Bon, ben, voilà trois semaines que je passe en tête-à-tête avec ma puce. Et ça va bien. Mieux que je l'anticipais même. J'avais peur d'être débordée, d'avoir du mal à accomplir toutes les tâches (notamment la montagne de lavage) qui devaient être faites dans la journée.
Mais je me suis fait une routine (c'est pas compliqué, la journée est découpée en demi-heure et chacune a sa fonction... ouais, je suis freak de même...) et tout rentre facilement dans l'horaire.
Presque trop facilement, même. Les jours où j'ai peu de tâches à faire, mettons que des fois je trouve le temps long. J'aime bien jouer avec ma puce, mais elle n'est pas à un âge où elle interagit beaucoup, alors ça devient répétitif assez rapidement. Mettons qu'après 30 minutes, je passerais à autre chose. Mais si j'arrive à plier du linge en sa présence (surtout si je lui parle ou que je lui chante des comptines), je ne peux pas lire ou écrire (ça n'a pas l'air assez actif pour l'intéresser, elle se sent juste délaissée). Manger, ça doit se faire en vitesse. Et disparaître de sa vue pour plus d'une minute, c'est un bon moyen de provoquer une crise.
On m'avait prédit que je m'ennuierais de jaser avec des adultes, mais non, c'est pas de ça que je m'ennuie. Au contraire, je m'ennuie d'avoir du temps en solitaire, avec mon ordinateur ou mon roman pour tout compagnon! lol!
Heureusement, le (relatif) beau temps des derniers jours m'a permis d'inclure dans notre horaire une marche en poussette de 30 à 60 minutes. Rapide, la marche. Ça me donne l'occasion de réfléchir à mes textes, ça m'aide à me remettre en forme et la puce en profite pour découvrir le monde... Et pour faire des sourires et des saluts de la main à toutes les personnes qu'on croise (c'est toute une charmeuse ma petite fille!).
Malgré l'ennui qui survient à l'occasion, je n'échangerais pas ma place avec qui que ce soit. C'est ben trop trippant de voir mon petit bébé se métamorphoser peu à peu. C'est fou la vitesse à laquelle elle apprend! La semaine dernière, elle n'arrivait pas à taper dans ses mains. Maintenant, elle nous imite sans problème. Lundi passé, elle se tenait debout si je la soutenais, mais ne comprenait pas comment s'accrocher aux objets pour se soutenir elle-même. Jeudi matin, elle a commencé à s'agripper aux meubles.
Mes amies qui ont accouché à peu près en même temps que moi commencent à préparer leurs bébés pour l'entrée à la garderie. Ça signifie les sevrer (au moins partiellement) et leur apprendre à s'endormir seuls pour la sieste... Pendant ce temps-là, la puce tête encore six fois par jour (quand ça prend quasiment trois mois partir l'allaitement comme du monde, t'as pas le goût d'arrêter trop vite...) et fait sa sieste sur moi au moins un jour sur trois.
Elle sera sevrée et indépendante bien assez tôt! ;)
lundi 25 mai 2015
mardi 19 mai 2015
Série télé à suggérer?
Bon, ben, après avoir écouté toutes les "évidences" disponibles sur Netflix, nous voilà à court de série télé à regarder. En attendant d'essayer toutes celles dont on a pas vraiment entendu parler, est-ce que l'un de mes lecteurs aurait des suggestions à faire?
Les critères :
- Doit pouvoir être regardé en présence de la puce (donc Walking Dead n'est pas une option), car on regarde un épisode le soir en soupant. S'il y a quelques scènes plus violentes, ça peut aller (on assoit la puce dos à la télé), mais les trucs gore sont bannis.
- Idéalement, doit être disponible sur Netflix
- Un minimum de talent des comédiens et d'intelligence dans le scénario et les dialogues et de mise
Oh et pour les inconditionnels de Doctor Who... pouvez-vous ben m'expliquer c'est quoi le culte autour de cette série? On vient de regarder les deux premiers épisodes et on accroche juste pas. On dirait "Les Intrépides" à Londres avec du voyage dans le temps...
Les critères :
- Doit pouvoir être regardé en présence de la puce (donc Walking Dead n'est pas une option), car on regarde un épisode le soir en soupant. S'il y a quelques scènes plus violentes, ça peut aller (on assoit la puce dos à la télé), mais les trucs gore sont bannis.
- Idéalement, doit être disponible sur Netflix
- Un minimum de talent des comédiens et d'intelligence dans le scénario et les dialogues et de mise
Oh et pour les inconditionnels de Doctor Who... pouvez-vous ben m'expliquer c'est quoi le culte autour de cette série? On vient de regarder les deux premiers épisodes et on accroche juste pas. On dirait "Les Intrépides" à Londres avec du voyage dans le temps...
jeudi 14 mai 2015
Démarche artistique
La première fois que j'ai eu à remplir une demande de bourse, l'un des documents à fournir m'a laissée perplexe. En effet, en plus de remettre mon cv, la liste de mes publications, des exemples de mes écrits et un nombre déraisonnable de formulaires, je devais expliquer ma démarche artistique. En une page maximum.
Une page, ça me semblait long. Et, en même temps, je me doutais que la réponse honnête "j'écris les histoires qui me font tripper en commençant par le début et en essayant de me rendre jusqu'à la fin" ne serait sans doute pas saluée pour sa concision.
Je m'étais donc assise devant la liste de mes publications (c'était en 2011, alors elle était pas longue comparée à ce que c'est maintenant) et j'avais essayé de trouver un fil conducteur à mes textes. Quelque chose qui me permettrait de bricoler un semblant d'explication, de m'inventer une pseudo démarche qui paraîtrait bien...
Mais qu'est-ce qui pouvait bien unir "Ce qui reste de l'ange", "Hanaken, la lignée du sabre" et "Trois coups l'annoncent"?
Au bout de quelques heures, j'avais eu une illumination. Le conflit, voilà ce qui unissait mes textes. Les guerres, les conflits de loyauté, les affrontements entre la loi et la raison, la faute et la rédemption...
J'avais donc écrit texte joliment tourné où j'expliquais que ma démarche artistique se basait sur la notion de conflit. Que c'était des conflits qui m'inspiraient mes histoires et leur conféraient une structure. Enfin, le jury avait dû trouver ça original et cohérent, car j'ai reçu une bourse.
Puis les années (enfin, les mois) ont passé, les textes se sont accumulés.
Et j'ai fini par me rendre compte d'un curieux phénomène.
Je ne sais pas si la réflexion sur ma démarche m'a permis de systématiser quelque chose que je faisais inconsciemment ou si mon inconscient s'est nourri de cette réflexion pour affiner ses processus de création, mais depuis ce temps-là, je travaille effectivement constamment à partir de la notion de conflit.
Si je fouille un peu, je vois que ce sont des conflits (réels ou présumés) qui m'inspirent mes idées. Et quand je réécris un texte, c'est souvent afin de plus clair les conflits vécus par les personnages, qui servent souvent de fil conducteur.
Étrange non? J'essaie encore de comprendre le phénomène.
Et vous, votre démarche artistique (réelle ou supposée pour les besoins des demandes de subvention), ce serait quoi?
Une page, ça me semblait long. Et, en même temps, je me doutais que la réponse honnête "j'écris les histoires qui me font tripper en commençant par le début et en essayant de me rendre jusqu'à la fin" ne serait sans doute pas saluée pour sa concision.
Je m'étais donc assise devant la liste de mes publications (c'était en 2011, alors elle était pas longue comparée à ce que c'est maintenant) et j'avais essayé de trouver un fil conducteur à mes textes. Quelque chose qui me permettrait de bricoler un semblant d'explication, de m'inventer une pseudo démarche qui paraîtrait bien...
Mais qu'est-ce qui pouvait bien unir "Ce qui reste de l'ange", "Hanaken, la lignée du sabre" et "Trois coups l'annoncent"?
Au bout de quelques heures, j'avais eu une illumination. Le conflit, voilà ce qui unissait mes textes. Les guerres, les conflits de loyauté, les affrontements entre la loi et la raison, la faute et la rédemption...
J'avais donc écrit texte joliment tourné où j'expliquais que ma démarche artistique se basait sur la notion de conflit. Que c'était des conflits qui m'inspiraient mes histoires et leur conféraient une structure. Enfin, le jury avait dû trouver ça original et cohérent, car j'ai reçu une bourse.
Puis les années (enfin, les mois) ont passé, les textes se sont accumulés.
Et j'ai fini par me rendre compte d'un curieux phénomène.
Je ne sais pas si la réflexion sur ma démarche m'a permis de systématiser quelque chose que je faisais inconsciemment ou si mon inconscient s'est nourri de cette réflexion pour affiner ses processus de création, mais depuis ce temps-là, je travaille effectivement constamment à partir de la notion de conflit.
Si je fouille un peu, je vois que ce sont des conflits (réels ou présumés) qui m'inspirent mes idées. Et quand je réécris un texte, c'est souvent afin de plus clair les conflits vécus par les personnages, qui servent souvent de fil conducteur.
Étrange non? J'essaie encore de comprendre le phénomène.
Et vous, votre démarche artistique (réelle ou supposée pour les besoins des demandes de subvention), ce serait quoi?
lundi 11 mai 2015
Premier congrès Boréal post-bébé
Samedi, après m'être levée à 4h30 pour allaiter ma puce (d'habitude elle se réveille à 5h30 pour son premier boire, mais faut croire qu'elle a eu un petit creux de bonne heure), j'ai sommeillé une petite heure supplémentaire (ma fille ayant eu la gentillesse de se rendormir après le boire), puis j'ai laissé bébé et chéri en tête-à-tête et j'ai sauté dans le bus.
Direction Montréal et le Congrès Boréal.
Les années précédentes, j'arrivais systématiquement en retard à la première table-ronde du congrès, un gigantesque café dans les mains (souvent mon deuxième de la journée) et je sommeillais un peu sur ma chaise, en attendant que la caféine fasse effet. Que voulez-vous, j'suis pas matinale.
Cette année, j'étais une demi-heure d'avance, aussi pleinement réveillée qu'il est possible de l'être après un réveil à 4h30 du matin et si j'avais bel et bien un café format géant en mains, c'était pour le simple plaisir de pouvoir le siroter sans interruption.
Et laissez-moi vous dire qu'après 18 mois à ne prendre que des doses minimes de caféine, ma piscine de café m'a réveillée pas à peu près! Hihihihi! Après la première table-ronde, j'étais assez énergisée pour vouloir tenir trois conversations en même temps.
Ce qui était aussi bien étant donné que je devais quitter à 14h, histoire d'arriver dans mon patelin à l'heure pour le boire de 15h30 (sinon, j'suis sûre que ma poitrine aurait explosé) et la routine de fin de journée de ma puce. Dire que par les années passées, j'attendais tranquillement la fin de la projection des bandes-annonces avant de rentrer chez moi... souvent par le dernier bus.
Mais c'est pas grave : ma "trempette" m'a fait le plus grand bien. En plus de prouver à tout le monde (moi y compris) qu'avoir un bébé, c'est pas la fin de ma vie d'écrivaine. (Certains m'objecteront qu'on voit souvent de jeunes enfants avec leurs parents au Boréal, mais je leur ferai remarquer que dans ces cas-là, c'est le papa qui est écrivain et que la maman fait pas beaucoup de social). Ma seule déception : je n'ai pas trouvé le temps de participer au concours d'écriture sur place. Dommage, parce qu'une heure d'écriture sans interruption, j'y ai pas droit souvent ces temps-ci. Cela dit, comme je devais choisir entre cette heure en solitaire ou une heure pour dîner en compagnie d'Isa, de sa fille, de Jonathan, Luc, Philippe-Aubert, Mariane et Pierre-Alexandre, je ne regrette pas vraiment ma décision! :)
Étant donné qu'il fallait préparer la semaine à venir (cuisiner, tondre le gazon, faire une tonne de lavage, etc), je ne suis pas retournée au congrès le dimanche. (Alors que d'habitude, j'y vais, mais j'arrive encore plus en retard et dans un état de fatigue encore pire que le samedi matin!) J'ai donc manqué la remise des prix Boréal. J'avais pris la peine de faire de Luc mon mandataire si jamais je remportais un prix (j'étais quand même nominée pour deux nouvelles et pour le blogue), mais finalement c'est Joël Champetier qui a remporté le prix de la meilleure nouvelle et la revue Clair-Obscur qui remporte la palme pour la fanédition.
C'était fort mérité dans les deux cas! ;)
Là j'ai juste hâte à l'année prochaine! (La puce sera sevrée, alors je pourrai passer plus de temps avec la gang. Parce que, qu'on se le dise, la communauté des trippeux de SFFFQ, c'est vraiment du monde le fun!)
Direction Montréal et le Congrès Boréal.
Les années précédentes, j'arrivais systématiquement en retard à la première table-ronde du congrès, un gigantesque café dans les mains (souvent mon deuxième de la journée) et je sommeillais un peu sur ma chaise, en attendant que la caféine fasse effet. Que voulez-vous, j'suis pas matinale.
Cette année, j'étais une demi-heure d'avance, aussi pleinement réveillée qu'il est possible de l'être après un réveil à 4h30 du matin et si j'avais bel et bien un café format géant en mains, c'était pour le simple plaisir de pouvoir le siroter sans interruption.
Et laissez-moi vous dire qu'après 18 mois à ne prendre que des doses minimes de caféine, ma piscine de café m'a réveillée pas à peu près! Hihihihi! Après la première table-ronde, j'étais assez énergisée pour vouloir tenir trois conversations en même temps.
Ce qui était aussi bien étant donné que je devais quitter à 14h, histoire d'arriver dans mon patelin à l'heure pour le boire de 15h30 (sinon, j'suis sûre que ma poitrine aurait explosé) et la routine de fin de journée de ma puce. Dire que par les années passées, j'attendais tranquillement la fin de la projection des bandes-annonces avant de rentrer chez moi... souvent par le dernier bus.
Mais c'est pas grave : ma "trempette" m'a fait le plus grand bien. En plus de prouver à tout le monde (moi y compris) qu'avoir un bébé, c'est pas la fin de ma vie d'écrivaine. (Certains m'objecteront qu'on voit souvent de jeunes enfants avec leurs parents au Boréal, mais je leur ferai remarquer que dans ces cas-là, c'est le papa qui est écrivain et que la maman fait pas beaucoup de social). Ma seule déception : je n'ai pas trouvé le temps de participer au concours d'écriture sur place. Dommage, parce qu'une heure d'écriture sans interruption, j'y ai pas droit souvent ces temps-ci. Cela dit, comme je devais choisir entre cette heure en solitaire ou une heure pour dîner en compagnie d'Isa, de sa fille, de Jonathan, Luc, Philippe-Aubert, Mariane et Pierre-Alexandre, je ne regrette pas vraiment ma décision! :)
Étant donné qu'il fallait préparer la semaine à venir (cuisiner, tondre le gazon, faire une tonne de lavage, etc), je ne suis pas retournée au congrès le dimanche. (Alors que d'habitude, j'y vais, mais j'arrive encore plus en retard et dans un état de fatigue encore pire que le samedi matin!) J'ai donc manqué la remise des prix Boréal. J'avais pris la peine de faire de Luc mon mandataire si jamais je remportais un prix (j'étais quand même nominée pour deux nouvelles et pour le blogue), mais finalement c'est Joël Champetier qui a remporté le prix de la meilleure nouvelle et la revue Clair-Obscur qui remporte la palme pour la fanédition.
C'était fort mérité dans les deux cas! ;)
Là j'ai juste hâte à l'année prochaine! (La puce sera sevrée, alors je pourrai passer plus de temps avec la gang. Parce que, qu'on se le dise, la communauté des trippeux de SFFFQ, c'est vraiment du monde le fun!)
mercredi 6 mai 2015
Prévente annuelle des Six Brumes
Comme chaque année, les éditions des Six Brumes tiennent leur prévente annuelle. C'est la façon que cette petite maison d'édition a trouvé pour financer ses parutions sans recourir au crédit bancaire. Étant donné que les Six Brumes multiplient les projets en cette ère où toute la chaîne du livre coupe dans ses dépenses, ce mécanisme de financement par les pairs leur donne les moyens de leurs ambitions rêveries.
J'aime beaucoup cette formule, qui est très simple : vous payez d'avance pour les projets qui vous intéressent (les résumés sont sur le site de la prévente) et on vous les livrera (dans votre boîte de courriel pour les versions électroniques ou dans votre boîte aux lettres pour les versions papier) au fur et à mesure de leur impression.
Traduction : vous payez maintenant afin de lire plus tard. Avouez que c'est un pied de nez à notre société de consommation! :p
En prime : si vous êtes comme moi, vous allez oublier que vous attendez des livres, alors chaque fois que vous découvrirez un paquet dans votre boîte aux lettres, ce sera comme un Noël surprise! ;)
Le catalogue s'annonce particulièrement solide cette année, car il comprend trois rééditions par des auteurs de talent (Dominic Bellavance, Pierre-Luc Lafrance et Frédérick Durand). J'attendais depuis longtemps de pouvoir mettre la main sur leurs livres, trop vite disparus des tablettes.
Le quatrième projet est le magazine électronique dont je vous parlais dernièrement, c'est-à-dire celui qui rééditera des nouvelles ayant connu un certain succès (dont l'une des miennes... ouais, je m'envoie des fleurs là! Hihihihi ;).
Bon, ça fait pas beaucoup d'œuvres originales de la part des Six Brumes pour cette année, mais au moins ce sont des valeurs sûres! D'ailleurs, je ne connais rien du dernier bouquin "Apparition" ou de ses auteures, mais je vais faire confiance aux éditeurs et le commander aussi. :)
Et vous, qu'est-ce qui vous tente dans ce catalogue?
J'aime beaucoup cette formule, qui est très simple : vous payez d'avance pour les projets qui vous intéressent (les résumés sont sur le site de la prévente) et on vous les livrera (dans votre boîte de courriel pour les versions électroniques ou dans votre boîte aux lettres pour les versions papier) au fur et à mesure de leur impression.
Traduction : vous payez maintenant afin de lire plus tard. Avouez que c'est un pied de nez à notre société de consommation! :p
En prime : si vous êtes comme moi, vous allez oublier que vous attendez des livres, alors chaque fois que vous découvrirez un paquet dans votre boîte aux lettres, ce sera comme un Noël surprise! ;)
Le catalogue s'annonce particulièrement solide cette année, car il comprend trois rééditions par des auteurs de talent (Dominic Bellavance, Pierre-Luc Lafrance et Frédérick Durand). J'attendais depuis longtemps de pouvoir mettre la main sur leurs livres, trop vite disparus des tablettes.
Le quatrième projet est le magazine électronique dont je vous parlais dernièrement, c'est-à-dire celui qui rééditera des nouvelles ayant connu un certain succès (dont l'une des miennes... ouais, je m'envoie des fleurs là! Hihihihi ;).
Bon, ça fait pas beaucoup d'œuvres originales de la part des Six Brumes pour cette année, mais au moins ce sont des valeurs sûres! D'ailleurs, je ne connais rien du dernier bouquin "Apparition" ou de ses auteures, mais je vais faire confiance aux éditeurs et le commander aussi. :)
Et vous, qu'est-ce qui vous tente dans ce catalogue?
lundi 4 mai 2015
Bilan du congé parental ou le party est fini
Bon, ben, le "party" est fini : mercredi, mon chum rentre au boulot, après neuf mois de congé parental. Désormais, quand la puce va se débattre comme une diablesse dans l'eau bénite au moment où j'essaie de lui mettre une couche propre (ou à d'autres moments moins ragoûtants, les parents me comprennent et je vais éviter de couper l'appétit des autres), je ne pourrai plus appeler mon chum à la rescousse. Il n'y aura plus personne pour faire à ma place les innombrables brassées de lavage. Ou pour inventer une enième manière de distraire bébé quand elle sera ronchonne et que je ne saurai plus quoi faire avec.
J'ai le cœur gros. Ces neuf mois "en famille" ont été loin de l'image que je me faisais d'un congé (avant quand j'étais en congé, je faisais la grasse matinée... rappelez-moi, ça veut dire se lever à 7h, hein?), mais ils ont été remplis de douceur, de rires, de petits bonheurs (bon, y'a aussi eu de grands découragements, beaucoup de pleurs du bébé, quelques pleurs de notre part et un nombre incroyable de nuits blanches où on ne buvait même pas d'alcool, mais paraît qu'on finit par oublier tout ça... ptêt parce que, au fond, on s'y attend quand on devient parent).
Là je vais être toute seule pour gérer une puce habituée à ce qu'il y ait toujours une paire de bras prête à la câliner. Et mon chum retourne prendre sa place dans un cubicule. Lui retourne à la normale, ses journées vont ressembler à celles qu'il vivait avant l'arrivée de notre petite fille. De mon côté, je vais devoir m'inventer une routine... et trouver moyen d'intégrer quelques heures d'écriture dans mon quotidien, même si mon chum n'est pas là pour prendre le relais pendant ce temps.
Il me semble que j'avais souvent entendu des écrivaines dire qu'elles ont écrit des romans pendant leurs congés de maternité. J'espérais les imiter, me disant qu'avec mon chum pour m'aider, ce serait encore plus facile, mais, après expérience, je sais ben pas comment elles ont fait! Elles doivent pas avoir un bébé sur le même modèle que le mien. Ma puce se couche tôt, se lève à une heure où il m'arrivait jadis de me coucher et ses siestes sont de 30 minutes ou moins (ptêt qu'elle se prend pour un service de livraison de pizza?). C'est sûr que si j'avais, comme certaines de mes amies-mamans, un bébé qui fait une nuit de douze heures et deux siestes d'une heure durant la journée, ça aurait été différent...
J'suis quand même contente : j'ai pas chômé pour autant durant le "congé" parental. J'ai écrit quelques nouvelles, plusieurs critiques, complété deux contrats de rédaction, fait des animations scolaires, participé (à la course) à un salon du livre et j'suis même allée prendre une bière au lancement conjoint de 6, Chalet des Brumes et de Dix ans d'éternité. Bon, faut dire que, en théorie, mon chum était en congé payé, pas moi. En tant qu'écrivaine ayant envoyé promener son boulot alimentaire, j'peux pas vraiment me permettre de passer neuf mois sans travailler!
Comme j'ai fait le choix de ne pas mettre la puce en garderie avant ses 18 mois (parce que je veux l'allaiter encore, parce que sa pédiatre m'a confié qu'en retardant un peu son entrée j'avais des chances qu'elle soit moins souvent malade, et parce que de toute façon les enfants ne socialisent pas avant cet âge-là), j'ai justement un autre neuf mois difficiles qui s'annoncent pour l'écriture.
Restez à l'écoute, on verra bien ce que ça donnera! ;)
J'ai le cœur gros. Ces neuf mois "en famille" ont été loin de l'image que je me faisais d'un congé (avant quand j'étais en congé, je faisais la grasse matinée... rappelez-moi, ça veut dire se lever à 7h, hein?), mais ils ont été remplis de douceur, de rires, de petits bonheurs (bon, y'a aussi eu de grands découragements, beaucoup de pleurs du bébé, quelques pleurs de notre part et un nombre incroyable de nuits blanches où on ne buvait même pas d'alcool, mais paraît qu'on finit par oublier tout ça... ptêt parce que, au fond, on s'y attend quand on devient parent).
Là je vais être toute seule pour gérer une puce habituée à ce qu'il y ait toujours une paire de bras prête à la câliner. Et mon chum retourne prendre sa place dans un cubicule. Lui retourne à la normale, ses journées vont ressembler à celles qu'il vivait avant l'arrivée de notre petite fille. De mon côté, je vais devoir m'inventer une routine... et trouver moyen d'intégrer quelques heures d'écriture dans mon quotidien, même si mon chum n'est pas là pour prendre le relais pendant ce temps.
Il me semble que j'avais souvent entendu des écrivaines dire qu'elles ont écrit des romans pendant leurs congés de maternité. J'espérais les imiter, me disant qu'avec mon chum pour m'aider, ce serait encore plus facile, mais, après expérience, je sais ben pas comment elles ont fait! Elles doivent pas avoir un bébé sur le même modèle que le mien. Ma puce se couche tôt, se lève à une heure où il m'arrivait jadis de me coucher et ses siestes sont de 30 minutes ou moins (ptêt qu'elle se prend pour un service de livraison de pizza?). C'est sûr que si j'avais, comme certaines de mes amies-mamans, un bébé qui fait une nuit de douze heures et deux siestes d'une heure durant la journée, ça aurait été différent...
J'suis quand même contente : j'ai pas chômé pour autant durant le "congé" parental. J'ai écrit quelques nouvelles, plusieurs critiques, complété deux contrats de rédaction, fait des animations scolaires, participé (à la course) à un salon du livre et j'suis même allée prendre une bière au lancement conjoint de 6, Chalet des Brumes et de Dix ans d'éternité. Bon, faut dire que, en théorie, mon chum était en congé payé, pas moi. En tant qu'écrivaine ayant envoyé promener son boulot alimentaire, j'peux pas vraiment me permettre de passer neuf mois sans travailler!
Comme j'ai fait le choix de ne pas mettre la puce en garderie avant ses 18 mois (parce que je veux l'allaiter encore, parce que sa pédiatre m'a confié qu'en retardant un peu son entrée j'avais des chances qu'elle soit moins souvent malade, et parce que de toute façon les enfants ne socialisent pas avant cet âge-là), j'ai justement un autre neuf mois difficiles qui s'annoncent pour l'écriture.
Restez à l'écoute, on verra bien ce que ça donnera! ;)
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