Je viens de terminer "Un choc soudain" de la torontoire Liz Brady. La version originale de ce roman, "Sudden blow", s'était mérité le Prix Arthur-Ellis du meilleure premier roman en 1999. Et il l'a pas volé!
Je lis de moins en moins de romans anglophones traduits, préférant les savourer dans leur langue originale. Mais comme celui-ci était publié chez Alire et que c'est Élisabeth Vonarburg qui se chargeait de la traduction, j'ai opté pour la facilité (la version anglophone n'était pas au salon du livre). Et je n'ai pas de regret! :)
L'originalité de cette oeuvre de Liz Brady tient en trois éléments :
1- La toile de fond Torontoise, avec ce qu'elle implique de culture canadienne-anglaise, si près et si loin de la nôtre.
2- Son héroïne, Jane Yeats, qui n'est ni journalistes, ni détective privée, mais un peu tout ça à la fois. À mille lieux de la femme fatale ou de la femme "forte mais fragile, séduisante mais sans effort" dont on nous abreuve un peu trop souvent, Jane a plutôt des traits qui rappellent le flic alcoolique dur à cuire des romans policiers classiques, avec Harley en prime. Difficile de ne pas tomber sous le charme! ;)
3- Les autres personnages de l'univers de Jane, à la fois authentiques et hauts en couleur. On y croit, on les aime et on espère les revoir.
Pour le reste, l'intrigue n'est pas à tomber en bas de sa chaise (j'ai une petite fatigue des histoires policières avec douloureux secrets de famille), mais c'est intelligent, bien construit et ça se laisse lire.
Comme ce roman est le premier opus d'une série mettant en scène Jane Yeats, j'pense que je vais me laisser tenter par le volet suivant! :)
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