tag:blogger.com,1999:blog-88199416175245136702024-03-19T04:47:54.869-04:00La plume et le poingGenhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.comBlogger2050125tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-48431583019331978472024-02-16T08:30:00.003-05:002024-02-16T09:48:16.262-05:00Décision émotive ou le privilège d'avoir un toit<p>Au tournant de 2020, dans la foulée de mon divorce, j'ai fait un choix que mon planificateur financier et mon agent d'immeuble ont qualifié, avec dédain, de "décision émotive" : j'ai investi l'essentiel de mes avoirs (dont ma part de la maison familiale fraîchement vendue et une bonne partie de mes économies de retraite) dans un condo.</p><p>Un 4½ assez récent, dans la même ville et le même quartier que mon ancienne maison, ce qui me permettait de ne pas changer ma fille d'école. </p><p>"Vous devriez attendre" m'ont dit les supposés experts. "Vous ne savez pas ce que la vie vous réserve, dans un an ou deux, vous pourriez être à nouveau en couple, vouloir plus d'espace... Vous devriez louer pendant quelques années..."</p><p>Mais un 4½, ça me semblait bien assez grand pour un couple éventuel (j'avais raison). Et louer quelques années, ça voulait dire me mettre à la merci des appartements disponibles, des enquêtes de crédit (qui ne seraient pas favorables à une écrivaine-travailleuse-autonome), risquer des reprises de logement, des propriétaires abusifs ou paresseux... Ça voulait dire aussi envisager plusieurs déménagements. Traîner ma puce au milieu des boîtes... </p><p>Je savais que je ne pourrais pas gérer ces stress-là. Je mettais déjà les ruines de moi-même dans des boîtes. Ma maison, qui avait accumulé les pépins depuis des années mais que j'avais toujours réussi à remettre sur pied, dans laquelle j'avais investi beaucoup d'énergie, que j'avais arrangée à peu près à mon goût, ma maison m'était arrachée. Je ne voulais plus jamais revivre ça.</p><p>"Prenez une plus grosse hypothèque au moins, m'a-t-on dit. Avec les taux d'intérêt actuels..."</p><p>Mais les taux pouvaient monter, les paiements pourraient devenir un stress...</p><p>Alors j'ai accepté l'étiquette et le dédain, j'ai affronté les messieurs experts et j'ai acheté (presque) comptant. C'était une décision émotive? Sans doute, mais mes émotions, je devais les respecter, puisque je vivrais avec. Je voulais un toit à moi. Un refuge pour me reconstruire. Que personne ne pourrait m'enlever. </p><p>J'ai signé l'achat de mon condo un mois avant le confinement. Le temps que j'y déménage, j'avais un amoureux (lui aussi dépourvu de logis) et les prix des propriétés avaient tellement explosés que je n'aurais plus été capable de l'acheter (j'en fais parfois des cauchemars). Le prix des loyers aussi était devenu astronomique. Si on avait été obligés de louer durant deux ou trois ans, j'aurais dû soit renoncer au travail autonome, soit grugé mes économies et risqué de ne plus jamais été capable de sortir du marché locatif. </p><p>Bref, je ne me suis jamais autant félicitée d'avoir écouté mes émotions. </p><p>Et ces temps-ci, chaque fois que j'ouvre les journaux et que je lis à propos de la crise du logement, chaque fois que je passe par Montréal et que je vois des itinérants couchés au sol, j'ai les larmes aux yeux, le coeur qui s'émiette et le souffle qui s'étrangle. </p><p>Parce que personne ne devrait vivre cela. </p><p>Parce que j'ai honte tellement je me sens miraculeusement privilégiée d'avoir un toit...</p><p>Et j'ai envie de hurler, car ça ne devrait pas être un privilège. </p>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-27396108630934626812024-01-30T08:00:00.000-05:002024-01-30T08:49:40.460-05:00Peaufiner le quotidienPrendre soin, disais-je... et déjà janvier s'achève. <div><div><br /></div><div>Mais j'ai gardé mes objectifs en tête. L'écriture avance (j'ai trois nouvelles à remettre d'ici juin, après ça, c'est promis, je le jure, je me concentre sur mes romans!), je trouve mon rythme à travers le travail. J'ai réintégré l'exercice physique quotidien et la méditation pour prendre soin de mon corps. Du temps de lecture est réservé chaque soir avant le coucher de la puce, histoire qu'on prenne du temps pour se coller à trois, pour relaxer ensemble, renforcer nos liens. De petites améliorations sont planifiées pour notre logis, histoire de prendre soin du quotidien. Des trucs aussi niaiseux qu'installer des crochets aux bons endroits, remplacer une corbeille à papier brisée et mettre des cadres sur des murs vides. Des petits riens qui, pourtant, allègent l'ambiance.</div><div><br /></div><div>Ça m'étonne toujours ce genre de changements minimes qui aident la fonctionnalité ou l'esthétisme. Oui, au bout de quelques mois, ils deviendront invisibles, acquis. Le jeu est donc de ne pas tous les intégrer en même temps, de les laisser faire leur effet. J'avais tendance, dans mon existence précédente, à me faire de longues listes de problèmes à régler, puis à essayer d'acheter tout ce qu'il fallait pour les corriger et ensuite tous les attaquer d'un coup, ce qui demandait énormément d'argent, d'énergie et de temps sur une courte période.</div><div><br /></div><div>Maintenant, j'y vais un petit pas à la fois. Un crochet ici. Un meuble bancal enfin réparé là-bas. Acheter le matériel qu'il faut une fin de semaine. Attendre un mois avant de l'utiliser pour améliorer le décor. Ne pas me mettre de pression, ne pas m'en vouloir quand tout n'est pas fait immédiatement.</div><div><br /></div><div>Prendre soin de mon rythme, de mon temps, de mon énergie. </div><div><br /></div><div>Peaufiner ma vie comme je peaufine mes textes, quoi, en acceptant que le temps fait partie du processus. </div></div>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-18767609389786363252023-12-22T08:00:00.002-05:002023-12-22T08:41:51.816-05:00Bilan et objectif<p>C'est déjà l'heure des bilans. Ça n'a pas été l'année la plus occupée sur le blogue... et pour cause : en 2023, je voulais ralentir le rythme et écrire plus. </p><p>Ralentir n'a pas été facile. En début d'année, ça allait encore, j'avais réussi à installer un mode un peu contemplatif, j'ai réduit le blogue, le bénévolat, sacrifié mon atelier court... mais à partir de septembre, j'ai dû cumuler mon nouvel emploi et la fin des contrats acceptés avant de savoir que j'aurais une job. Ouf. Heureusement, là c'est terminé. </p><p>Ça me fait un pincement au coeur de penser que je ne reverrai plus "mes madames" des ateliers d'écriture de la bibliothèque, mais toute bonne chose à une fin. Elles sont plusieurs à voler de leurs propres ailes à présent : trois ont publié professionnellement. J'espère qu'une quatrième osera s'y essayer. (C'est fou le sentiment de fierté maternelle que je ressens quand j'y pense... et c'est comique parce que mes mentorées ont toutes l'âge d'être ma mère et me chicanent quand je sors pas de foulard. Comme quoi l'art transcendent les générations! hihihihi!)</p><p>En 2024, je serai donc uniquement éditrice adjointe et écrivaine. Peut-être que je renouerai avec l'idée de donner un atelier court en octobre prochain... je verrai dans quel état je serai. C'est loin. Je ne veux pas reprendre un rythme trop frénétique. </p><p>Parce que l'écriture a très bien été en 2023. J'ai publié deux nouvelles, une troisième est acceptée, j'ai remporté deux prix, finalisé la préparation d'un recueil de nouvelles de fantasy contenant deux textes inédits, j'ai placé deux traductions, j'ai pris des notes pour mes deux prochaines nouvelles et pour deux projets de roman (coudonc, y'a beaucoup de trucs qui sont arrivés par paire cette année!), je vais bientôt voir une de mes nouvelles adaptées en court métrage... </p><p>Le congé des Fêtes sera un vrai congé cette année, que je pourrai passer à relaxer et à écrire. Et en janvier, l'écriture sera à nouveau au programme chaque semaine, dans le temps dégagé par les contrats terminés et par la puce qui grandit. </p><p>L'objectif en 2024? Prendre soin. De mon écriture, de moi-même, de mon amoureux, de ma fille, de notre logis, de nos familles, de nos amis... Sortir du mode survie, de l'urgence, abandonner les petites habitudes adoptées pour sauver du temps, mais qui finissent par nous faire sentir bousculés. Me centrer sur ce que je peux contrôler et influencer, pour tenir à distance toute la laideur du monde. </p><p>Créer un cercle de lumière et de chaleur et espérer qu'il se diffuse...</p><p>Au moins jusqu'à vous. Que vos Fêtes soient douces!</p>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-13774088172521324182023-12-15T08:00:00.001-05:002023-12-15T08:17:18.891-05:00La négociation et les femmes<p>Il paraît que les femmes ne négocient pas assez forts leurs conditions de travail et leurs salaires (<a href="https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2023-12-01/ces-femmes-en-greve.php">c'est ce que dit Lagacé en tout cas</a>). Que ça explique la rémunération et la charge de travail des infirmières. C'est donc encore la faute des femmes si elles ne sont pas bien traitées, hein?</p><p>Mais cette grève (historique par son ampleur et sa durée : la dernière fois que les profs ont débrayé, c'était en 1983 pis ça a duré trois semaines) nous montre comment les femmes sont reçues lorsqu'elles tentent de négocier : </p><p>Elles demandent 25% d'augmentation? On leur offre 10%, puis 12% (et on les gaslight en disant que c'est 14%)...</p><p>Elles veulent une diminution de leur charge de travail? Moins de précarité? On leur demande au contraire plus de "flexibilité". </p><p>Elles demandent plus de classes, plus de postes? On répond qu'on manque de personnel. Comme si celui qui a fuit le réseau public à causes des mauvaises conditions n'existait plus et n'avait aucune chance de revenir si on améliorait les choses. Comme si en augmentant l'attractivité de la profession, on n'aiderait pas la relève. </p><p>Elles font la grève? On les culpabilise au nom des enfants, des patients... On laisse traîner les choses, on cherche à les épuiser, on les menace que "ça va brasser", on remet en fin de journée des résumés des ententes qui ne reflètent pas les discussions réelles...</p><p>La morale : ce n'est pas les femmes qui ne savent pas négocier, c'est le gouvernement qui n'est pas intéressé à négocier avec elles. Il est persuadé qu'il n'a pas besoin de les écouter et de chercher le compromis. Qu'il va arriver à s'acheter un arrangement à son goût.</p><p>Devant ce genre d'attitude, il y a deux options possibles : se contenter de ce qu'on nous donne ou s'entêter à notre tour. </p><p>Je pense que les employées de l'état sont rendues à la deuxième option. J'aimerais penser que c'est parce qu'on commence à secouer collectivement le patriarcat... mais en fait c'est juste que les services sont arrivés au point de rupture et les personnes qui les dispensent refusent de tout laisser s'effondrer. </p><p>Je les en remercie. </p>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-66045562291173529762023-12-05T12:55:00.000-05:002023-12-05T12:55:00.162-05:00In English, prise deux<p>Pour la deuxième fois, un de mes textes traduits en anglais (toujours par la merveilleuse Margaret Sankey) vient de paraître. </p><p>Cette fois, il s'agit de "La vie secrète des carapacées", traduit par "The Secret Live of Shellwomen" dans le <i>Year’s Best Canadian Fantasy and Science Fiction: Volume One! </i>J'y suis en super bonne compagnie (notamment Marie Bilodeau et Premee Mohammed, que j'ai très très hâte de lire à nouveau!)</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnRSV-rvpX8yhlzi6mqpHlizIN2lqmZ2MMc8jcUqe5i2-GT3EnydYW1kojpCCxmx3ik1kXw1mDMKMHGahBhGfnrc0UDVVseNYyI_SHXqu_j7tAPaZBvSJo-mmzOsn09XaA-T67ajXXuFgub9PVHfLUjCzHLfsL8LU9YEt0lWARGMnS3NRYvSQ55PrE95xS/s612/YearBest_FrontCoverFNL%20(lo-res).jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="612" data-original-width="396" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnRSV-rvpX8yhlzi6mqpHlizIN2lqmZ2MMc8jcUqe5i2-GT3EnydYW1kojpCCxmx3ik1kXw1mDMKMHGahBhGfnrc0UDVVseNYyI_SHXqu_j7tAPaZBvSJo-mmzOsn09XaA-T67ajXXuFgub9PVHfLUjCzHLfsL8LU9YEt0lWARGMnS3NRYvSQ55PrE95xS/w259-h400/YearBest_FrontCoverFNL%20(lo-res).jpg" width="259" /></a></div><br /><p>Pour le moment, seuls les ebook sont en vente, soit sur <a href="https://www.amazon.ca/Years-Canadian-Fantasy-Science-Fiction-ebook/dp/B0CP88Q46M/" target="_blank">Amazon</a>, sur <a href="https://www.kobo.com/ca/en/ebook/year-s-best-canadian-fantasy-and-science-fiction-volume-one">Kobo</a> ou <a href="https://books2read.com/u/m06V50">ailleurs</a>. Le format papier sera cependant disponible bientôt!</p>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-45692945088967636132023-11-03T08:00:00.004-04:002023-11-03T09:09:23.693-04:00Réaliser des non-rêves<p>Bon, avant que les citrouilles n'envahissent le blogue, je vous racontais que je m'étais trouvé un poste en édition, mais que je devais garder le secret encore un peu...</p><p>Je n'y suis plus tenue. Je peux donc annoncer officiellement que je me suis jointe aux <a href="https://www.alire.com/">Éditions Alire</a> en tant qu'éditrice adjointe! :D</p><p>J'aimerais dire que c'est un rêve qui se réalise... mais en fait, non, c'est plus fou que ça : c'est un truc dont je n'aurais même jamais osé rêver qui se produit! Un poste en édition, oui, d'accord, j'en rêvais. Mais chez Alire? Moi? Voyons donc, ça ne m'avait même pas effleuré l'esprit. Pourquoi est-ce que je n'avais pas envisagé la possibilité de travailler chez cet éditeur-là? Pour tout vous dire, je ne sais plus. Peut-être parce que j'ai grandi avec Alire (et leurs revues Solaris et Alibis), d'abord comme lectrice, puis comme auteure de nouvelles, puis comme autrice de roman... On dirait que je ne me pensais pas encore assez "grande" pour intégrer l'équipe. (Ou, disons "mature", parce que je ne serai jamais grande hihihihi!)</p><p>Pourtant, maintenant que j'y suis, j'ai l'impression d'être rentrée à la maison après une longue absence. Je partage les valeurs de la boîte, l'envie de développer la littérature de genre au Québec, de faire évoluer les auteurs; je connais super bien le catalogue et j'ai des collègues adorables (un plus encore que les autres hihihihi).</p><p>En parallèle de mes débuts dans ce nouveau poste, j'ai été finaliste au concours du récit de Radio-Canada et j'ai appris que deux traductions de mes nouvelles, pour lesquelles je n'espérais même plus, étaient enfin acceptées (l'une dans une anthologie anglo-canadienne aux côtés d'auteurices que j'admire comme Premee Mohamed, l'autre dans Ellery Queen Mystery Magazine, qui publie aussi Joyce Carol Oates! O.o). </p><p>J'ai aussi participé à "<a href="https://montreal2140.ca/">Montreal 2140 Hopeful Future in Science and Storytelling</a>" une conférence hopepunk avec des gens passionnants! (J'ai fait mon premier panel en anglais, qui m'a confirmé que j'étais rendue très à l'aise dans cette langue.) J'ai décroché l'un des six prix de création offert, avec une très courte nouvelle hopepunk (écrite en français).</p><p>J'ai aussi remporté le <a href="https://congresboreal.ca/2023/10/31/concours-nouvelle-huis-clos/">concours "Huis Clos"</a> du congrès Boréal. Ce qui signifie que ma nouvelle sera adaptée en court métrage. Parlez-moi d'une autre truc dont je n'avais même pas osé rêver! J'avais participé en me disant que c'était une belle opportunité, que je ne pouvais pas la laisser passer, mais je n'espérais rien. Je ne suis pas une grande cinéphile. Après mes études collégiales en théâtre, je m'étais dit que je n'avais pas ce qu'il fallait pour le monde des images réelles et des contraintes matérielles... Coudonc, je ne demande qu'à être détrompée!</p><p>Bref, j'en suis là dans ma vie : je réalise des non-rêves. Peut-être parce que je gardais mon imagination pour mes histoires dernièrement. Parce qu'avoir remis ma vie sur ses rails aussi vite malgré un divorce et une pandémie, ça me semblait déjà miraculeux. Peut-être qu'il est temps que je rêve plus grand... </p><p>Ou pas. Je suis bien dans ma petite vie tranquille. </p><p>Est-ce que ça vous est déjà arrivé d'obtenir des trucs que vous n'aviez même pas osé espérer?</p>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-59733691401675146832023-10-11T08:55:00.000-04:002023-10-11T08:55:01.270-04:00Fractale citrouille 2023<p> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTlPYCwvuUL8NYVxrVLm0HvgcnlZ6wWSSQS9akabPWubAfjle-BOWNGnxRw4d4tvv-9pQq2JT-0MJP_o4vVU8VyqCL0PIokajIb2BmOm-EnNejYzHclEtHV0T8vAHa2WYLcWgenAdRrx0gzFkpqu-y3_XKVLFH6jWwz4mkltzg11hS2K58-7RqAlJqR-VB/s680/banniere_citrouille2015.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="180" data-original-width="680" height="106" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTlPYCwvuUL8NYVxrVLm0HvgcnlZ6wWSSQS9akabPWubAfjle-BOWNGnxRw4d4tvv-9pQq2JT-0MJP_o4vVU8VyqCL0PIokajIb2BmOm-EnNejYzHclEtHV0T8vAHa2WYLcWgenAdRrx0gzFkpqu-y3_XKVLFH6jWwz4mkltzg11hS2K58-7RqAlJqR-VB/w400-h106/banniere_citrouille2015.jpg" width="400" /></a><br /><br /></p><p style="background-color: white; color: #666666; font-family: "Trebuchet MS", Trebuchet, Verdana, sans-serif; font-size: 13.2px;">Oyez! Oyez!</p><p style="background-color: white; color: #666666; font-family: "Trebuchet MS", Trebuchet, Verdana, sans-serif; font-size: 13.2px;">Le beau temps avait retardé la migration des citrouilles, mais les voici enfin! Conformément <a href="https://laplumeetlepoing.blogspot.com/2019/10/fractale-citrouille-2019.html" style="color: #2288bb; text-decoration-line: none;" target="_blank">à la tradition</a>, la Citrouille Fractale réclame vos offrandes. </p><p style="background-color: white; color: #666666; font-family: "Trebuchet MS", Trebuchet, Verdana, sans-serif; font-size: 13.2px;"><b>Vous avez donc 31 mots, pas un de plus, pas un de moins</b>, pour nous faire rire, frissonner, grimacer, sur le thème de la peur de l'étrange de l'horreur... c'est l'Halloween, amusons-nous! </p><p style="background-color: white; color: #666666; font-family: "Trebuchet MS", Trebuchet, Verdana, sans-serif; font-size: 13.2px;"><i>(Les commentaires de ce billet resteront ouverts jusqu'au 1er novembre.)</i></p>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com13tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-25363899474498695852023-09-22T11:00:00.003-04:002023-09-22T11:47:15.115-04:00Bye bye précarité<p>J'ai arrêté de travailler comme salariée en <a href="https://laplumeetlepoing.blogspot.com/2014/04/bye-bye-boss.html">avril 2014</a>. La puce était bien à l'abri dans ma bedaine et je voulais pouvoir écrire quelques mois à temps plein avant son arrivée. </p><p>Je ne savais pas combien de temps je resterais hors du marché "traditionnel" du travail. J'avais des fonds pour tenir trois ans. Avec mon mari qui avait un bon emploi, il n'y aurait pas de stress financier même si mes revenus fluctuaient. Il serait là, pensais-je, pour garder la puce lors des événements, salons, congrès, animations... Je me suis donc lancée. </p><p>J'ai écrit (quoique toujours moins que j'aurais voulu), j'ai publié, j'ai reçu des prix, des bourses, rédigé des critiques, j'ai fait des directions littéraires, révisé des traductions, ai été traduite moi-même, j'ai animé des ateliers, des rencontres scolaires, j'ai co-dirigé la collection VLB Imaginaire mise sur pied avec Mathieu Lauzon (ce qui a impliqué de plonger dans des slush piles, concevoir des couvertures, réviser des mises en page)... Bref, j'ai touché à tout!</p><p>Nous sommes presque dix ans plus tard. Je suis séparée depuis quatre ans. J'ai toujours les fonds pour tenir trois ans. Je vis de ma plume (et surtout des tâches connexes), mais... </p><p>Mais, récemment, la conciliation travail-création-famille commençait à m'épuiser. Certains jours avaient un goût amer. </p><p>Voyez-vous, je suis à un point de ma carrière d'écrivaine où on me propose de belles opportunités lucratives (des semaines de tournée scolaire ou des résidences de trois à six mois)... mais je dois y renoncer. Je ne peux pas mettre en pause tous mes contrats. Et puis, comme je suis le seul parent responsable de ma fille, qui la garderait tout ce temps? Même les salons et les lancements, ça demande une logistique importante. Et à chaque confinement, rhume de la puce, panne d'électricité de l'école, tempête de neige, alouette... je dois replanifier mes horaires, prioriser les contrats payants et donc sacrifier mon temps d'écriture. Conclusion : en théorie je suis libre de mon temps, mais en pratique je ne peux pas en tirer avantage... alors pourquoi m'acharner? </p><p>Quand j'ai réfléchi dernièrement à mes nouveaux "<a href="https://laplumeetlepoing.blogspot.com/2023/04/dans-cinq-ans.html">objectifs pour dans cinq ans</a>", le premier qui m'est venu était le suivant : je voulais un poste en édition. Continuer à faire les mêmes tâches, mais de manière stable. Sans jongler huit dates de tombée concurrentes et devoir envoyer des rappels de facture et m'inquiéter du renouvellement de mes mandats. Un poste qui me permettrait d'avoir enfin des vrais temps libres et de les prendre pour écrire sans me sentir coupable. Je n'étais pas prête à accepter n'importe quoi, évidemment...</p><p>J'ai trouvé plus vite que prévu. Et mieux que j'aurais jamais osé imaginer! (Je vous dis pas où tout de suite, chuttt, c'est encore un secret.)</p><p>Pour l'hyper-indépendante que je suis, quitter le travail autonome, c'est un un peu un deuil... mais quand je réalise tout le stress que ça m'enlève, je devine que ce sera aussi une renaissance.</p><p>Vous n'avez pas fini de me lire! ;) </p>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-50776290475324136432023-08-18T11:19:00.001-04:002023-08-19T08:24:01.935-04:00L'art cristallise le temps<p>J'vais être un peu mystique aujourd'hui. Vous en faites pas, ça durera pas. Mais je réfléchis depuis plusieurs mois aux questions d'intelligence artificielle et de pourquoi les trucs créés par IA me dérangent et je crois que je viens d'arriver à articuler un truc que je ressentais intuitivement. Permettez-moi d'abord d'énoncer une évidence : </p><p><i>Nous sommes des êtres mortels. </i></p><p>Chaque minute qui passe, chaque minute que nous dépensons ne reviendra jamais. Elle nous rapproche de notre mort. On n'y pense pas trop quand on est jeune. En vieillissant ou au contact de la mort de personnes qui nous sont chères, cela devient plus évident. Nous nous mettons à accorder une plus grande valeur au temps.</p><p>Or, il faut sacrifier beaucoup de temps pour écrire un livre, en choisir chaque mot. Et on ne parlera pas du temps infini que les films et séries télévisées exigent, avec leurs équipes gigantesques, soigneusement coordonnées (et toute la paperasse à remplir pour obtenir du financement). L'art visuel demande parfois un peu moins de temps... mais pas toujours. Tout dépend de la démarche de l'artiste, de ce qui est porté par l'œuvre. </p><p><i>Une œuvre, peu importe le médium, c'est donc du temps d'artiste cristallisé.</i></p><p>Malgré cet investissement exigé en temps de la part des artistes, j'ai quatre bibliothèques chez moi qui débordent de livres que je n'ai pas encore lus. Ma liste Netflix grossit plus vite que je n'arrive à la vider. Et c'est seulement UN des services de streaming vidéo disponibles. J'emprunte quand même des tonnes de livres et de films à la bibliothèque. J'en achète aussi. Et je n'arrive pas à caser dans mon horaire toutes les expositions d'arts visuels qui m'intéressent. Une chance que je ne suis pas aussi passionnée de musique, je ne sais pas quand je dormirais...</p><p>Bref : le monde ne manque pas de productions culturelles et artistiques auxquelles consacrer mon temps. Même si je ne faisais qu'en consommer à temps plein, sans travailler, je ne viendrais pas à bout de tout ce qui me charme, m'interpelle et m'intéresse.</p><p><i>Alors pourquoi est-ce que je consommerais des productions faites par IA? </i></p><p>Pourquoi est-ce que je gaspillerais de mon temps, mon temps de mortelle, si rare et si précieux, pour contempler, lire ou écouter quelque chose qui a été produit - extrêmement rapidement - par une machine?</p><p>(Attention, je ne parle pas ici des Karoline Georges et autres artistes numériques, qui poussent l'IA dans ses derniers retranchements et exploitent ses capacités à l'intérieur d'une démarche artistique où l'humain intervient constamment. Je parle de ceux qui demandent à ChatGPT et autres itérations de leur écrire un roman à la manière de Stephen King et qui tentent ensuite de me le vendre.)</p><p>Pour me divertir? Pour obtenir quelque chose qui répond exactement à mes goûts et mes humeurs du moment? Je crois que ces impératifs peuvent être comblés par les productions humaines, pour peu qu'on y consacre quelques instants de recherche. Au pire, demandez donc à l'IA de vous conseiller. Ça, ça serait un bon emploi de votre temps et du sien. </p><p>Pour pouvoir vous-mêmes produire des images ou des récits? D'accord... mais quelle satisfaction tirerez-vous de voir apparaître sur l'écran des traits de crayons ou des mots qui ne sont pas les vôtres, avec lesquels vous n'avez rien à voir? Vous aurez gagné du temps? Peut-être. Si vous êtes un prof qui devez produire 75 exercices en 3 jours pour vos 200 élèves, ça peut se justifier... (quoique vos conditions de travail, elles, sont injustifiables.) Mais la prochaine fois que vous voudrez créer, vous aurez encore besoin de l'AI. Vous ne vous serez pas amélioré ni en dessin ni en rédaction. Votre temps consacré à créer ne deviendra pas plus productif, il sera exactement égal aux capacités de l'IA. </p><p>Les seules personnes qui profiteront vraiment des créations automatisées, ce sont les rapaces qui voient, avec la montée des IA, la possibilité de se passer des artistes. D'économiser quelques sous et de pousser les artistes à se recycler dans des emplois où ils seront moins revendicateurs, bruyants et dérangeants. </p><p><i>De les forcer à consacrer leur temps à autre chose qu'à l'art. </i></p><p>En prendre conscience, choisir les productions humaines plutôt que les productions artificielles (toujours plagiées, mais n'en parlons même pas), c'est honorer l'aspect précieux de votre temps, comme créateur ou comme consommateur d'art. </p><p>Parce qu'un futur où des enseignants vont corriger avec support IA des résumés rédigés par les étudiants à l'aide d'IA au sujet de romans écrits par IA, je sais pas pour vous, mais moi j'en veux pas. </p>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-46329176463634839702023-08-07T09:32:00.002-04:002023-08-07T10:51:18.769-04:00Contempler<p>Je m'étais promis de décrocher cet été. De la routine, des contrats alimentaires et même de l'Internet. </p><p>C'est pas un succès total, mais je me rends compte que je suis entrée en mode contemplatif : je lis les journaux, je consulte les réseaux sociaux, les blogues des autres, je lis, je réfléchis, mais je réagis peu. Mes statuts Facebook se résument à mes activités littéraires et mes dernières broderies. Je placote en privé avec des amis, autour de machines à café virtuelles et ça me suffit. </p><p>Et je sens qu'en moi, ça bouillonne. Plusieurs projets sont en préparation et tout ce qui me heurte, me blesse ou m'enrage les nourrit. J'ai hâte de commencer à les écrire pour vrai, au lieu de bidouiller des plans et de noter des scènes. Ça viendra. </p><p>En attendant, la puce, l'amoureux et moi avons fait notre premier voyage en tant que famille. Un road trip Kingston, Toronto, Niagara. Rien de bien exotique, mais l'image, le bruit, la force des chutes va rester longtemps avec moi. (De même que l'odeur de la poudre à canon à Kingston ou la magie de l'aquarium de Toronto avec les poissons qui nageaient au-dessus de nos têtes.)</p><p>Surtout que, à la suggestion de Luc, je suis allée voir les chutes à 5h30 du matin, alors que je les avais juste pour moi. (Notez l'influence de Luc : il m'arrive maintenant - ok, rarement - de me lever volontairement à 5h30 le matin!!!) </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDMAW2ZTybXYrCzbc1uVbxmgOmcP2sD-dsZD6JYyA0ZHYmz5mjsSF7BjnmMepcOyzW1zft1RvBMq9ShHCDTTr8CzCeN8VO5_CfSRrZqkXhubq6zJz0rU6oUX24YaYAafZdEMLpXN392VnUY1oZPIOUMIE5CQ-MfV9k-ILy4aalJhFscu0xxKl9cbDuzEIy/s3264/2023-07-20_054645%20Niagara%20bruine.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2448" data-original-width="3264" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDMAW2ZTybXYrCzbc1uVbxmgOmcP2sD-dsZD6JYyA0ZHYmz5mjsSF7BjnmMepcOyzW1zft1RvBMq9ShHCDTTr8CzCeN8VO5_CfSRrZqkXhubq6zJz0rU6oUX24YaYAafZdEMLpXN392VnUY1oZPIOUMIE5CQ-MfV9k-ILy4aalJhFscu0xxKl9cbDuzEIy/s320/2023-07-20_054645%20Niagara%20bruine.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La promenade, vide</td></tr></tbody></table><br />Ça aussi ce fut un moment profondément contemplatif. Ça a fait du bien. Je sens que j'ai besoin de ça ces temps-ci : m'arrêter, regarder, profiter du silence. M'emplir les yeux de nature aussi. L'été est déjà à moitié passé et je ne sais pas trop quand je pourrai trouver des moments propices à ce genre de méditation, mais... je vais activement les rechercher!<div><br /><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOmNRRoNMmmf0YjhyRRZPhRWraYhUIC3eTfaWGdiyyMg3lhBNS7kSlukLSLnpZMuI4uTg_apZzcQ6LMumfbEGO6a3At68D0t47BD3laNRjRYZQ-xKFPwkuAJhp94-kiPQQqVWWnLLXmqgOp3GRWGLw91OwTEVvFf7o3cCFf6BLfLCZUgVFcSY35MdfTEqJ/s750/2023-07-21%2003%20Journey%20Behind%20the%20Falls.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="563" data-original-width="750" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOmNRRoNMmmf0YjhyRRZPhRWraYhUIC3eTfaWGdiyyMg3lhBNS7kSlukLSLnpZMuI4uTg_apZzcQ6LMumfbEGO6a3At68D0t47BD3laNRjRYZQ-xKFPwkuAJhp94-kiPQQqVWWnLLXmqgOp3GRWGLw91OwTEVvFf7o3cCFf6BLfLCZUgVFcSY35MdfTEqJ/s320/2023-07-21%2003%20Journey%20Behind%20the%20Falls.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr></tbody></table></div>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-25372885429077101732023-06-27T14:30:00.000-04:002023-06-27T14:35:45.171-04:00De l'écriture et des ateliers<p>Voilà, j'ai terminé la direction littéraire que je devais finir, mon été peut commencer! </p><p>Je lance ça en grand : vendredi, je vais assister à un atelier donné par Élisabeth. Six jours d'écriture, en zoom... tout en jonglant la puce en vacances, la routine de la maison, puis la puce au camp de jour. </p><p>Je ne sais pas trop à quoi j'ai pensé en m'inscrivant. Un mélange de naïveté et de frustration, je pense. Naïveté de croire que ma fille s'occuperait seule. Frustration à l'idée de devoir encore renoncer. Je fais des ateliers avec Élisabeth depuis 2010... mais ce sera seulement mon cinquième! Il y avait de la peur aussi : la peur de ne pas progresser autant que les autres qui, eux, aiguisent leur plume à chaque année, parfois à chaque mois. </p><p>En jasant avec d'autres personnes, j'ai constaté que ce mélange de frustration et de peur, voire de colère, je n'étais pas la seule à le ressentir. </p><p>Les ateliers supposent une série de privilèges socio-économiques auxquels on ne réfléchit pas souvent : capacité à prendre des vacances aux dates appropriées, à faire des longues journées ininterrompues (ce qui veut dire pas d'enfant - ou le partenaire de vie pour les gérer - et pas de contraintes de santé), de l'argent pour payer (ça coûte souvent trois fois rien, mais dans un contexte d'inflation, ça peut jouer), tout l'équipement informatique nécessaire, le réseau permettant de savoir que les ateliers se donnent et de recevoir une invitation...</p><p>Je me rends compte que mes propres ateliers ont souvent reconduit ce genre de privilèges... À force de me faire dire qu'il y a des sacrifices à faire et que "Qui veut écrire écrira", j'ai fini par oublier que parfois tous les sacrifices ne peuvent pallier à des circonstances défavorables et que la volonté d'écrire n'est souvent pas en jeu (d'ailleurs souvent l'écriture se fait, à pas de tortue, mais elle se fait). Parfois, il manque juste d'aménagements logistiques...</p><p>Je vais y réfléchir cet été, entre deux séances d'écriture. Dans le futur, quelle formule d'atelier serait la plus aisée à suivre pour moi?</p><p>Et pour vous?</p>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-68952302533648295312023-05-29T13:30:00.002-04:002023-05-29T13:30:20.632-04:00Dernier rush avant l'été<p>J'suis pas mal silencieuse ici et ailleurs depuis un mois (ou même depuis le début de l'année) parce que j'ai d'la job jusque par-dessus la tête. Depuis janvier, je me suis occupée de trois dirlitt, deux coachings, mes ateliers, des salons du livre, des critiques... et j'oublie des trucs j'suis sûre! </p><p>C'est un peu de ma faute : j'ai décidé de tout condenser en début d'année, histoire d'avoir juillet et août de libres pour écrire. Mais ça vaut la peine. J'ai besoin de me ressourcer. Je suis impatiente, j'ai du mal à me concentrer, je stresse pour des riens... </p><p>Je sais ce que ça veut dire : je dois écrire. </p><p>L'été, entre les moments avec ma puce, sera donc consacré à la création. Je vais partir ça en grand, en participant à l'atelier d'Élisabeth, version post-pandémie (c'est-à-dire en zoom). J'ai pas pu me le permettre depuis des années, mais cette fois-ci, c'est la bonne. Ça va me faire du bien de sortir de ma zone de confort!</p><p>D'ici-là, il ne me reste qu'à boucler une dirlitt, un coaching, deux animations et écrire un premier jet de nouvelle pour l'atelier.</p><p>Euh... ok, j'vous laisse, bye! :p </p>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-87822903302912266102023-04-23T10:32:00.004-04:002023-04-23T13:48:12.731-04:00Du danger de juste écrire des bonnes histoiresImmanquablement, quand on discute entre auteurices, il finit par apparaître un clivage : ceux et celles qui bâtissent des histoires avec des propos réfléchis, contre ceux et celles (plus souvent ceux) qui veulent "juste écrire des bonnes histoires". <div><br /></div><div>Je vous le dis tout de suite : j'appartiens au premier groupe. Un bon texte, pour moi, parle d'autre chose que ce qui semble son propos principal, mais de manière discrète. On n'est pas dans la thèse ou dans le roman à message, mais dans vraiment dans le "sous-texte". Ça veut dire qu'à la lecture, même si on ne peut pas mettre le doigt exactement dessus (à moins de s'arrêter pour faire une analyse littéraire en règle), on sent qu'il y a "quelque chose" de plus dans le texte, un aspect profondément humain et universel, un propos plus large que, par exemple, les aléas de la vie d'un mauvais chef de clan dans un peuple où les femmes sont des escargots géants. (Je ferai sans doute un billet plus large à ce sujet un jour, mais en attendant vous pouvez aller relire <a href="https://laplumeetlepoing.blogspot.com/2018/04/allegorie-ou-metaphore.html" target="_blank">les concepts de métaphore et d'allégorie en SFF</a> ou <a href="https://laplumeetlepoing.blogspot.com/2013/09/le-theme-ce-fil-essentiel.html" target="_blank">l'importance des thèmes</a> ou <a href="https://laplumeetlepoing.blogspot.com/2018/12/direction-litteraire-4-les-intentions.html" target="_blank">des intentions</a>. Pour moi, les bons textes tiennent de la métaphore.)</div><div><br /></div><div>Le deuxième groupe, celui qui veut juste écrire des bonnes histoires, présente, à mon avis, deux problèmes. Le premier se résume ainsi : si tu choisis pas ton sous-texte, c'est le sous-texte qui te choisit (merci à Luc pour la formule). Ce que ça signifie? Eh bien que si on n'a pas construit consciemment son propos, on laisse notre inconscient diriger le texte. Et laissez-moi vous dire que l'inconscient de la plupart des gens (le mien inclus) n'est pas un lieu très fréquentable, c'est plein de préjugés, d'oeillères, d'idées reçues et de reconduction des schémas sociaux dominants. Bref, ça fait des textes qui peuvent être divertissants, oui, qui peuvent même sembler bien loin de nous sur le plan matériel... mais qui reconduisent souvent les aspects les moins reluisants de notre civilisation. </div><div><br /></div><div>Le second problème m'est apparu dans les derniers mois : des textes sans propos, sans sous-texte, ça se lit vite, ça s'oublie aussi vite... mais, surtout, avec les progrès actuels de l'IA, ça s'automatise! On n'est pas encore rendus, mais le jour où on pourra commander à l'IA "un roman western avec des loups-garous" s'approche à grands pas. Et l'IA nous pondra "une bonne histoire". Divertissante. Avec un rythme soigneusement calculé. Les personnages attendus, les expressions de sentiments attendues, les situations attendues (puisque l'IA recycle à l'infini tout ce qui s'est déjà fait). </div><div><br /></div><div>L'IA n'aura pas de sous-texte ou de propos différent ou de réaction émotionnelle originale ou de réflexion sur l'actualité... à moins qu'on lui en demande (en assumant qu'on se rendre un jour à un stade où l'IA pourra répondre à une telle requête, parce qu'il ne faut pas oublier que l'IA n'a toujours pas accès au sens du langage : pour simplifier, elle recombine les mots selon des enchaînements qui lui semblent statistiquement probables). Et ce n'est pas le lecteur moyen qui fera une telle requête : la majorité absorbent inconsciemment les sous-textes, plusieurs jureraient même qu'ils ne les perçoivent pas... pourtant souvent les livres qui s'inscrivent dans la durée ont des sous-textes forts (comme le Seigneur des Anneaux et son emphase sur l'entraide). </div><div><br /></div><div>Bref, présentement, si je n'avais pas de démarche artistique, si je ne cultivais pas de point de vue ou de propos original dans mes textes, j'aurais très très peur des avancées de l'IA. </div><div><br /></div><div>En l'état, j'ai peur pour le côté commercial : je sais qu'il y aura des gens qui submergeront le marché avec des textes écrits en tout ou en partie par les intelligences artificielles (c'est déjà commencé : les revues américaines reçoivent des tonnes de - mauvais - textes écrits par IA). Je sais que certains lecteurs ne verront pas la différence. Je devine qu'on va traverser une période d'insécurité financière encore pire que tout ce que nous vivons déjà comme écrivains. </div><div><br /></div><div>Mais j'ai l'impression que ça ne durera pas. Que même les lecteurs les moins exigeants vont finir par sentir qu'il manque quelque chose derrière les oeuvres d'IA. Appelons ça le sous-texte... ou juste l'expérience humaine. </div><div><br /></div><div>Après tout, la SF nous a abreuvés pendant des années d'univers où tous les contacts étaient virtuels... mais après un an de pandémie, on était tous écoeurés des Zoom. Je ne pense pas qu'on va tripper longtemps devant les images et les "bonnes histoires" de synthèse. Personnellement, le phénomène me lasse déjà. </div><div> <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih_Wks6Iw8nRNqVorA1wslWDHZDIvELO9wY1GiZQy5EOwsnFWlwqbQNS2uFicAkjF9cG-SQqkJV6hM5Jzb2Mdm9YV_Wz2VVacRMnkEPgMIAj6QMceEtx8XLe-9ThcCJQ2VlFLS9NXyEEvWoyzMdntlEZ-mvdm-F1X4Ug80kvacjfL9bSjpMGYksonWAA/s3264/2023-01-01_153128.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="3264" data-original-width="2448" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih_Wks6Iw8nRNqVorA1wslWDHZDIvELO9wY1GiZQy5EOwsnFWlwqbQNS2uFicAkjF9cG-SQqkJV6hM5Jzb2Mdm9YV_Wz2VVacRMnkEPgMIAj6QMceEtx8XLe-9ThcCJQ2VlFLS9NXyEEvWoyzMdntlEZ-mvdm-F1X4Ug80kvacjfL9bSjpMGYksonWAA/s320/2023-01-01_153128.jpg" width="240" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Image flou de broderie imparfaite, parce qu'oeuvre humaine<br /></td></tr></tbody></table><br /></div>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-25007142138812778052023-04-19T12:00:00.001-04:002023-04-19T12:15:13.543-04:00Dans cinq ans... <p>Il y a environ quatre ans, lors d'une de mes premières séances avec ma psy - que je consultais pour des crises d'anxiété - elle m'avait demandé quels étaient mes projets à moyen terme. Dans cinq ans, disons. </p><p>Sa logique était non pas de me fixer des objectifs pour me mettre de la pression, mais plutôt de me donner un but vers lequel me diriger, peu à peu, pas à pas. Dans l'espoir qu'avoir une direction générale calmerait mon anxiété, car les petits détails qui ne m'éloignaient pas vraiment de mes buts seraient ramenés à de plus juste proportion. </p><p>J'avais fixé deux buts : publier un roman chez un gros éditeur et obtenir plus de contrat de direction littéraire. </p><p>Entre mon rôle chez VLB Imaginaire et la publication du <i>Mouroir des anges</i>, mes objectifs se sont réalisés, avec un an d'avance. </p><p>Quand je l'ai constaté, je me suis laissée "flotter" pendant quelques mois. Puis j'ai décidé de me fixer de nouveaux objectifs. (Je les garde secrets : je vous l'ai dit, ils servent à donner une orientation à mes choix de vie, pas à me mettre de la pression.)</p><p>À mon amoureux, qui se relève aussi d'un changement de vie drastique et se sentait, je crois, un peu perdu, j'ai suggéré de faire de même. </p><p>Et ce qui est génial, c'est que ses objectifs et les miens coïncident. Semblerait qu'on est bien partis pour vivre nos prochaines cinq années ensemble. ;)</p><p>Si vous vous sentez fragiles en ce printemps gris, si vous avez remodelé votre vie, mais que parfois vous ne savez plus trop dans quelle direction avancer, je vous suggère de faire l'exercice. Dans cinq ans, vous voudriez avoir fait quoi? </p>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-76821041375174610012023-03-17T08:00:00.012-04:002023-04-06T10:55:32.462-04:00C'est la saison des salons!<p>Après un hiver pantouflard, voilà que le printemps me ramène sur la route des salons du livre (mais en mode "fin de semaine seulement" histoire de ne pas faire manquer d'école à ma puce). Alors, si ça vous tente de me jaser en personne, je serai à...</p><div><b>Salon du livre de Québec</b></div><div><b><br /></b></div><div>s<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhOou5D_rX7DmiS2Es2uvC9G0IC8S-CO4so5o1KVFNN84BBiJy8lHWkUInqLXpPbfkINdFOCAHnXMYVMChHlsJfsO8bHDCXOpQlakqO0cP_sS_rfJNXwdS655qvim-1HB0VDOwWiwr2tSNsLHgGRSCXBlr4cnU_YM688bEJHhqCRBPmumKZQHlXVvmZOQ" style="clear: left; display: inline !important; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" data-original-height="481" data-original-width="481" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhOou5D_rX7DmiS2Es2uvC9G0IC8S-CO4so5o1KVFNN84BBiJy8lHWkUInqLXpPbfkINdFOCAHnXMYVMChHlsJfsO8bHDCXOpQlakqO0cP_sS_rfJNXwdS655qvim-1HB0VDOwWiwr2tSNsLHgGRSCXBlr4cnU_YM688bEJHhqCRBPmumKZQHlXVvmZOQ" width="240" /></a></div><p><br /><b>Salon du livre du Roussillon</b></p><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh0FgSYsJGvYJxgESyxCg4TbvCGJRRJLMMn4j8XOkL-WJ-1B3YL2xDaRgRNRpEu49EHOs6qW1IsFuIjy9robPeP1EWywoXjH2ybvQ9MIrJfaopSvczjXtGuHNMpJRtWzZSumftTiF8q8UGBKNTFbHDLJWTEoI3J9GFSF8q4_m6uaqhPtj9LV8-Z1yqW4Q" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="843" data-original-width="843" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh0FgSYsJGvYJxgESyxCg4TbvCGJRRJLMMn4j8XOkL-WJ-1B3YL2xDaRgRNRpEu49EHOs6qW1IsFuIjy9robPeP1EWywoXjH2ybvQ9MIrJfaopSvczjXtGuHNMpJRtWzZSumftTiF8q8UGBKNTFbHDLJWTEoI3J9GFSF8q4_m6uaqhPtj9LV8-Z1yqW4Q" width="240" /></a></div><br /><br /></div><div><br /><b><br /></b></div><div><b><br /></b></div><div><b><br /></b></div><div><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b>Trois-Rivières</b></div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhfXYgJBoj9Zpcj1Wmg3kcRcUS08XSs9pmUOVXTwcv9-gnty8nDexEtVyrWmYAHhrnCdgpGneiY2aTU56BO296LbfabqRHaCJmOvbp-EeuglPJ0hTly-TdZHJrDN0b_JP2IOgBZTfN7CiLGHlFIyFP67cFfISlSepVXg7NKtJQBRVAaLOxFioNz6PS5TQ" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="481" data-original-width="481" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhfXYgJBoj9Zpcj1Wmg3kcRcUS08XSs9pmUOVXTwcv9-gnty8nDexEtVyrWmYAHhrnCdgpGneiY2aTU56BO296LbfabqRHaCJmOvbp-EeuglPJ0hTly-TdZHJrDN0b_JP2IOgBZTfN7CiLGHlFIyFP67cFfISlSepVXg7NKtJQBRVAaLOxFioNz6PS5TQ=w320-h320" width="320" /></a></div><br /><br /></div><br /><br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><br /><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">et sur la scène du Bistro littéraire Télé-Québec de 13h45 à 14h45 pour la table-ronde : "La force des femmes dans l’adversité, quand le féminisme transcende la fiction"</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-3876084857366829752023-03-02T12:01:00.002-05:002023-03-02T12:06:14.350-05:00Je m'étais promis d'écrire<p>Je m'étais promis d'écrire cette année. </p><p>Et c'est ce que je fais. </p><p>Ça explique mon silence ici et ailleurs. Je lis ce qui se passe sur les réseaux sociaux, dans l'actualité, mais je conserve mes énergies pour écrire. Je déverse mes colères, mes coups de gueule, mes réflexions dans ma création. </p><p>Ça fait du bien. </p><p>Je m'expose à de nouvelles expériences. Mon amoureux me fait découvrir les arts visuels (et les shows de musique métal! hihihihi!). J'accompagne ma fille dans sa fascination des plantes carnivores et des animaux (on connaît désormais le biodôme par coeur). J'explore la broderie.</p><p>Le reste (directions littéraires, critiques, ateliers) continue en parallèle. Mais j'essaie de dormir plus, de m'accorder plus de moments de repos. Dès que je me fatigue, mes crises d'urticaires reviennent. Mon corps a développé une allergie à l'épuisement. </p><p>Alors je le soigne. Et j'écris. Ça, on dirait que ça ne me fatigue jamais. </p>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-74124473031004361582023-02-02T09:00:00.002-05:002023-02-02T09:25:43.678-05:00La science est dans l'oeil du lecteur<p>J'aime la science-fiction. J'adore la fantasy. Je lis et j'écris beaucoup des deux (et un peu de tout le reste). </p><p>Et je me rends compte que, souvent, la "science" de plusieurs de mes textes étiquetés comme de la science-fiction est dans l'oeil du lecteur.</p><p>Quand je crée l'univers d'un texte, je le dote de ses propres lois, de ses règles internes, qui vont assurer sa cohérence. Pour moi, magie ou pseudo-super-science (ou roman historique ou policier, etc), la démarche est identique. Mais si ces lois sont basées sur l'utilisation thérapeutiques des démons, on classera le texte comme de la fantasy. Si je parle plutôt d'une évolution de l'humain, même si elle est hautement improbable, comme avec des femmes-escargots, on dira qu'il s'agit de science-fiction.</p><p>Dans aucun des cas je ne me base sur des principes scientifiques avérés. </p><p>Dans aucun des cas je n'explique.</p><p>C'est étrange. </p><p>Et j'ai l'impression que cela mène, les années passant, à restreindre le champ de la fantasy. S'il y a magie désignée comme telle, divinités, créatures magico-mythologiques déjà rencontrées, d'accord, c'est de la fantasy. </p><p>Sinon? Sinon c'est de la SF. (Le futurisme indigène et l'afro/africain-futurisme rajoutent même une couche de brouillage en faisant intervenir les croyances spirituelles dans des oeuvres résolument technologiques et donc relevant de la science-fiction.) </p><p>Pour ma part, ça ne me dérange pas trop, je crée, hein, je laisse les universitaires s'arracher les cheveux à classifier les trucs. </p><p>Mais tout de même, ça me chicote un peu. Difficile, dans ces circonstances, de renouveler la fantasy, puisqu'il faut s'appuyer sur des trucs déjà vus/lus/entendus et identifiés comme de la fantasy pour qu'on considère que ça en est. Tandis qu'à côté, la SF peut faire flèche de tout bois. </p><p>Vous avez des avis sur la question?</p>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-5856713952113083322023-01-16T14:14:00.004-05:002023-01-16T14:14:52.023-05:00Ralentir<p>Je m'étais promis de ralentir, hein?</p><p>J'y arrive. Presque. J'ai juste accepté UN nouveau mandat. Des critiques. Pour Lettres Québécoises (!!!). Je pouvais pas dire non. </p><p>Ok, ok, ça vient avec quatre nouvelles dates de tombée par an. </p><p>Mais aussi avec des services de presse (aka livres gratuits!). </p><p>En échange je ne ferai plus de... de... hum... je peux pas laisser tomber les ateliers, les directions littéraires, les nouvelles, les romans, le support à ma traductrice, les animations (pis les 23 formulaires que ça prend chaque fois pour se faire payer!), les demandes de bourse... </p><p>Bon, si je m'organise bien, ça devrait toute rentrer dans mon horaire, non?</p><p>(On est le 16, mon unique résolution est déjà foutue. 2023 part en lion! Hihihihihi!)</p>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-57995960398251709902022-12-30T17:11:00.000-05:002022-12-30T17:11:23.890-05:00Bilan et objectif<div>C'est l'heure des bilans, voyons donc, en 2022...</div><div><br /></div><div><div>- on a commencé confinés</div><div>- mon ex a annulé une partie de son temps des Fêtes avec la puce</div><div>- j'ai été publiée en anglais</div><div>- le gouvernement s'est mis à faire semblant que la covid n'existait plus</div><div>- j'ai passé une semaine en animations en Gaspésie</div><div>- mon ex a décidé que voir sa fille un après-midi aux trois semaines ça lui suffisait</div><div>- j'ai gagné le prix Solaris!!! :)</div><div>- j'ai eu la covid (une chance que ça n'existe plus!)</div><div>- la broderie est devenue mon passe-temps</div><div>- j'ai pas eu de vacances d'été</div><div>- j'ai édité deux titres pour VLB et un autre que vous connaîtrez plus tard</div><div>- mon hommage à la Guerre des mondes est paru dans Solaris</div><div>- j'ai donné une tonne d'ateliers</div><div>- mon roman policier est enfin sorti!!! (et les critiques ont été bonnes)</div><div>- les salons ont repris</div><div>- j'ai souffert d'un urticaire mystérieux qui est pas encore fini</div><div>- j'ai été invitée à me joindre aux critiques de LQ</div><div>- ce fut mon année sans bourse la plus lucrative depuis que j'écris</div><div><br /></div><div>Avez-vous dit "montagnes russes"? Moi qui avait la stabilité comme objectif, c'est raté! </div><div><br /></div><div>Je termine l'année complètement épuisée. Au moins, sur le plan familial, la stabilité est atteinte : la puce est avec moi 97% du temps. Pour le meilleur... et pour le pire! </div><div><br /></div><div>Objectif 2023 : tout ralentir, sauf l'écriture. Me concentrer sur l'écriture. Et sur ma santé.</div><div><br /></div><div>À la vôtre! Bonne année!</div></div>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-3679918653463695122022-12-20T12:33:00.005-05:002022-12-20T12:33:51.693-05:00Mini-calendrier de l'Avent d'écritureÇa fait des années que je me promets de faire un calendrier de l'Avent d'écriture pour tous mes ateliéristes... Évidemment, j'ai jamais le temps. <div><br /></div><div>Mais cette année, j'en ai trouvé un peu. Pas assez pour faire 24 jours, mais j'ai trouvé quelques pistes d'écriture intéressantes pour faire pratiquer diverses notions et pour occuper non pas les jours avant Noël (parce que les adultes qui ont des temps libres au début du mois de décembre sont plutôt rares), mais surtout pour meubler ces jours souvent plus calmes qui s'étirent entre le 26 et le 30... Ou entre le 2 et le 8... Bref, je propose et vous disposez!</div><div><br /></div><div>Voici mes cinq suggestions : </div><div><br /></div><div>1. Cher Père Noël...</div><div>Pratiquez le narrateur en "je", mettez-vous à la place d'un enfant un peu naïf et écrivez au Père Noël pour lui demander un cadeau qui ne s'emballe pas. (Je dirais 200 mots environ)</div><div><br /></div><div>2. Haiku de neige tombée</div><div>Attendez qu'il neige, ou regardez la bordée qu'on a reçue, et parlez-en dans un poème de style haïku (5/7/5 syllabes prononcées, rimes optionnelles). <a href="https://laplumeetlepoing.blogspot.com/2009/09/haiku-et-tanka-histoire-philosophie-et.html">Lisez ceci pour plus d'explications sur les haïkus</a>. </div><div><br /></div><div>3. Odeurs de Noël</div><div>Alors que le repas cuit ou que le sapin embaume, fermez les yeux, prenez le temps de vous laisser flotter sur les parfums et essayez ensuite de décrire les odeurs qui vous parviennent. Vous allez voir qu'on manque vite de mots, alors explorez métaphores et synonymes. (100 mots) </div><div><br /></div><div>4. Comment ____ en X étapes faciles</div><div>Expliquez-moi une tâche de Noël (monter un sapin, installer des décorations de Noël, faire une maison en pain d'épices) avec toutes les étapes réelles, incluant celles qui tournent mal. <a href="https://laplumeetlepoing.blogspot.com/2011/09/planter-un-arbre-theorie-et-pratique.html">Exemple ici.</a> Texte au vous. Nombre d'étapes et de mots, et degré de catastrophes, à votre discrétion. </div><div><br /></div><div>5. Conversation dans une autre pièce</div><div>Un personnage entend deux autres personnes discuter du cadeau qu'iel a reçu ou recevra, mais pour une raison ou une autre, iel ne peut pas aller les rejoindre, ni les voir. Narrateur focalisé sur le personnage qui entend, le reste sera des répliques de dialogues et des descriptions de sons. Amusez-vous avec la longueur, c'est ma dernière idée pour la saison! ;) </div><div><br /></div><div>Bonne écriture et, surtout, joyeuses Fêtes!</div>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-22912592898236867872022-12-03T11:30:00.009-05:002022-12-03T11:30:59.524-05:00De l'uchronie<p>Ma rencontre avec Solaris, je l'ai souvent mentionné, s'est faite par hasard : Daniel Sernine avait mentionné la revue dans un de ses romans jeunesses (il la faisait lire à un moniteur de camp de vacances), puis j'étais tombée sur le recueil "Escales sur Solaris" au hasard de ma bibliothèque municipale. J'avais douze ou treize ans, je ne sais plus trop. Mais je me souviens que je l'ai lu sur le sofa de la famille dont je gardais les enfants, une fois les petits couchés. </p><p>Et dans ce recueil, il y avait "Le huitième registre" d'Alain Bergeron. Une nouvelle qui avait l'air, aux yeux de la passionnée d'Histoire que j'étais déjà, d'appartenir plutôt au genre historique qu'à la science-fiction, au fantastique ou à la fantasy... mais non, en cours de lecture il devenait claire qu'il ne s'agissait pas de l'Histoire que je connaissais. C'était... autre chose. Je crois que le mot "uchronie" était mentionné dans l'introduction. Il m'a fallu consulter bien des dictionnaires avant de tomber sur un qui m'expliquerait qu'il s'agissait d'un "récit d'évènements fictifs à partir d'un point de départ historique".</p><p>J'avais déjà lu de la science-fiction, du fantastique, de la fantasy et j'aimais bien... mais ce qui m'a fait tomber en amour avec les genres de l'imaginaire, ce qui m'a poussée à rechercher les Solaris, à rêver d'écrire dans ses pages, ce fut cette première uchronie. Ensuite j'ai découvert Guy Gavriel Kay <i>and the rest is uchronie. </i></p><p>Cependant, même si je dévorais les histoires alternatives depuis mon adolescence, même si je me développais comme écrivaine, je restais paralysée à l'idée d'essayer de créer une uchronie. J'avais l'impression que ma formation d'historienne me nuisait. L'Histoire est pour moi une telle toile de causes et d'effets imbriqués, de continuités et de changements interreliés, je ne voyais pas sur quel fil tirer pour désemberlificoter tout ça, <b>où</b> glisser un changement et <b>quoi</b> imaginer à partir de celui-ci... Un point de divergence majeur et ancien mènerait à une société n'ayant aucune parenté avec la nôtre, un point trop récent servirait peu, un aspect trop obscur dérouterait les lecteurs, je ne voulais surtout pas m'approcher des guerres mondiales...</p><p>Puis est arrivée l'invitation à participer au numéro spécial "125e anniversaire de la Guerre des mondes" de Solaris. J'ai commencé par essayer d'écrire une Guerre des mondes qui se produirait de nos jours, mais passerait pour une <i>fake news</i>... ça n'allait pas, je tournais en rond, je tâtonnais...</p><p>Et puis, je me suis dit "et si les événements du bouquin avaient vraiment eu lieu, si on avait vraiment été attaqués à les Martiens en 1897, où en serait-on 125 ans plus tard?" À partir de là, mes réflexes d'historienne sont venus à mon aide : j'ai pris la société britannique contemporaine de Wells, j'ai examiné ses travers, ses réactions devant l'adversité, j'ai ajouté les changements issus de l'invasion martienne, transformé notre aveuglement actuel devant les changements climatiques en un autre déni rassurant, emprunté les visages et les noms de certains de mes compagnons d'étude, imaginé - avec l'aide de Luc - un Montréal demeuré très anglophone... et voilà : j'avais écrit ma première uchronie. </p><p>J'y ai pris un plaisir fou. Ce ne sera sûrement pas la dernière!</p><p>En attendant, si vous ne l'avez pas lue, <a href="https://www.revue-solaris.com/numeros/solaris-224-automne-2022/">c'est dans le dernier Solaris</a>! ;) </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDF7KXqxsk7tzz3tJzwRbi4ooTBrMWpwRT2WpVFGnKTr3SGWCCdFYsNcAunmj6vi0cCsJcrr51ov1WkZ014OOBbWWWa0f7Eq3e0ooML8eXhQQ7J5yyv66-pM-A9oMJL3IkZvEEMMMVDD7xFQtr0_KIqzk0b-DxvXKAejtZt9FTTm6G10S0Xce_VULShA/s2466/escales-sur-solaris-1373234.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2466" data-original-width="1621" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDF7KXqxsk7tzz3tJzwRbi4ooTBrMWpwRT2WpVFGnKTr3SGWCCdFYsNcAunmj6vi0cCsJcrr51ov1WkZ014OOBbWWWa0f7Eq3e0ooML8eXhQQ7J5yyv66-pM-A9oMJL3IkZvEEMMMVDD7xFQtr0_KIqzk0b-DxvXKAejtZt9FTTm6G10S0Xce_VULShA/s320/escales-sur-solaris-1373234.jpg" width="210" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEqxKU8UKWERLrrxkmcAYkU6TYXKdkatgF-qSNGTW4gS_077FVTc3Q4aN4sXRmSVTzFMqCysAG5keWXRJ0XzNfRw3nvC1zNapgkG1pbFXpviCg5jEP1mf1LCDN6jq5IHaIhusQwdPlRupMpg1Fe8RNPGeDToAjyp6_68GiY7bct-cyA1CHRgFmuS9T-A/s400/Solaris224_VG-255x400.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="255" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEqxKU8UKWERLrrxkmcAYkU6TYXKdkatgF-qSNGTW4gS_077FVTc3Q4aN4sXRmSVTzFMqCysAG5keWXRJ0XzNfRw3nvC1zNapgkG1pbFXpviCg5jEP1mf1LCDN6jq5IHaIhusQwdPlRupMpg1Fe8RNPGeDToAjyp6_68GiY7bct-cyA1CHRgFmuS9T-A/s320/Solaris224_VG-255x400.jpg" width="204" /></a></div><p><br /></p>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-80060525551110406472022-11-07T10:33:00.006-05:002022-11-07T18:40:09.452-05:00Salon du livre de Montréal, puis ralentissement<p>Comme chaque année, après une belle récolte de citrouilles, je constate que le salon du livre de Montréal approche à grands pas! Et j'ai hâte! Mon horaire de dédicaces sera chargé (vous pouvez le <a href="https://www.salondulivredemontreal.com/auteurs/genevieve-blouin?fbclid=IwAR2MzHgkJYdCKDV666xgKiEr83qklCEdoWGYkfQx_ZXPhDu3UF8cvzHyJKg">consulter ici</a>), partagé entre mes trois éditeurs : Alire, les Six Brumes... et KO/Phoenix qui renaît de ses cendres (c'est thématique au moins!). Je serai donc présente au salon tous les jours, mais souvent une heure ou deux à la fois seulement (sauf le samedi, où je fais garder ma fille pour pouvoir fêter dignement la reprise des événements en personne!). </p><p>Ce salon marquera la fin du rush de fou que l'automne a constitué pour moi. Une période de frénésie à laquelle j'étais mal préparée : l'été avait été occupé, sans vrai repos, alors le stress et la fatigue me sont rentrés dedans comme jamais. </p><p>J'ai donc décidé de ralentir pour décembre et janvier. J'ai refusé quelques offres, mis fin (la mort dans l'âme) à ma disponibilité pour être bénévole à l'école de ma fille, évité d'envoyer des dossiers pour certaines ouvertures... </p><p>C'est dur comme travailleuse autonome de dire "non". J'ai toujours peur que les offres ne reviennent pas. De découvrir, dans deux ou trois ans, que je n'ai plus d'argent, que je dois reprendre un boulot alimentaire, alors que si j'avais accepté ce contrat-là...</p><p>Mais faut apprendre à équilibrer angoisses pour le futur et soins du présent. Et mon corps, en ce moment, m'envoie plusieurs signaux qu'il n'en peut plus. Je fais des œdèmes et des urticaires que notre système de santé surchargé ne sait pas trop comment régler. À date, me reposer semble être le meilleur remède. Je vais donc m'y employer. </p><p>Et, qui sait, écrire un peu... ;)</p>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-54648802934353616102022-10-18T10:47:00.000-04:002022-10-18T10:47:09.588-04:00Fractale citrouille 2022<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBzkg3YW6yhsLhtuEmrCJCNaZWVPR5aFA0HBNs5xySCUfmBP6yzyuNPBspviIAU5dHAagA5jEQLZ_JsfxBSGp20O6pqp0GWzLq5_k9bP0-8bPctvePjV7xhzqBGqg0FfpozcMbkLR59PhYvnIo5-b1ZtMPfDKlkOZCli2ZS5DBxKiU0jx6cFliK_bCng/s680/banniere_citrouille2015.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="180" data-original-width="680" height="106" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBzkg3YW6yhsLhtuEmrCJCNaZWVPR5aFA0HBNs5xySCUfmBP6yzyuNPBspviIAU5dHAagA5jEQLZ_JsfxBSGp20O6pqp0GWzLq5_k9bP0-8bPctvePjV7xhzqBGqg0FfpozcMbkLR59PhYvnIo5-b1ZtMPfDKlkOZCli2ZS5DBxKiU0jx6cFliK_bCng/w400-h106/banniere_citrouille2015.jpg" width="400" /></a></div><br /><p></p><p>Oyez! Oyez!</p><p>Octobre est à nos portes et, conformément <a href="https://laplumeetlepoing.blogspot.com/2019/10/fractale-citrouille-2019.html" target="_blank">à la tradition</a>, la Citrouille Fractale réclame vos offrandes. </p><p><b>Vous avez donc 31 mots, pas un de plus, pas un de moins</b>, pour nous faire rire, frissonner, grimacer, sur le thème de la peur de l'étrange de l'horreur... c'est l'Halloween, amusons-nous! </p><p><i>(Les commentaires de ce billet resteront ouverts jusqu'au 1er novembre.)</i></p>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com21tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-38142449738455934552022-10-11T13:13:00.003-04:002022-10-12T09:53:34.427-04:00Salon du livre de l'Estrie<p>En fin de semaine, me voilà de retour au Salon du livre de l'Estrie! Premier salon en présentiel depuis la pandémie! J'ai hâte!!! Même si ça va aussi être le premier salon où j'amène ma puce. Gloups. Souhaitons-lui bonne patience.</p><p>Mon horaire : </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg83GsFYmEjZdZGKl0BjV8Dt7tNZSApmb6aIYA2L0P1v40XYRMhnl_a7vGGLRLfhDnEVffoHP64YZE5dtvvaqYGB-Ib4FRDA0BszFAnLb-dMMunfSRERx0V7o_OR9yiXtkEXT7h_xzKihqq1z6oppzEoV7rGxoZg1UL6H2kpqXeRvX67yl37rRZ7lshFw/s1280/thumbnail_Visuels_RS_SLE_20224.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1072" data-original-width="1280" height="268" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg83GsFYmEjZdZGKl0BjV8Dt7tNZSApmb6aIYA2L0P1v40XYRMhnl_a7vGGLRLfhDnEVffoHP64YZE5dtvvaqYGB-Ib4FRDA0BszFAnLb-dMMunfSRERx0V7o_OR9yiXtkEXT7h_xzKihqq1z6oppzEoV7rGxoZg1UL6H2kpqXeRvX67yl37rRZ7lshFw/s320/thumbnail_Visuels_RS_SLE_20224.jpg" width="320" /></a></div><br /><p>Ça c'est au kiosque 6-7 (éditions Alire). Si jamais vous me manquez de peu, venez jeter un oeil à côté, au kiosque 8, chez les Six Brumes, j'y serai le samedi jusqu'à 17h30 et le dimanche jusqu'à 13h!</p><p>Méthode alternative pour me repérer dans le salon : dites très fort "moi j'aime pas les dragons" et suivez les cris de fillette indignée, je devrais être juste à côté. :p </p>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-47720006332059206302022-10-06T08:00:00.002-04:002022-10-06T11:22:49.882-04:00Automne intenseJe sais que je suis pas super originale, mais l'automne est vraiment ma saison préférée. Les jours rafraîchissent, mais il fait encore bon de flâner dehors, les nuits froides invitent à se coller sous la couette avec l'amoureux, les arbres se parent de leurs plus belles couleurs, les étals du marché débordent de légumes frais...<div><br /></div><div>J'ai juste envie de ralentir, de passer la journée à lire emmitouflée dans une grosse veste, de cuisiner des plats mijotés qui vont embaumer la maison...</div><div><br /></div><div>Mais, d'un début d'automne à l'autre, je ne peux rien faire de tout ça! Tandis que la Nature ralentit et somnole, je dois enclencher la vitesse supérieure : préparer la rentrée de la puce à l'école, mettre la touche finale aux titres à éditer ou à publier, planifier les ateliers, donner les ateliers, planifier les salons, assister aux salons, aux lancements, faire de la promotion sur les réseaux sociaux... </div><div><br /></div><div>C'est déjà intense d'habitude, mais cette année, c'est exceptionnel : ayant participé aux numéros d'été et d'automne de Solaris et publiant mon roman entre les deux, sans compter la prévente des Six Brumes parce que j'ai également une nouvelle dans un de leur collectif, me semble que ça fait des semaines que je suis en permanence en mode "promotion". Et en coulisse, je travaille à l'édition de quatre romans... </div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEge42f2fvsR8IrpMcS3UvZAsUrkavRPvkcFKxV12X8Z-8BjXz4lwD3IU8N-w2K2RW-G-VzpWdcqhMu89C45M5D2HLv0pc5wnS1N6zjZqrhLa62ThaS8rWPR76rhi2ui_koRFCwTunOHgCe1JN4kNlPjf74wFhIQ8iljaQddutDaxejxKGtZ4P4Kn25ZiA/s1280/thumbnail_Solaris223_VG.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1280" data-original-width="814" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEge42f2fvsR8IrpMcS3UvZAsUrkavRPvkcFKxV12X8Z-8BjXz4lwD3IU8N-w2K2RW-G-VzpWdcqhMu89C45M5D2HLv0pc5wnS1N6zjZqrhLa62ThaS8rWPR76rhi2ui_koRFCwTunOHgCe1JN4kNlPjf74wFhIQ8iljaQddutDaxejxKGtZ4P4Kn25ZiA/s320/thumbnail_Solaris223_VG.jpg" width="204" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Déjà paru<br /><br /></td></tr></tbody></table><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/le-mouroir-des-anges-genevieve-blouin-9782898350184.html" target="_blank"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1195" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiyevNOK_bDd9FNbDawaqoCifBIxmZ3S10Qp-kdscXTkoueOrm_m_hz2QOft4Yzvk2su7DXe2CikPuO6v4ACE0kStRs-vBqIL-qIte8Nt8VDd4ECTxByNAP7lui8Lx7ggOUB8VI3gJU2h-3zgpqcqw1zw8lapArwGDGutmRs61JPEzLRVUs_WIOAiFOA/w234-h400/couverture.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="234" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/le-mouroir-des-anges-genevieve-blouin-9782898350184.html" target="_blank">Publié aujourd'hui! - Cliquez pour acheter!</a></td></tr></tbody></table></div></div><div><br /></div><div>Si mon roman vous intrigue, Alire a publié une entrevue en trois parties à son sujet. C'est ici : <a href="https://www.facebook.com/EditionsAlire/posts/pfbid02Une3g5ktjrxohzCSS3r4qz7LTb9rd2gZvfMuCjEeBxZ6iv2p5TfBrGSJV2DSdRwgl" target="_blank">première</a>, <a href="https://www.facebook.com/EditionsAlire/posts/pfbid0stybjtA9tmL6HfdJP7s5QcJ8ZAMyk4Gn3vQCGkCJy2haXbHe6KWJ3rhBBmgVN9Chl" target="_blank">deuxième</a> et <a href="https://www.facebook.com/EditionsAlire/posts/pfbid0d5iDqHuPUgbnUY5hjotcef4tMwWuZj6e39T1cxuRC34B4RBjGGhwodrmo9WUzfXcl" target="_blank">troisième</a> partie. </div><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxHegi-PPyEd6_bKsosXgNm2PbZ5ouQUV7a57LSkwKTTymUYPOqkgzVm4Hb7w3fAca4-LnjeqqL425d6yhEx6SPr8mTgWlqYBykuH79VBDCw0Vyw6CmCH1Fy58oMfo3DSWPUYpsF8Xws-IneGOYwcUfrNrltnNENkOhc4K2CDKZBqQ7ZSiQBRahI_4vg/s2475/9782924625859_large.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2475" data-original-width="1575" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxHegi-PPyEd6_bKsosXgNm2PbZ5ouQUV7a57LSkwKTTymUYPOqkgzVm4Hb7w3fAca4-LnjeqqL425d6yhEx6SPr8mTgWlqYBykuH79VBDCw0Vyw6CmCH1Fy58oMfo3DSWPUYpsF8Xws-IneGOYwcUfrNrltnNENkOhc4K2CDKZBqQ7ZSiQBRahI_4vg/s320/9782924625859_large.jpg" width="204" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">À paraître</td></tr></tbody></table><div><br /></div><div>Ouf! Je ne me plains pas : être aussi occupée, ça tombe dans la catégorie des "beaux problèmes", mais j'ai hâte que le salon du livre de l'Estrie soit passé, histoire que ça se calme un peu!</div><div><br /></div><div>J'espère qu'il y aura encore des feuilles dans les arbres...</div>Genhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.com0