Bon, j'ai commencé la relecture/redécoupage de mon roman.
J'en ai les 2/3 de fait.
À première vue, tout devra être réécrit, phrase à phrase, même si les idées de fond vont rester.
J'ai extrait l'ossature et repéré les nombreuses scènes satellites.
Donc, présentement, y'a des morceaux de papier étalés partout sur la table de cuisine (qui me sert de table de travail et qui menace de devenir trop petite pour cet usage) et je ne sais pas pantoute comment je vais réussir à donner un ordre à toutes ces scènes disparates.
J'ai jamais essayé d'éclater un texte à ce point. J'adore lire des romans mosaïques, mais j'ai peur de ne pas savoir en écrire un.
En plus, je suis découragée de mon histoire. Persuadée que ce roman est une merde ultra-commune, avec des personnages ordinaires et niaiseux, qui ne mérite pas d'être réécrit, parce qu'il n'intéressera jamais personne. Après tout, il a déjà été refusé, c'est signe qu'il est particulièrement mauvais!
(Je sais, je sais, ça veut pas nécessairement dire ça, mais... Bon, mon chum et Luc ayant déjà eu droit à ce discours misérabilisme, je m'excuse d'avance à toutes les personnes qui croiseront ma route dans le prochain mois, parce que vous risquez d'y goûter aussi!)
Ah, mais minute, attendez que je consulte mon processus créatif... Mouais, sachant que j'ai ptêt 10% du travail de réécriture de fait, la dépression est arrivée pile dans les temps! O.o
Heureusement, y'a un truc qui m'encourage. Un signe positif au milieu du marasme (habituel) qui m'a envahie : j'ai beau chialer et déprimer au sujet du roman, je continue à y travailler. Mieux encore : j'ai envie de le retravailler.
Juste pour voir si, finalement, il n'est ptêt pas si nul...
vendredi 28 juin 2019
mercredi 26 juin 2019
Copibec a encore besoin d'appuis
Je vous expliquais, début avril, que Copibec avait besoin d'appuis, parce que le Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie qui avait "mis à jour" la Loi sur le droit d'auteur en 2012 (avec des conséquences catastrophiques pour les auteurs) s'apprêtait à la réviser.
Il fallait, ai-je dit, faire savoir qu'on était d'accord avec la position de Copibec, que l'exception pour l'utilisation équitable en éducation devait être resserrée, afin que les auteurs soient payés lorsque leurs oeuvres sont utilisées dans un cadre pédagogique.
Peu de temps après, le Comité permanent du patrimoine canadien a déposé un rapport qui allait dans le même sens que les observations de Copibec et des auteurs : la nouvelle mouture de la Loi sur le droit d'auteur mettait la situation financière des artistes (déjà fragile) en grand péril.
Comme d'autres, j'ai poussé un soupir de soulagement en voyant ce rapport. Bon, me suis-je dit, si le patrimoine canadien est de notre bord, ça devrait bien aller...
Ah, ben non finalement. Parce que le Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie n'a même pas pris la peine de lire le rapport du Comité permanent du patrimoine canadien!!! C'est à se demander comment ils ont fait leur "examen" des impacts de la loi! (Ça semble incroyable? Le communiqué de Copibec est ici et cite les divers rapports et intervenants.)
Le Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie ne propose donc aucune solution pour aider les auteurs. Le statu quo ne les dérange pas (eux!). Pire, ils proposent un élargissement de la notion d'utilisation équitable.
Après ça, y'en a qui se plaignent que les artistes vivent "aux crochets des subventions gouvernementales". Ouais ben, si les lois ne légalisaient pas le vol de nos oeuvres et que les Comités (financés aussi par vos taxes) lisaient leurs propres rapports, ptêt qu'on n'en aurait pas besoin des bourses et des subventions.
En attendant, si vous aimez avoir de l'art dans vos vies, n'oubliez pas de signer le manifeste de Copibec "Une vie sans art, vraiment?" M'étonnerait que le Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie le lise, mais ptêt que les élus, eux, en prendront connaissance avant de voter.
Il fallait, ai-je dit, faire savoir qu'on était d'accord avec la position de Copibec, que l'exception pour l'utilisation équitable en éducation devait être resserrée, afin que les auteurs soient payés lorsque leurs oeuvres sont utilisées dans un cadre pédagogique.
Peu de temps après, le Comité permanent du patrimoine canadien a déposé un rapport qui allait dans le même sens que les observations de Copibec et des auteurs : la nouvelle mouture de la Loi sur le droit d'auteur mettait la situation financière des artistes (déjà fragile) en grand péril.
Comme d'autres, j'ai poussé un soupir de soulagement en voyant ce rapport. Bon, me suis-je dit, si le patrimoine canadien est de notre bord, ça devrait bien aller...
Ah, ben non finalement. Parce que le Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie n'a même pas pris la peine de lire le rapport du Comité permanent du patrimoine canadien!!! C'est à se demander comment ils ont fait leur "examen" des impacts de la loi! (Ça semble incroyable? Le communiqué de Copibec est ici et cite les divers rapports et intervenants.)
Le Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie ne propose donc aucune solution pour aider les auteurs. Le statu quo ne les dérange pas (eux!). Pire, ils proposent un élargissement de la notion d'utilisation équitable.
Après ça, y'en a qui se plaignent que les artistes vivent "aux crochets des subventions gouvernementales". Ouais ben, si les lois ne légalisaient pas le vol de nos oeuvres et que les Comités (financés aussi par vos taxes) lisaient leurs propres rapports, ptêt qu'on n'en aurait pas besoin des bourses et des subventions.
En attendant, si vous aimez avoir de l'art dans vos vies, n'oubliez pas de signer le manifeste de Copibec "Une vie sans art, vraiment?" M'étonnerait que le Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie le lise, mais ptêt que les élus, eux, en prendront connaissance avant de voter.
vendredi 21 juin 2019
Ce genre de réécriture
Je viens de plonger dans la réécriture de mon roman réaliste.
Mon but : l'éclater. Sortir du récit toutes les scènes racontées en flash-back et les mettre en prise directe. Et pas nécessairement dans l'ordre chronologique. Je veux brouiller les frontières, celles entre le présent et le passé, celles entre les personnages et... tiens donc, ptêt aussi celles entre le réel et l'imaginé.
Ouais, mon roman réaliste ne sera peut-être plus si réaliste que ça. (Chassez le naturel et il revient au galop! lol!)
En attendant, je m'enligne pour ce genre de réécriture :
J'me souviens pas avoir déjà ressenti le besoin de travailler avec une version papier pour remettre mes idées en ordre, mais là, c'est la seule méthode qui m'apparaît juste. Ça va être un joyeux chaos tantôt! O.o
Mon but : l'éclater. Sortir du récit toutes les scènes racontées en flash-back et les mettre en prise directe. Et pas nécessairement dans l'ordre chronologique. Je veux brouiller les frontières, celles entre le présent et le passé, celles entre les personnages et... tiens donc, ptêt aussi celles entre le réel et l'imaginé.
Ouais, mon roman réaliste ne sera peut-être plus si réaliste que ça. (Chassez le naturel et il revient au galop! lol!)
En attendant, je m'enligne pour ce genre de réécriture :
Mes outils : une version papier, des ciseaux, du papier collant, des post-it et des trombones de couleur... ah pis un grand café glacé! |
mercredi 19 juin 2019
Tranche de vie (39) - Continuités et changements
Lundi, n'écoutant que ma volonté de créer des souvenirs d'enfance à ma fille et prenant mon courage à deux mains, j'ai amené ma puce à La Ronde.
Où je n'avais pas mis les pieds depuis une dizaine d'années.
J'ai donc pu observer le parc avec mon oeil d'historienne, c'est-à-dire en notant les changements, mais également les éléments de continuité.
Premier élément de continuité : la file aux guichets avance à une lenteur de tortue rhumatisante. L'attente est encore plus pénible quand vous devez gérer une enfant de 4 ans qui a juste hâte de voir la Grande Roue!
Premier changement : si les prix d'entrée sont encore plus prohibitifs qu'avant (70$ pour un adulte, 55$ pour un enfant!!!), au moins ils nous vendent désormais le "passeport-saison" pour exactement le même prix! Bon, tant qu'à payer pour une journée dont la longueur sera limitée par la résistance de ma puce, autant avoir l'option de pouvoir revenir.
Autre changement : l'omniprésence des applications pour cellulaire, destinées à gérer votre achat de billet, votre passeport-saison fraîchement acheté, vos memberships, passes flash (je sais toujours pas ce que c'est), coupe file, passeports resto et autres manières de vous quémander un peu plus d'argent. O.o Pfiou! On était pas rentrées que j'étais déjà épuisée. (Et que je me sentais un peu dinosaure, jusqu'à ce que je remarque que les ados qui m'entouraient semblaient aussi perdus que moi!)
Deuxième élément de continuité : la foule a beau avoir l'air immense à l'entrée, une fois les tourniquets du site passés, ça se disperse et ça devient tout à fait tolérable (en tout cas, ce l'était, mais on était un lundi avant la fin des classes).
Changement impossible à manquer : il y a plein de nouveaux manèges! Tant du côté des enfants (où bien des classiques ont été revampés et rebaptisés) que de celui des adultes.
Par contre, les zones thématiques, comme le fort western et le village médiéval sont rendus pas mal diluées sous les panneaux d'affichage. Et la musique diffusée est plutôt uniforme à la grandeur du site. (Alors que je me souvenais d'une petite musique guillerette dans le village médiéval et d'employés de resto qui portaient des chapeaux style "Robin des bois").
Tout de même, je ne me sentais pas trop dépaysée... Et puis est arrivé le moment de dîner.
Bon, il n'y a plus de McDonald depuis le début de la saison, je le savais, on m'avait prévenue. Après un moment d'hésitation, j'ai trouvé un équivalent afin que ma puce puisse manger les croquettes de poulet qu'elle me réclamait. J'ai commandé un burger pour moi. Puis je suis passée à la caisse...
Caissière - Trente-trois et dix sept!
Moi, interloquée - Dix-sept vous avez dit?
Caissière - Non, trente-trois dollars. Et dix-sept sous.
Moi, ne pouvant retenir une exclamation - Ouch!
Je ne sais pas si je dois classer le prix faramineux de ce repas sous la rubrique des continuités - manger à La Ronde a toujours coûté un bras - ou des changements - maintenant, apparemment, ils veulent nos DEUX bras!!! O.o
Qu'est-ce que je ferais pas pour ma puce, hein?
Où je n'avais pas mis les pieds depuis une dizaine d'années.
J'ai donc pu observer le parc avec mon oeil d'historienne, c'est-à-dire en notant les changements, mais également les éléments de continuité.
Premier élément de continuité : la file aux guichets avance à une lenteur de tortue rhumatisante. L'attente est encore plus pénible quand vous devez gérer une enfant de 4 ans qui a juste hâte de voir la Grande Roue!
Premier changement : si les prix d'entrée sont encore plus prohibitifs qu'avant (70$ pour un adulte, 55$ pour un enfant!!!), au moins ils nous vendent désormais le "passeport-saison" pour exactement le même prix! Bon, tant qu'à payer pour une journée dont la longueur sera limitée par la résistance de ma puce, autant avoir l'option de pouvoir revenir.
Autre changement : l'omniprésence des applications pour cellulaire, destinées à gérer votre achat de billet, votre passeport-saison fraîchement acheté, vos memberships, passes flash (je sais toujours pas ce que c'est), coupe file, passeports resto et autres manières de vous quémander un peu plus d'argent. O.o Pfiou! On était pas rentrées que j'étais déjà épuisée. (Et que je me sentais un peu dinosaure, jusqu'à ce que je remarque que les ados qui m'entouraient semblaient aussi perdus que moi!)
Deuxième élément de continuité : la foule a beau avoir l'air immense à l'entrée, une fois les tourniquets du site passés, ça se disperse et ça devient tout à fait tolérable (en tout cas, ce l'était, mais on était un lundi avant la fin des classes).
Changement impossible à manquer : il y a plein de nouveaux manèges! Tant du côté des enfants (où bien des classiques ont été revampés et rebaptisés) que de celui des adultes.
Par contre, les zones thématiques, comme le fort western et le village médiéval sont rendus pas mal diluées sous les panneaux d'affichage. Et la musique diffusée est plutôt uniforme à la grandeur du site. (Alors que je me souvenais d'une petite musique guillerette dans le village médiéval et d'employés de resto qui portaient des chapeaux style "Robin des bois").
Tout de même, je ne me sentais pas trop dépaysée... Et puis est arrivé le moment de dîner.
Bon, il n'y a plus de McDonald depuis le début de la saison, je le savais, on m'avait prévenue. Après un moment d'hésitation, j'ai trouvé un équivalent afin que ma puce puisse manger les croquettes de poulet qu'elle me réclamait. J'ai commandé un burger pour moi. Puis je suis passée à la caisse...
Caissière - Trente-trois et dix sept!
Moi, interloquée - Dix-sept vous avez dit?
Caissière - Non, trente-trois dollars. Et dix-sept sous.
Moi, ne pouvant retenir une exclamation - Ouch!
Je ne sais pas si je dois classer le prix faramineux de ce repas sous la rubrique des continuités - manger à La Ronde a toujours coûté un bras - ou des changements - maintenant, apparemment, ils veulent nos DEUX bras!!! O.o
Qu'est-ce que je ferais pas pour ma puce, hein?
Son opinion de la journée :) |
Et puis, on ne se le cachera pas : un parc d'attractions, c'est un lieu inspirant. ;)
vendredi 14 juin 2019
Trempette chaude aux épinards et artichauts
Peu après le diagnostic de mon chum, on dirait que tous les restaurants que nous fréquentions ont mis au menu des "trempettes chaudes aux épinards". Comme ils les servent avec des craquelins de blé, on n'a jamais pu y goûter.
Alors j'ai cherché, testé plusieurs recettes et je suis arrivée à cette version simplifiée, mais délicieuse, d'une trempette chaude aux épinards et artichauts. Elle est même relativement santé. (Enfin, pour une trempette du genre). Elle peut servir d'entrée à partager durant l'apéro (pour 5 ou 6 personnes) ou de lunch léger (pour 2 ou 3 adultes).
(Avertissement à l'intention des intolérants au lactose : j'pense que juste la liste des ingrédients peut vous faire faire une crise! lol!)
Trempette chaude aux épinards et artichauts
250g (un paquet) de fromage à la crème léger, ramolli
¼ tasse de mayonnaise
¼ tasse de yogourt nature
une pincée de poivre
1 tasse d'épinards hachés surgelés, décongelés et bien égouttés
1 boîte de coeurs d'artichauts hachés
3 oignons verts hachés
1 tasse de mozarella râpé
1 boîte de haricots blancs (facultatif, mais ajoute des protéines)
Passez le fromage à la crème 30 secondes au micro-onde pour le ramollir, puis mélangez-le avec la mayonnaise, le yogourt nature et le poivre jusqu'à ce que ce soit homogène.
Ajoutez tous les autres ingrédients et mélangez délicatement.
Étalez dans un plat en pyrex allant au four (personnellement, je prends un plat à tarte de 10 pouces) et cuire 30 minutes à 350F (ou jusqu'à ce que ce soit bouillonnant, bien fondu et légèrement doré).
Je suggère de servir cette trempette absolument décadente avec des chips de maïs non salées et un verre de rosé, mais rendus là, c'est vous qui voyez! ;)
mercredi 12 juin 2019
Bilan de mi-année
Bon, on est en juin, sixième mois de l'année. Ce serait un bon moment pour déterrer mes objectifs et résolutions énoncés en janvier et de voir où j'en suis... (J'vous préviens : y'a des bonnes nouvelles à la fin de ce post)
Alors, mon objectif numéro 4 était de "M'aventurer". Je voulais faire des nouvelles activités, visiter de nouveaux endroits...Les vacances en famille au Mexique (d'accord, c'est pas super exotique un tout inclus, mais j'étais jamais allée dans le Sud, alors c'était tout de même une découverte) et quelques visites de musée ont partiellement comblé cet objectif. Je me promets d'autres explorations.
L'objectif 3 était "Faire de l'exercice". Ce n'est pas encore parfait, mais j'ai pas mal réussi à établir une routine où, les jours d'écriture, je prends une pause vers 11h pour trente minutes de yoga, d'elliptique, de course, de marche... Bref, d'un truc actif. Effet secondaire de cette augmentation de mon activité physique : je m'ennuie sans bon sens des arts martiaux!!! J'ai particulièrement envie de taper dans quelque chose. (Gardez ça en tête si vous me croisez! :p)
L'objectif 2 "Écrire tous les jours" est un échec absolu. Les fins de semaine et les lundis (bref, quand ma puce est avec moi), je ne trouve pas une minute pour écrire pendant qu'elle est réveillée et une fois qu'elle dort je suis beaucoup trop crevée. C'est encore pire depuis que mon chum a commencé sa nouvelle job, parce qu'il est à la maison moins longtemps, alors ma puce s'ennuie de lui et compense en me collant deux fois plus. Je la comprends et je m'efforce de combler son besoin de contacts, mais... ben ça vide, alors l'écriture en souffre. Tant pis, je me rattrape les journées de garderie!
D'ailleurs... L'objectif numéro 1 était de "Terminer la réécriture de mes deux romans". Ben ici je peux faire une petite danse de la joie!!! J'AI FINI LE ROMAN POLICIER! Après six ans de niaisage, écriture, repententage, réécriture, gossage et autres révisions, le voilà parti vivre sa vie (ou rencontrer une fin funeste) dans les boîtes de courriels d'éditeurs! Ouf! J'me souviens pas avoir été aussi heureuse de terminer enfin un projet.
Et j'suis en plein dans les temps : comme on est en juin, ça me laisse six mois pour réécrire le deuxième roman! :)
... Et j'peux même prendre une petite semaine de repos entre les deux, histoire d'écrire du neuf et de m'aérer les neurones! (Ce sera pas un luxe!)
Parce que, bon, je vais l'avouer : je commence à être tannée de réécrire au lieu de créer, mais en même temps c'est ridicule de garder dans mes tiroirs des manuscrits auxquels je crois encore et qui demandent juste un peu de temps... Cela dit, en 2020, je me promets d'écrire seulement du nouveau! (Ça tombe bien, j'ai commencé mes recherches pour un projet de fou! ;)
Alors, mon objectif numéro 4 était de "M'aventurer". Je voulais faire des nouvelles activités, visiter de nouveaux endroits...Les vacances en famille au Mexique (d'accord, c'est pas super exotique un tout inclus, mais j'étais jamais allée dans le Sud, alors c'était tout de même une découverte) et quelques visites de musée ont partiellement comblé cet objectif. Je me promets d'autres explorations.
L'objectif 3 était "Faire de l'exercice". Ce n'est pas encore parfait, mais j'ai pas mal réussi à établir une routine où, les jours d'écriture, je prends une pause vers 11h pour trente minutes de yoga, d'elliptique, de course, de marche... Bref, d'un truc actif. Effet secondaire de cette augmentation de mon activité physique : je m'ennuie sans bon sens des arts martiaux!!! J'ai particulièrement envie de taper dans quelque chose. (Gardez ça en tête si vous me croisez! :p)
L'objectif 2 "Écrire tous les jours" est un échec absolu. Les fins de semaine et les lundis (bref, quand ma puce est avec moi), je ne trouve pas une minute pour écrire pendant qu'elle est réveillée et une fois qu'elle dort je suis beaucoup trop crevée. C'est encore pire depuis que mon chum a commencé sa nouvelle job, parce qu'il est à la maison moins longtemps, alors ma puce s'ennuie de lui et compense en me collant deux fois plus. Je la comprends et je m'efforce de combler son besoin de contacts, mais... ben ça vide, alors l'écriture en souffre. Tant pis, je me rattrape les journées de garderie!
D'ailleurs... L'objectif numéro 1 était de "Terminer la réécriture de mes deux romans". Ben ici je peux faire une petite danse de la joie!!! J'AI FINI LE ROMAN POLICIER! Après six ans de niaisage, écriture, repententage, réécriture, gossage et autres révisions, le voilà parti vivre sa vie (ou rencontrer une fin funeste) dans les boîtes de courriels d'éditeurs! Ouf! J'me souviens pas avoir été aussi heureuse de terminer enfin un projet.
Et j'suis en plein dans les temps : comme on est en juin, ça me laisse six mois pour réécrire le deuxième roman! :)
... Et j'peux même prendre une petite semaine de repos entre les deux, histoire d'écrire du neuf et de m'aérer les neurones! (Ce sera pas un luxe!)
Parce que, bon, je vais l'avouer : je commence à être tannée de réécrire au lieu de créer, mais en même temps c'est ridicule de garder dans mes tiroirs des manuscrits auxquels je crois encore et qui demandent juste un peu de temps... Cela dit, en 2020, je me promets d'écrire seulement du nouveau! (Ça tombe bien, j'ai commencé mes recherches pour un projet de fou! ;)
vendredi 7 juin 2019
Catharsys et monstration
Petite capsule historico-culturelle ce matin.
Dans le théâtre grec antique, souvent cité comme justificatif de "cette oeuvre est ptêt dégueulasse, mais c'est à des fin de catharsis", il était interdit de faire couler le sang (même fictif) sur scène. On ne mettait pas la violence en scène. On l'évoquait, on la racontait, mais on ne la montrait pas.
(En passant, une simple recherche Google sur le thème "théâtre grec" mène à cette information.)
Et, pourtant, on a inventé à la même époque le concept de catharsis (l'effet de « purification » produit sur les spectateurs par une représentation dramatique, comme si vivre des émotions par fiction interposée nous évitait d'avoir envie de les éprouver réellement ou nous préparait à y réagir.)
Comme quoi on peut atteindre la catharsis sans la monstration (le fait de montrer).
C'est juste moi ou y'a des producteurs de film d'horreur qui devraient réfléchir à la question? :p
Ok, j'suis ptêt trop cérébrale (ou fondamentalement "antique" dans mes sensibilités), mais les trucs gores m'effraient nettement moins que les histoires d'horreur psychologiques ou que les bons vieux films où, faute de budget, on ne voyait jamais le monstre. J'm'en ennuie, des fois.
Dans le théâtre grec antique, souvent cité comme justificatif de "cette oeuvre est ptêt dégueulasse, mais c'est à des fin de catharsis", il était interdit de faire couler le sang (même fictif) sur scène. On ne mettait pas la violence en scène. On l'évoquait, on la racontait, mais on ne la montrait pas.
(En passant, une simple recherche Google sur le thème "théâtre grec" mène à cette information.)
Et, pourtant, on a inventé à la même époque le concept de catharsis (l'effet de « purification » produit sur les spectateurs par une représentation dramatique, comme si vivre des émotions par fiction interposée nous évitait d'avoir envie de les éprouver réellement ou nous préparait à y réagir.)
Comme quoi on peut atteindre la catharsis sans la monstration (le fait de montrer).
C'est juste moi ou y'a des producteurs de film d'horreur qui devraient réfléchir à la question? :p
Ok, j'suis ptêt trop cérébrale (ou fondamentalement "antique" dans mes sensibilités), mais les trucs gores m'effraient nettement moins que les histoires d'horreur psychologiques ou que les bons vieux films où, faute de budget, on ne voyait jamais le monstre. J'm'en ennuie, des fois.
mercredi 5 juin 2019
Un autre été sans été?
En 1816, une éruption volcanique a causé une "année sans été" planétaire (et un "été sans été" local). Il a fait gris, pluvieux, frette (environ 0,4 degré sous les normales, ce qui a été assez pour causer des famines, soit dit en passant).
Cet été tristounet a entraîné bien des problèmes socio-économiques.
Mais il a également poussé une bande d'écrivains (Mary Shelley, son mari Percy, sa demi-soeur Claire Clairmont et l'amant de celle-ci Lord Byron, ainsi que leur ami Polidori) à s'enfermer dans une villa pour écrire sans discontinuer des histoires de peur pendant tout l'été.
Bref, dans la tête de tous les amoureux de la littérature, l'été sans été de 1816 reste célèbre parce qu'il nous a donné Frankenstein.
En ce 4 juin plutôt frisquet (le réchauffement climatique, c'est pour les autres, le Québec, en bonne société distincte, a décidé de se refroidir à la place!), après des mois d'avril et de mai salement pluvieux (où, pour une fois, on ne s'est vraiment pas découverts d'un fil!), je commence à me demander si on s'enligne pas pour un second "été sans été".
Auquel cas, je crois que je vais me mettre à la recherche de quelques amis, et d'une villa, histoire que la grisaille ne soit pas tout à fait perdue! :p
Cet été tristounet a entraîné bien des problèmes socio-économiques.
Mais il a également poussé une bande d'écrivains (Mary Shelley, son mari Percy, sa demi-soeur Claire Clairmont et l'amant de celle-ci Lord Byron, ainsi que leur ami Polidori) à s'enfermer dans une villa pour écrire sans discontinuer des histoires de peur pendant tout l'été.
Bref, dans la tête de tous les amoureux de la littérature, l'été sans été de 1816 reste célèbre parce qu'il nous a donné Frankenstein.
En ce 4 juin plutôt frisquet (le réchauffement climatique, c'est pour les autres, le Québec, en bonne société distincte, a décidé de se refroidir à la place!), après des mois d'avril et de mai salement pluvieux (où, pour une fois, on ne s'est vraiment pas découverts d'un fil!), je commence à me demander si on s'enligne pas pour un second "été sans été".
Auquel cas, je crois que je vais me mettre à la recherche de quelques amis, et d'une villa, histoire que la grisaille ne soit pas tout à fait perdue! :p
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