En 2020, j'ai passé, pour la première fois de ma vie, 10 jours sans ma puce. En théorie, c'était des vacances, des vraies (comme les parents en connaissent rarement) avec juste ma petite personne à m'occuper. En pratique, je m'ennuyais de ma puce, mon condo était pas encore meublé, Luc venait d'entrer dans ma vie, j'avais quand même quelques courriels professionnels demandant mon attention, bref, ça n'avait pas été aussi reposant que ça aurait pu. Mais bon, j'aurais la moitié des fins de semaine et un soir par semaine pour me reprendre...
En 2021, la puce a passé 14 jours avec son père. Cette fois, ça aurait dû être de vraies vacances. Mais des contrats se sont étirés, fallait faire ci ou ça pour VLB... donc il n'y a pas eu tellement de repos non plus. Mais bon, j'aurais une fin de semaine sur trois... ah non, une demi-journée aux trois semaine pour me ressourcer...
Cette année, je m'étais dit que je ne me ferais pas avoir. Je ressens depuis longtemps (genre septembre dernier!) le besoin de vraies vacances, de temps calme pour moi et pour Luc. Sans aucune obligation reliée au travail. J'ai donc soigneusement calculé les contrats pour éviter d'encombrer les vacances prévues. La puce partait deux semaines chez son père et cette fois...
Cette fois c'était sans compter mon ex qui a renoncé, en mai, à ses vacances avec la puce. J'étais dévastée, épuisée. C'est pas pour rien que la covid m'est rentrée dedans aussi solidement.
Alors j'ai fait un truc que je ne pensais jamais faire : j'ai mis ma fille au camp de jour une semaine de plus que strictement nécessaire. C'était cette semaine. Je n'avais rien de prévu. Je me suis simplement reposée. Toute la journée. Avec Luc. À lire. Écrire quand l'envie nous en prenait. Écouter le silence.
Je me suis sentie coupable. Je savais que ma fille était tannée des environnements structurés.
Mais j'en avais besoin.
En fait, une semaine, c'était pas assez, mais ça m'aura aidée à envisager les deux semaines à venir (les vacances en famille) avec plus de sérénité... et d'énergie!