme prévu...

Les performances d'acteur sont généralement bonnes, mais il faut dire que, pour une fois dans un film d'Hollywood, les comédiens travaillaient avec des personnages pourvus d'une certaine profondeur. À ce niveau, le personnage le plus intéressant est sans doute celui de Rosalyn, la femme de l'arnaqueur, campé par Jennifer Lawrence (Miss Hunger Games). Rosalyn est folle, complètement dérangée, cependant, ce n'est pas une hystérique, ni une femme incapable d'autonomie. Non, c'est une de ces folles ordinaires et insidieuses comme on finit tous par en rencontrer, le genre de fille qui peut dire "blanc" le lundi et se battre bec et ongles pour cette couleur, puis, le mardi, vous dire avec la même énergie qu'elle a dit "noir", qu'elle a toujours dit "noir" et que c'est vous qui disiez "blanc" hier. Mettons que ses interventions ajoutent une petite touche de chaos à l'histoire!

Parlant d'histoire, celle-ci est bien ficelée. Bon, on ne tombe pas sur le derrière devant les retournements, mais y'a pas trop de fils qui pendouillent. Certains dialogues sont délicieux et l'enchaînement des événements maintient une bonne tension. Il y a cependant un peu trop de scènes pouvant se résumer à "deux personnages s'engueulent". Elles étaient peut-être présentées de manière réaliste, mais ça rallongeait inutilement le film. L'histoire étant bonne, on aurait pu la raconter un poil plus rapidement et je pense qu'elle n'y aurait rien perdu. Et sans doute qu'elle y aurait gagné.

Bref, si vous avez envie de vous plonger dans les années 70 et de découvrir un film d'arnaque pas piqué des vers, mais un peu lent, c'est à voir.

lundi 3 février 2014

Oui, oui, c'est une photo de Chaton!

Voici Chaton, le nouveau venu dans notre maisonnée : 


Ben quoi? Vous trouvez que mon titre est de la fausse publicité? Pourtant, ceci est mon nouvel ordinateur portable, le successeur de Bibitte et, puisqu'il ronronne, je l'ai appelé Chaton! :)

Et non, finalement, malgré les conseils de certains, j'ai pas opté pour un Yoga de Lenovo. Pour deux raisons : un, le proprio de la boutique d'informatique avec qui je fais régulièrement affaire me l'a déconseillé à cause de sa fragilité et deux, parce que je suis pas pressée d'être pognée avec Windows 8. À la place, pour la moitié du prix, j'ai acheté Thinkpad de Lenovo, soit un ultraportable qui roule sous Windows 7.

Hé oui, je fais affaire avec un magasin d'informatique où on vous conseille parfois des trucs moins chers que ce que vous pensiez acheter... C'est vraiment pratique d'être mariée avec un informaticien qui n'est pas intimidé par une boutique à l'allure louche où des câbles et des pièces d'ordinateur pendent du plafond et débordent des tablettes! ;)

Là j'essaie juste de m'habituer aux comportements parfois un peu capricieux de Chaton (il a le clique droit chatouilleux), mais une fois qu'on sera habitués l'un à l'autre, je nous prévoies de longues heures en tête à tête sur le sofa. Ça va aider les progrès de Hanaken III, parce que j'ai découvert quelque chose pendant ma semaine de vacances : je suis rendue totalement incapable de travailler sérieusement quand je suis pognée sur une chaise droite devant un ordinateur fixe. Ça me rappelle beaucoup trop le bureau!

(Enfin, totalement incapable, faut pas que j'exagère : j'ai tout de même rédigé un chapitre et terminé la réécriture des deux chapitres que je devais corriger. Lentement, mais sûrement comme qu'on dit! ;)