L'autre matin, comme tous les jeudis matins, j'ai fait le lavage pour mon chum et moi (la puce ayant moins de vêtement et la peau hyper sensible, je les lave à part, aux trois jours, avec son savon à elle).
Donc je trie les vêtements par couleur (ou plutôt, je les divise entre pâles et foncés, parce que, hé, je vais pas faire 23 brassées, j'ai des romans à écrire!), je mets la brassée de foncé dans la laveuse, je pars la laveuse et je m'en vais préparer mon café.
Voyez-vous le problème?
Une heure trente plus tard, je transfère la brassée dans la sécheuse, je suspends ce qui doit sécher à l'air libre, j'oublie de partie la brassée de pâle et je retourne travailler en sirotant mon deuxième café.
Toujours pas d'illumination?
La sécheuse sonne. Ça me rappelle que je dois encore faire la brassée de pâle. Je la mets dans la laveuse, ajoute le savon et l'assouplisseur, pars la laveuse, puis je commence à sortir le foncé de la sécheuse. Et là, quelque chose me chicotte. Y'a un truc qui ne va pas, mais j'arrive pas trop à savoir lequel...
Et vous?
En pliant un chandail porté durant un entraînement, je l'approche de mon nez et...
Yark! Il pue encore la sueur!
Merde! J'avais oublié de mettre du savon! Me v'là quitte pour tout re-laver et re-sécher!
Morale de cette histoire : Je ne dois pas faire le lavage avant mon deuxième café! :p
Addendum : Et évidemment, en relavant la brassée de foncé, je me suis trompée de savon et j'ai pris celui de ma fille. Bon, y'a pire que de sentir le "Ivory - Neige - Spécial peau de nourrisson"... même si mon chum se fera ptêt regarder bizarrement au bureau! Hihihihihihi!
lundi 30 juillet 2018
vendredi 27 juillet 2018
Manquer d'argent = manquer de talent
Quand on parle des difficultés financières des artistes à des gens qui ont plus de logique comptable que d'expérience du milieu artistique, la même idée finit par revenir :
"Les artistes qui ne vivent pas de leur art, c'est parce qu'ils n'ont pas de talent."
En discutant avec ces gens-là (après avoir surmonté notre réflexe premier qui nous pousse à leur lancer quelque chose de lourd sur la tête), on comprend bien vite que, pour eux, si tu as du talent, ça veut dire que tu créeras tout de suite, du premier coup, ce que les gens veulent consommer et donc que tu vas t'enrichir et que ta carrière sera faite. (Et que tu n'auras donc pas besoin de bourses de création et d'aides gouvernementales, foutu parasite!)
Bref, dans leur esprit, ils imaginent tous les "vrais" créateurs avec le parcours de JK Rowling : premier livre, méga succès, milliardaire. Merci, bonsoir!
Ils oublient juste des petits bouts du parcours de Rowling...
1- Les années de vache maigre pendant qu'elle écrivait le premier tome.
2- Les dizaines (centaines?) de refus d'éditeur.
3- Les mois de retravail après l'acceptation.
4- Les premiers succès, pas si payants, mais qui ouvrent sur des traductions et des films.
5- Et puis, oui, l'argent qui rentre enfin, les tomes qui s'accumulent...
6- Mais la série se termine et le livre suivant est un flop.
Et donc, n'en déplaise à ceux qui croient que le talent assure la richesse...
1- Si l'Angleterre n'avait pas un certain filet social qui a permis à JK de survivre alors qu'elle écrivait;
2- Si JK Rowling s'était dit, aux premiers refus, qu'elle n'avait pas de talent, parce que les éditeurs lui disaient qu'elle n'écrivait pas ce que les gens voulaient consommer;
3- Si l'éditeur qui l'a acceptée n'avait pas pris le risque d'offrir aux consommateurs quelque chose de différent;
4- Si JK s'était découragée devant l'ampleur du retravail, qui devait signifier qu'elle n'avait pas de talent puisque son livre n'était pas parfait du premier coup;
5- Si elle s'était découragée de ne pas connaître le succès instantanément dans les premières semaines de la parution de son premier tome, qu'elle n'avait pas attendu que ça fasse boule de neige;
6- Si elle avait cru qu'écrire un flop signifiait qu'elle n'avait pas de talent;
Bref, si JK Rowlings avait cru au mythe voulant que, quand t'as du talent, le succès et l'argent te tombent dessus instantanément après ta première publication, sans travail, sans effort, sans moments d'incertitudes financières et, surtout, sans jamais aucune remise en question, ben on n'aurait pas eu Harry Potter, ni les romans policiers de Robert Galbraith (son pseudonyme).
Remarquez, dans les deux cas, personnellement je ne me plaindrais pas, mais j'suis consciente d'occuper une position minoritaire. :p
Parce que, ah oui, y'a ça aussi que les tenants du "si tu en vis pas, c'est que tu as pas de talent" oublient : les consommateurs, ils ont pas tous les mêmes goûts!
Notez que je suis pas mal sûre qu'on pourrait faire le même exercice "légende" vs "réalité" avec tous les créateurs archi connus dont on nous rabat les oreilles. Je sais déjà que j'aurais pu le faire pour Stephen King et même Patrick Sénécal en a arraché côté ventes pendant un boutte!
"Les artistes qui ne vivent pas de leur art, c'est parce qu'ils n'ont pas de talent."
En discutant avec ces gens-là (après avoir surmonté notre réflexe premier qui nous pousse à leur lancer quelque chose de lourd sur la tête), on comprend bien vite que, pour eux, si tu as du talent, ça veut dire que tu créeras tout de suite, du premier coup, ce que les gens veulent consommer et donc que tu vas t'enrichir et que ta carrière sera faite. (Et que tu n'auras donc pas besoin de bourses de création et d'aides gouvernementales, foutu parasite!)
Bref, dans leur esprit, ils imaginent tous les "vrais" créateurs avec le parcours de JK Rowling : premier livre, méga succès, milliardaire. Merci, bonsoir!
Ils oublient juste des petits bouts du parcours de Rowling...
1- Les années de vache maigre pendant qu'elle écrivait le premier tome.
2- Les dizaines (centaines?) de refus d'éditeur.
3- Les mois de retravail après l'acceptation.
4- Les premiers succès, pas si payants, mais qui ouvrent sur des traductions et des films.
5- Et puis, oui, l'argent qui rentre enfin, les tomes qui s'accumulent...
6- Mais la série se termine et le livre suivant est un flop.
Et donc, n'en déplaise à ceux qui croient que le talent assure la richesse...
1- Si l'Angleterre n'avait pas un certain filet social qui a permis à JK de survivre alors qu'elle écrivait;
2- Si JK Rowling s'était dit, aux premiers refus, qu'elle n'avait pas de talent, parce que les éditeurs lui disaient qu'elle n'écrivait pas ce que les gens voulaient consommer;
3- Si l'éditeur qui l'a acceptée n'avait pas pris le risque d'offrir aux consommateurs quelque chose de différent;
4- Si JK s'était découragée devant l'ampleur du retravail, qui devait signifier qu'elle n'avait pas de talent puisque son livre n'était pas parfait du premier coup;
5- Si elle s'était découragée de ne pas connaître le succès instantanément dans les premières semaines de la parution de son premier tome, qu'elle n'avait pas attendu que ça fasse boule de neige;
6- Si elle avait cru qu'écrire un flop signifiait qu'elle n'avait pas de talent;
Bref, si JK Rowlings avait cru au mythe voulant que, quand t'as du talent, le succès et l'argent te tombent dessus instantanément après ta première publication, sans travail, sans effort, sans moments d'incertitudes financières et, surtout, sans jamais aucune remise en question, ben on n'aurait pas eu Harry Potter, ni les romans policiers de Robert Galbraith (son pseudonyme).
Remarquez, dans les deux cas, personnellement je ne me plaindrais pas, mais j'suis consciente d'occuper une position minoritaire. :p
Parce que, ah oui, y'a ça aussi que les tenants du "si tu en vis pas, c'est que tu as pas de talent" oublient : les consommateurs, ils ont pas tous les mêmes goûts!
Notez que je suis pas mal sûre qu'on pourrait faire le même exercice "légende" vs "réalité" avec tous les créateurs archi connus dont on nous rabat les oreilles. Je sais déjà que j'aurais pu le faire pour Stephen King et même Patrick Sénécal en a arraché côté ventes pendant un boutte!
mercredi 25 juillet 2018
La question du recul
Je suis une spécialiste de l'Antiquité romaine et du Japon féodal.
Pendant mes études, je disais en farce que, pour moi, l'Histoire, c'est ce qui est arrivé avant 1850. Après, c'est de la généalogie ou des faits divers.
Les années ayant passé, je me rends compte que ma boutade a un fond de vérité.
Il faut un certain recul sur les événements pour pouvoir les analyser correctement. Parlez-en aux historiens qui, entre 1918 à 1938, essayaient d'analyser les "conséquences de la Première Guerre Mondiale". J'me demande s'ils avaient tous prévu que ça leur pèterait dans la face en 1939...
Et pourtant, de notre point de vue, c'était hautement prévisible.
Cependant, est-ce que toutes les conséquences de ces deux guerres sont terminées? Hum... Est-ce que les États-Unis sont encore une grande puissance économique mondiale? Alors non, les conséquences des deux guerres ne sont pas terminées. Et là j'évoque juste celle dont je me rappelle (parmi les autres faits divers de cette époque troublée).
Quand ils sont trop récents, les faits sont chargés d'émotions, leurs conséquences ont des ramifications qu'on a du mal à appréhender, comme des racines qui courent sous la surface de notre monde et l'ébranlent de temps à autres. Au milieu de la secousse, on pense à s'agripper à quelque chose de stable, pas à creuser pour déterrer les racines et comprendre d'où elles viennent.
Ces temps-ci, au milieu des discussions sur le langage non binaire et l'appropriation culturelle, j'ai vraiment l'impression d'être plongée en plein fait divers à répercussion historique probable, mais impossible à quantifier. Les secousses sont fortes. Les racines sont à vif et remuent.
Mais pour une grande partie de la population québécoise (genre 70%!), le débat n'a pas de sens. Cette majorité ne se fait pas approprier sa culture, n'a pas de problème de genre... Je me demande donc ce qui restera, pour les descendants de cette majorité-là, de toutes ces secousses qui nous remuent...
Et, accessoirement, cette réflexion me rappelle que, quand on écrit un roman historique, il faut raconter les événements en prenant compte non pas des conséquences réelles des événements, mais bien des conséquences appréhendées par les personnages.
Pendant mes études, je disais en farce que, pour moi, l'Histoire, c'est ce qui est arrivé avant 1850. Après, c'est de la généalogie ou des faits divers.
Les années ayant passé, je me rends compte que ma boutade a un fond de vérité.
Il faut un certain recul sur les événements pour pouvoir les analyser correctement. Parlez-en aux historiens qui, entre 1918 à 1938, essayaient d'analyser les "conséquences de la Première Guerre Mondiale". J'me demande s'ils avaient tous prévu que ça leur pèterait dans la face en 1939...
Et pourtant, de notre point de vue, c'était hautement prévisible.
Cependant, est-ce que toutes les conséquences de ces deux guerres sont terminées? Hum... Est-ce que les États-Unis sont encore une grande puissance économique mondiale? Alors non, les conséquences des deux guerres ne sont pas terminées. Et là j'évoque juste celle dont je me rappelle (parmi les autres faits divers de cette époque troublée).
Quand ils sont trop récents, les faits sont chargés d'émotions, leurs conséquences ont des ramifications qu'on a du mal à appréhender, comme des racines qui courent sous la surface de notre monde et l'ébranlent de temps à autres. Au milieu de la secousse, on pense à s'agripper à quelque chose de stable, pas à creuser pour déterrer les racines et comprendre d'où elles viennent.
Ces temps-ci, au milieu des discussions sur le langage non binaire et l'appropriation culturelle, j'ai vraiment l'impression d'être plongée en plein fait divers à répercussion historique probable, mais impossible à quantifier. Les secousses sont fortes. Les racines sont à vif et remuent.
Mais pour une grande partie de la population québécoise (genre 70%!), le débat n'a pas de sens. Cette majorité ne se fait pas approprier sa culture, n'a pas de problème de genre... Je me demande donc ce qui restera, pour les descendants de cette majorité-là, de toutes ces secousses qui nous remuent...
Et, accessoirement, cette réflexion me rappelle que, quand on écrit un roman historique, il faut raconter les événements en prenant compte non pas des conséquences réelles des événements, mais bien des conséquences appréhendées par les personnages.
lundi 23 juillet 2018
Ouf! Coup de fatigue!
Ouf! J'ai un coup de fatigue ces jours-ci, vous avez pas idée!
Quand j'ai commencé à le ressentir, je me suis dit que c'était parce que je n'étais pas encore remise de mon hiver de merde, avec tous les travaux à gérer. Surtout que là, histoire d'éviter d'autres catastrophes, depuis que le beau temps est arrivé, on s'est attaqués à d'autres petits travaux qui devaient être faits autour de la maison.
Des petites niaiseries : du scellant à mettre ici et là, un peu de peinture, le plancher du garage qui doit être recouvert de polyuréthane histoire qu'il arrête de s'écailler, y'aurait aussi deux portes à remplacer, mais ça ira à l'automne...
À travers tout ça, je devais faire mes lectures pour les critiques, effectuer quelques directions littéraires, préparer et donner mes ateliers, corriger les épreuves pour une nouvelle, puis pour une autre, terminer une commande, aller à un atelier, retravailler des romans, ne pas oublier le blogue, essayer de lire un peu pour moi, de regarder les entrevues données par les copains, répondre à mes courriels (y'a des jours où on dirait que ça menace de devenir une job à temps plein!), tenir à jour ma paperasse et ma comptabilité...
Alors que j'essayais, en cognant des clous malgré mon troisième café de la matinée, de concilier les derniers chèques reçus avec les dernières factures envoyées, je me suis rendue compte d'une chose : j'ai déjà gagné, dans les sept premiers mois de 2018, autant d'argent que dans toute mon années 2017! O.o Année qui avait déjà été occupée, puisque j'avais atteint pour la première fois mes (modestes) objectifs financiers (gagner 10 000$ par an).
Euh... Ok, là je comprends pourquoi je suis fatiguée!
Et, surtout, pourquoi j'ai l'impression que je n'ai pas eu le temps d'écrire!!!
Je crois que je suis en train de découvrir l'une des difficultés du travail autonome : la gestion du temps et des contrats. Après tout, comme toutes les sources de revenus sont précaires, on n'ose jamais refuser un contrat, même si, au fond, on travaille déjà suffisamment. On craint toujours que le contrat qu'on refuse, ce soit celui qui aurait pu devenir récurrent.
Alors, savez-vous quoi? Je crois que je vais me permettre de mettre un peu la pédale douce pour les prochains mois! J'ai déjà des trucs de prévu (critiques et ateliers surtout, notamment mon atelier court annuel), mais, contrairement à mon habitude, je ne vais pas passer la fin août à courir après les occasions d'animation et les contrats de rédaction.
Je décrète officiellement que je suis, entk jusqu'au 1er septembre, en période d'écriture!
... pis de repos. Genre. Si j'y pense! ;)
Vous, les finances et l'énergie, ça va?
Quand j'ai commencé à le ressentir, je me suis dit que c'était parce que je n'étais pas encore remise de mon hiver de merde, avec tous les travaux à gérer. Surtout que là, histoire d'éviter d'autres catastrophes, depuis que le beau temps est arrivé, on s'est attaqués à d'autres petits travaux qui devaient être faits autour de la maison.
Des petites niaiseries : du scellant à mettre ici et là, un peu de peinture, le plancher du garage qui doit être recouvert de polyuréthane histoire qu'il arrête de s'écailler, y'aurait aussi deux portes à remplacer, mais ça ira à l'automne...
À travers tout ça, je devais faire mes lectures pour les critiques, effectuer quelques directions littéraires, préparer et donner mes ateliers, corriger les épreuves pour une nouvelle, puis pour une autre, terminer une commande, aller à un atelier, retravailler des romans, ne pas oublier le blogue, essayer de lire un peu pour moi, de regarder les entrevues données par les copains, répondre à mes courriels (y'a des jours où on dirait que ça menace de devenir une job à temps plein!), tenir à jour ma paperasse et ma comptabilité...
Alors que j'essayais, en cognant des clous malgré mon troisième café de la matinée, de concilier les derniers chèques reçus avec les dernières factures envoyées, je me suis rendue compte d'une chose : j'ai déjà gagné, dans les sept premiers mois de 2018, autant d'argent que dans toute mon années 2017! O.o Année qui avait déjà été occupée, puisque j'avais atteint pour la première fois mes (modestes) objectifs financiers (gagner 10 000$ par an).
Euh... Ok, là je comprends pourquoi je suis fatiguée!
Et, surtout, pourquoi j'ai l'impression que je n'ai pas eu le temps d'écrire!!!
Je crois que je suis en train de découvrir l'une des difficultés du travail autonome : la gestion du temps et des contrats. Après tout, comme toutes les sources de revenus sont précaires, on n'ose jamais refuser un contrat, même si, au fond, on travaille déjà suffisamment. On craint toujours que le contrat qu'on refuse, ce soit celui qui aurait pu devenir récurrent.
Alors, savez-vous quoi? Je crois que je vais me permettre de mettre un peu la pédale douce pour les prochains mois! J'ai déjà des trucs de prévu (critiques et ateliers surtout, notamment mon atelier court annuel), mais, contrairement à mon habitude, je ne vais pas passer la fin août à courir après les occasions d'animation et les contrats de rédaction.
Je décrète officiellement que je suis, entk jusqu'au 1er septembre, en période d'écriture!
... pis de repos. Genre. Si j'y pense! ;)
Vous, les finances et l'énergie, ça va?
vendredi 20 juillet 2018
Sensibilité sociologique
En cette époque où on parle beaucoup d'appropriation culturelle, de place à laisser aux minorités, de culture du viol, de sexisme et racisme systémique, et du devoir des artistes de se documenter, de créer avec respect, d'établir un dialogue... Ben à cette époque-là, se retrouver à lire un manuscrit d'une personne qui n'a aucune de ces sensibilités sociologiques, ça fesse! O_o
Au menu : des personnages Noirs pauvres écrits par un Blanc bien nanti, qui se traitent de nègres à tour de bras, avec une fille supposément bagarreuse d'expérience, mais qui pleure sans arrêt et se fait sacrer une volée par le premier gars venu. Ouf!
Note à moi-même : faut encourager les futurs écrivains à lire, oui, mais pas juste des romans. Les journaux, une fois de temps en temps, ça ne nuirait pas!
Bon, là, faut que je trouve moyen de dire tout ça de manière diplomatique à l'auteur...
Au menu : des personnages Noirs pauvres écrits par un Blanc bien nanti, qui se traitent de nègres à tour de bras, avec une fille supposément bagarreuse d'expérience, mais qui pleure sans arrêt et se fait sacrer une volée par le premier gars venu. Ouf!
Note à moi-même : faut encourager les futurs écrivains à lire, oui, mais pas juste des romans. Les journaux, une fois de temps en temps, ça ne nuirait pas!
Bon, là, faut que je trouve moyen de dire tout ça de manière diplomatique à l'auteur...
mercredi 18 juillet 2018
Comment ne pas réécrire des histoires (2)
Dans la lignée de "Comment ne pas écrire des histoires", je poursuis ma série de réflexion sur "Comment ne pas réécrire des histoires".
Ne renoncez pas trop vite à réécrire un texte.
Parfois, la tentation de jeter un texte entier est forte. Rien ne semble mériter d'être sauvé, non seulement c'est écrit tout croche, mais en plus les idées sont mal exprimées, le rythme est mou, les personnages sont faibles, bref, tout est fait de travers. Autant récupérer les noms des personnages et repartir l'écriture d'une autre histoire, avec la même idée, mais traitée différemment...
Cependant, avec le temps, j'en suis venue à croire qu'apprendre à repatenter une nouvelle, à solidifier les idées, à repenser les personnages, à insuffler du rythme, c'est important. Même si ça ne mènera pas nécessairement à une publication. Dans le pire des cas, c'est un exercice très formateur.
Parce que, voyez-vous, lorsqu'on travaille sur un roman, il faut savoir bidouiller, repatenter, reboulonner. C'est rarement parfait du premier coup. Et c'est gros, un roman. Alors vaut mieux avoir perfectionné nos talents de patenteux sur des textes courts.
Autant il ne faut pas hésiter à effacer les pages qui ne mènent nulle part, autant il faut savoir rénover de fonds en comble celles qui le méritent. Celles qui veulent dire quelque chose.
Retravailler, c'est souvent un travail très difficile, très embrouillant (tant qu'à moi, c'est dans ce temps-là que les plans sont particulièrement utiles, parce qu'ils permettent de s'y retrouver), mais c'est aussi très gratifiant.
Alors ne jetez pas la serviette trop vite.
Devant un texte qui semble mal fichu, prenez le temps de vous asseoir. Tracez les grandes lignes de votre histoire. Qui fait quoi? Pourquoi? Qu'est-ce que vous voulez raconter avec tout ça? Comment fonctionne votre univers exactement?
Une fois que vous aurez mis tout ça noir sur blanc, je suis pas mal sûre que vous verrez quels morceaux du texte ont besoin d'être ajustés.
Ne renoncez pas trop vite à réécrire un texte.
Parfois, la tentation de jeter un texte entier est forte. Rien ne semble mériter d'être sauvé, non seulement c'est écrit tout croche, mais en plus les idées sont mal exprimées, le rythme est mou, les personnages sont faibles, bref, tout est fait de travers. Autant récupérer les noms des personnages et repartir l'écriture d'une autre histoire, avec la même idée, mais traitée différemment...
Cependant, avec le temps, j'en suis venue à croire qu'apprendre à repatenter une nouvelle, à solidifier les idées, à repenser les personnages, à insuffler du rythme, c'est important. Même si ça ne mènera pas nécessairement à une publication. Dans le pire des cas, c'est un exercice très formateur.
Parce que, voyez-vous, lorsqu'on travaille sur un roman, il faut savoir bidouiller, repatenter, reboulonner. C'est rarement parfait du premier coup. Et c'est gros, un roman. Alors vaut mieux avoir perfectionné nos talents de patenteux sur des textes courts.
Autant il ne faut pas hésiter à effacer les pages qui ne mènent nulle part, autant il faut savoir rénover de fonds en comble celles qui le méritent. Celles qui veulent dire quelque chose.
Retravailler, c'est souvent un travail très difficile, très embrouillant (tant qu'à moi, c'est dans ce temps-là que les plans sont particulièrement utiles, parce qu'ils permettent de s'y retrouver), mais c'est aussi très gratifiant.
Alors ne jetez pas la serviette trop vite.
Devant un texte qui semble mal fichu, prenez le temps de vous asseoir. Tracez les grandes lignes de votre histoire. Qui fait quoi? Pourquoi? Qu'est-ce que vous voulez raconter avec tout ça? Comment fonctionne votre univers exactement?
Une fois que vous aurez mis tout ça noir sur blanc, je suis pas mal sûre que vous verrez quels morceaux du texte ont besoin d'être ajustés.
lundi 16 juillet 2018
Ce que j'essaie d'enseigner
Ce que j'essaie d'enseigner dans mes ateliers varie selon le public.
Mais, souvent, ce que je veux surtout démystifier, c'est le processus de création d'un écrivain.
Tout le monde peut faire des ateliers purement créatifs. Mettre des mots ensemble, faire surgir une idée, l'écrire, puis passer à autre chose. Flotter au gré de l'inspiration.
Cependant, partir ensuite de ce texte, le transformer, l'adapter à un thème, à une contrainte, à un futur lecteur, ouille, là c'est plus difficile. Là on ne dépend plus des muses, de l'éclair d'inspiration qui surviendra... ou pas. Là, on touche à l'art de l'écrivain.
"Écrire, c'est du travail!" m'ont dit récemment mes participantes, un peu surprise.
Je leur avais donné un mois pour écrire une nouvelle de 500 mots à partir de thèmes précis. :)
Ouaip, je crois bien que j'ai réussi ma mission.
Mais, souvent, ce que je veux surtout démystifier, c'est le processus de création d'un écrivain.
Tout le monde peut faire des ateliers purement créatifs. Mettre des mots ensemble, faire surgir une idée, l'écrire, puis passer à autre chose. Flotter au gré de l'inspiration.
Cependant, partir ensuite de ce texte, le transformer, l'adapter à un thème, à une contrainte, à un futur lecteur, ouille, là c'est plus difficile. Là on ne dépend plus des muses, de l'éclair d'inspiration qui surviendra... ou pas. Là, on touche à l'art de l'écrivain.
"Écrire, c'est du travail!" m'ont dit récemment mes participantes, un peu surprise.
Je leur avais donné un mois pour écrire une nouvelle de 500 mots à partir de thèmes précis. :)
Ouaip, je crois bien que j'ai réussi ma mission.
vendredi 13 juillet 2018
L'historienne n'est pas surprise
J'arrive en retard avec ça, mais... Une étude, dont Patrick Lagacé a parlé dans La Presse, a récemment sacré une méchante claque à ceux qui crient depuis des années que c'est à cause de la féminisation de la profession enseignante que les garçons ne réussissent plus aussi bien que les filles à l'école.
Après avoir examiné toutes les données disponibles sur les systèmes scolaires (privés, publics, mixtes, non mixtes, etc) depuis le début du vingtième siècle, les chercheurs en sont venus à une conclusion : les filles ont toujours mieux réussi que les garçons en classe.
L'historienne en moi n'est pas surprise.
Imaginez : pendant des siècles, les filles n'ont pas eu accès à des systèmes d'éducation dignes que ce nom. Elles apprenaient à écrire auprès de maman ou de grand-maman, entre deux piles de lavage et la préparation du prochain repas, puis elles s'informaient des autres sujets en écoutant les cours donnés aux garçons, tout en époussetant le fond de la classe...
Et elles ont été nombreuses, dans ces conditions, à réussir quand même à s'instruire.
Alors quand, de nos jours, vous prenez la peine de les asseoir dans la classe et que vous leur fournissez un enseignement complet, évidemment qu'elles performent mieux que les garçons!
Parce qu'elles sont plus tranquilles? Plus concentrées? Plus calmes? Qu'elles résistent davantage à l'ennui et qu'elles ont moins besoin de bouger? Peut-être...
Cependant, je ne crois pas au déterminisme biologique. Ces qualités me semblent acquises. Peut-être sur plusieurs siècles, cela dit.
D'après moi, les filles sont tout aussi capables de bouger, de chahuter et de s'épivarder que les garçons (la mienne, entk, ne donne pas sa place quand on la laisse faire! et, quand on y pense, à l'époque où les filles aidaient aux tâches ménagères, elles faisaient sans doute autant sinon plus d'activité physique que les garçons dans leur journée). Toutefois, on apprend très tôt aux filles, et depuis des siècles, à se contrôler. À se concentrer sur ce qu'elles font, à rester tranquilles même lorsqu'elles s'ennuient. (Et quand vous devez coudre ou cuisiner, la concentration malgré l'emmerdement s'acquière assez vite si vous tenez à vos doigts...)
À côté de ça, quand les garçons s'agitent, la plupart des gens haussent les épaules en disant "Ouais, les petits gars, ça bouge, hein?".
Ouais, ça bouge. Pis l'école devient difficile.
Et vous, vous en pensez quoi?
Après avoir examiné toutes les données disponibles sur les systèmes scolaires (privés, publics, mixtes, non mixtes, etc) depuis le début du vingtième siècle, les chercheurs en sont venus à une conclusion : les filles ont toujours mieux réussi que les garçons en classe.
L'historienne en moi n'est pas surprise.
Imaginez : pendant des siècles, les filles n'ont pas eu accès à des systèmes d'éducation dignes que ce nom. Elles apprenaient à écrire auprès de maman ou de grand-maman, entre deux piles de lavage et la préparation du prochain repas, puis elles s'informaient des autres sujets en écoutant les cours donnés aux garçons, tout en époussetant le fond de la classe...
Et elles ont été nombreuses, dans ces conditions, à réussir quand même à s'instruire.
Alors quand, de nos jours, vous prenez la peine de les asseoir dans la classe et que vous leur fournissez un enseignement complet, évidemment qu'elles performent mieux que les garçons!
Parce qu'elles sont plus tranquilles? Plus concentrées? Plus calmes? Qu'elles résistent davantage à l'ennui et qu'elles ont moins besoin de bouger? Peut-être...
Cependant, je ne crois pas au déterminisme biologique. Ces qualités me semblent acquises. Peut-être sur plusieurs siècles, cela dit.
D'après moi, les filles sont tout aussi capables de bouger, de chahuter et de s'épivarder que les garçons (la mienne, entk, ne donne pas sa place quand on la laisse faire! et, quand on y pense, à l'époque où les filles aidaient aux tâches ménagères, elles faisaient sans doute autant sinon plus d'activité physique que les garçons dans leur journée). Toutefois, on apprend très tôt aux filles, et depuis des siècles, à se contrôler. À se concentrer sur ce qu'elles font, à rester tranquilles même lorsqu'elles s'ennuient. (Et quand vous devez coudre ou cuisiner, la concentration malgré l'emmerdement s'acquière assez vite si vous tenez à vos doigts...)
À côté de ça, quand les garçons s'agitent, la plupart des gens haussent les épaules en disant "Ouais, les petits gars, ça bouge, hein?".
Ouais, ça bouge. Pis l'école devient difficile.
Et vous, vous en pensez quoi?
mercredi 11 juillet 2018
Comment ne pas réécrire des histoires (1)
Dans la lignée de "Comment ne pas écrire des histoires", voici mon apport au monde littéraire : "Comment ne pas réécrire des histoires", première partie (parce que je sens qu'il y en aura d'autres).
Ne commencez pas la réécriture par la traque aux "verbes faibles" et aux "mots ternes" et aux autres "dix mots à banir à jamais de vos textes".
Si vous avez écrit un texte, ça veut dire que vous savez probablement écrire de manière minimalement intelligible. Par contre, si c'est votre premier texte, vous n'avez probablement aucune notion (ou très peu de notions) de schéma narratif, de rythme, d'arc psychologique des personnages, de telling, de narration et de cohérence interne.
Bref, ça ne vous donne rien de transformer "ses grandes jambes étaient dans le chemin" par "ses interminables jambes demeuraient dans le passage".
Premièrement, vous perdez votre temps : si ça se trouve, une fois les erreurs de fond corrigées, votre personnage n'aura plus de jambes du tout! (Ben quoi? En SFF, tout peut arriver!)
Deuxièmement, vous risquez de rendre vos idées inintelligibles pour votre premier lecteur/ coach/ directeur littéraire, qui ne pourra alors plus vous expliquer où est-ce que vous avez un problème de schéma narratif, de rythme, d'arc psychologique des personnages, de telling, de narration et de cohérence interne.
Selon mon expérience, quand un texte a besoin d'être retravaillé, c'est le fond qui souffre le plus, pas la forme. La forme, ça se polit en dernier, une fois que le fond est solide. Vous ne repeindriez pas un mur moisi qui menace de s'effondrer, non? Alors pourquoi polir (et sur-polir) un texte dont la structure est chambranlante?
Et, surtout, pourquoi tous les sites sur l'écriture parlent des mots à éviter ou à bannir et non pas du schéma narratif et du reste?
Ne commencez pas la réécriture par la traque aux "verbes faibles" et aux "mots ternes" et aux autres "dix mots à banir à jamais de vos textes".
Si vous avez écrit un texte, ça veut dire que vous savez probablement écrire de manière minimalement intelligible. Par contre, si c'est votre premier texte, vous n'avez probablement aucune notion (ou très peu de notions) de schéma narratif, de rythme, d'arc psychologique des personnages, de telling, de narration et de cohérence interne.
Bref, ça ne vous donne rien de transformer "ses grandes jambes étaient dans le chemin" par "ses interminables jambes demeuraient dans le passage".
Premièrement, vous perdez votre temps : si ça se trouve, une fois les erreurs de fond corrigées, votre personnage n'aura plus de jambes du tout! (Ben quoi? En SFF, tout peut arriver!)
Deuxièmement, vous risquez de rendre vos idées inintelligibles pour votre premier lecteur/ coach/ directeur littéraire, qui ne pourra alors plus vous expliquer où est-ce que vous avez un problème de schéma narratif, de rythme, d'arc psychologique des personnages, de telling, de narration et de cohérence interne.
Selon mon expérience, quand un texte a besoin d'être retravaillé, c'est le fond qui souffre le plus, pas la forme. La forme, ça se polit en dernier, une fois que le fond est solide. Vous ne repeindriez pas un mur moisi qui menace de s'effondrer, non? Alors pourquoi polir (et sur-polir) un texte dont la structure est chambranlante?
Et, surtout, pourquoi tous les sites sur l'écriture parlent des mots à éviter ou à bannir et non pas du schéma narratif et du reste?
lundi 9 juillet 2018
Memento mori
Il y a quelques mois, mon chum, pour la première fois de sa vie, a négocié agressivement son augmentation salariale. Il commence à avoir des connaissances pointues et nécessaires à son entreprise. Pis il trouvait qu'il était diablement peu payé comparé à ce qu'il pouvait obtenir ailleurs.
Sa plainte a été entendue (et le fait qu'il avait mis son profil LinkedIn à jour a été remarqué) et il a reçu une bonne augmentation.
Sur le coup, on pensait qu'il attendrait quelques années, puis qu'il enclencherait la négociation suivante, celle à laquelle il pense depuis que j'ai envoyé valser ma job alimentaire : obtenir un poste à 4 jours par semaine.
Mais voilà, un matin il s'est retrouvé couché sur le sol en céramique froide de la salle de bain, sans savoir comment il était arrivé là. S'en sont suivis un voyage en ambulance et une semaine plutôt angoissante à essayer de reprendre des forces.
Memento mori.
J'pense qu'on a tous des moments comme ça où on se rend compte que, au yâble les plans à long terme, notre vie c'est maintenant qu'elle se vit. Personnellement, c'est quand j'ai fait une hémorragie interne à cause d'une grossesse ectopique. La mort de ma maman en a rajouté une couche ensuite.
Bref, mon chéri est allé voir son employeur et a demandé à travailler désormais à temps partiel, quatre jours par semaine. Et l'employeur a accepté! :) (Ils sont pas fous : l'augmentation accordée va disparaître dans la diminution du temps de travail.)
Donc à partir de l'automne, nous serons tous les deux à la maison une journée par semaine, pour travailler sur nos projets personnels et dîner en amoureux. Wow! Un repas entre adultes par semaine, le luxe!
J'sais pas pourquoi je dis ça, mais j'suis sûre qu'il ne regrettera pas sa décision! ;)
J'sais pas pourquoi je dis ça, mais j'suis sûre qu'il ne regrettera pas sa décision! ;)
vendredi 6 juillet 2018
Hey, mais c'est ma fête!
Hey, mais c'est ma fête!
Coudonc, me semble que ça fait même pas un mois que j'ai mis un billet en ligne pour annoncer que je venais d'avoir 35 ans!
Depuis, j'ai.. euh... l'impression de pas avoir fait grand chose. :( Sauf que je dois me rendre à l'évidence : me voilà rendue à 36 ans. Y'a donc une année qui a passé!!!
Ok, "Écrire et publier au Québec" est arrivé sur les tablettes, j'ai publié quelques nouvelles, j'en ai écrit d'autres qui ont été acceptées et qui sortiront bientôt, mais, misère, me semble que mes romans avancent pas. J'en ai deux de terminés, mais ils demandent un solide retravail.
Ce qui veut dire qu'il me faudrait un peu de temps au calme, entre deux commandes et contrats, pour m'y mettre sérieusement...
Ah, mais, attendez... J'ai rien de prévu aujourd'hui!
S'cusez, j'vous laisse! ;)
Passez une bonne journée, adorables lecteurs, pis prenez un verre de quelque chose de frais à ma santé!
(Vous choisissez ce que vous voulez, moi je m'en vais me trouver un peu de rosé! C'est délicieux à siroter en travaillant! ;)
Coudonc, me semble que ça fait même pas un mois que j'ai mis un billet en ligne pour annoncer que je venais d'avoir 35 ans!
Depuis, j'ai.. euh... l'impression de pas avoir fait grand chose. :( Sauf que je dois me rendre à l'évidence : me voilà rendue à 36 ans. Y'a donc une année qui a passé!!!
Ok, "Écrire et publier au Québec" est arrivé sur les tablettes, j'ai publié quelques nouvelles, j'en ai écrit d'autres qui ont été acceptées et qui sortiront bientôt, mais, misère, me semble que mes romans avancent pas. J'en ai deux de terminés, mais ils demandent un solide retravail.
Ce qui veut dire qu'il me faudrait un peu de temps au calme, entre deux commandes et contrats, pour m'y mettre sérieusement...
Ah, mais, attendez... J'ai rien de prévu aujourd'hui!
S'cusez, j'vous laisse! ;)
Passez une bonne journée, adorables lecteurs, pis prenez un verre de quelque chose de frais à ma santé!
(Vous choisissez ce que vous voulez, moi je m'en vais me trouver un peu de rosé! C'est délicieux à siroter en travaillant! ;)
mercredi 4 juillet 2018
Trop chaud pour... rien
Je ne vous étonnerai pas en vous disant qu'il fait chaud.
Le genre de chaleur écrasante qui me fait remercier tous les dieux dont je connais les noms (et une couple dont je suis pas sûre de l'orthographe) d'avoir investit dans un air climatisé.
Le genre de chaleur qui, normalement, me garderait bien cloîtrée à l'intérieur ou alors (comme à l'époque où je ne bénéficiais pas des joies du climat intérieur régulé) m'enverrait errer de centre d'achat en café, avec un arrêt dans un cinéma et un passage obligé par la bibliothèque de l'UQAM, gigantesque glacière souterraine montréalaise.
Bref, le genre de chaleur où il fait trop chaud pour tout, même pour écrire, même des billets de blogue (d'où le silence de lundi)...
Quand on est un adulte.
Parce que, comme je le découvre depuis samedi, quand on est une petite fille de presque quatre ans, il ne fait jamais trop chaud pour quoique ce soit.
Courir en plein soleil? Pfff! Y'a rien là. (Et tant pis pour les parents qui essaient de suivre.)
Alors depuis samedi, mon quotidien alterne entre des visites dans les jeux d'eau (histoire de pouvoir me rafraîchir tout en courant derrière mon inépuisable fille), des pique-nique (pour pouvoir rester plus longtemps aux jeux d'eau) et des visites au parc (même si j'ai l'impression que j'en reviens plus trempée que des jeux d'eau!!!). Hier, ma puce m'a fait l'insigne honneur d'accepter qu'on aille à la bibliothèque municipale, divinement climatisée. Ouf! Sur le chemin du retour, elle a couru à toutes jambes (et s'est écorchée un autre genou... elle aura bientôt plus d'écorchure que de peau!).
Faits à propos de l'enfance que j'avais oublié :
1- Il ne fait jamais trop chaud
2- Des genoux blessés, c'est le signe d'une bonne journée bien active.
Le genre de chaleur écrasante qui me fait remercier tous les dieux dont je connais les noms (et une couple dont je suis pas sûre de l'orthographe) d'avoir investit dans un air climatisé.
Le genre de chaleur qui, normalement, me garderait bien cloîtrée à l'intérieur ou alors (comme à l'époque où je ne bénéficiais pas des joies du climat intérieur régulé) m'enverrait errer de centre d'achat en café, avec un arrêt dans un cinéma et un passage obligé par la bibliothèque de l'UQAM, gigantesque glacière souterraine montréalaise.
Bref, le genre de chaleur où il fait trop chaud pour tout, même pour écrire, même des billets de blogue (d'où le silence de lundi)...
Quand on est un adulte.
Parce que, comme je le découvre depuis samedi, quand on est une petite fille de presque quatre ans, il ne fait jamais trop chaud pour quoique ce soit.
Courir en plein soleil? Pfff! Y'a rien là. (Et tant pis pour les parents qui essaient de suivre.)
Alors depuis samedi, mon quotidien alterne entre des visites dans les jeux d'eau (histoire de pouvoir me rafraîchir tout en courant derrière mon inépuisable fille), des pique-nique (pour pouvoir rester plus longtemps aux jeux d'eau) et des visites au parc (même si j'ai l'impression que j'en reviens plus trempée que des jeux d'eau!!!). Hier, ma puce m'a fait l'insigne honneur d'accepter qu'on aille à la bibliothèque municipale, divinement climatisée. Ouf! Sur le chemin du retour, elle a couru à toutes jambes (et s'est écorchée un autre genou... elle aura bientôt plus d'écorchure que de peau!).
Faits à propos de l'enfance que j'avais oublié :
1- Il ne fait jamais trop chaud
2- Des genoux blessés, c'est le signe d'une bonne journée bien active.
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