- Demander à un auteur vétéran combien il a vendu de livres. S'il en a vendu 100 fois plus que vous, déprime garantie en constatant tout le chemin qu'il vous reste à parcourir. S'il en a vendu 2 dans la fin de semaine (alors que vous savez à quel point son livre est génial), déprime garantie devant l'inculture du lectorat. Dans les deux cas, vous risquez de toute façon de finir par jaser du fait que c'est dur de vivre de sa plume au Québec. Et si vous étiez pas encore déprimé (malgré les garanties), là ça devrait y être!
- Calculer votre taux horaire de la fin de semaine en divisant vos droits d'auteur sur les copies vendues par le nombre d'heures passées derrière la table. Vous risqueriez d'envier les flippeux de boulette du fastfood où vous êtes allés dîner.
- Mettre un décolleté profond, surtout quand on est une jeune auteure de romans jeunesse. Ça attire les papas qui s'ennuient, mais ils achètent pas beaucoup! :p
13 commentaires:
Intéressant Gen. Je n'aurais pas vu les choses sous cet angle, en particulier, le #3!!! hihihi!
Quel est l'équivalent du conseil sur les décolletés, mais pour les écrivains mâles?
(Histoire de rendre ta sagesse utile pour tout le monde, Gen ;-))
@Prospéryne : lol! ;)
@Phil : Euh... le tshirt moulant? (à condition d'avoir de bons pectoraux) Le jeans taille basse? (non, ça marche pas, on est assis...) Ah pis, soyons réalistes : y'a pas moins de vêtements révélateurs pour les gars!
Ce sont toutes des choses que j'ai faites... Et je peux te dire que le décolleté met en valeur ma poitrine velue ;)
À Carl : après les BD ça nous fait un autre point commun :-D (Je parle de la poitrine velue, je n'ai jamais porté de décolleté)
Ahem. La prochaine fois qu'on prend une bière ensemble, ça va être laid...
Si on n'est pas connu, si on vend moins de 500 livres, il faut un moral d'enfer pour aller s'asseoir derrière une table d'auteur, faut un moral d'enfer pour écrire, faut un moral d'enfer pour croire en soi. Décolleté ou pas.
@Carl : Lololol! Ouais, ça doit attirer les regards en effet! ;)
@Phil : lolol! Vous faites tout un duo! ;)
@ClaudeL : Non, je pense qu'il faut juste éviter de se comparer. Et se rappeler pourquoi on fait tout ça : parce qu'on aime ça! :)
Ton salaire, Gen, c'est le sourire des lecteurs ;)
@Pat : Et les clins d'oeil des papas qui s'ennuient! ;p
(Soit dit en passant, je ne me suis pas livrée à l'exercice du taux horaire, mais j'ai vu déprimer solide un voisin de table qui l'a fait! lolol! ;)
Mais, à mon sens, tu n'avais pas un décolleté profond ce weekend??? (Isa perplexe, qui se demande si elle devient aveugle avec l'âge) Mais oui, je comprends que certains papas viennent faire un tour de ton bord... ;)
Le calcul, plusieurs auteurs doivent le faire... C'est le côté plate du jeu. Mais les rencontres, la gang, les ventes, les sourires... Faut se rattacher à ça, faut que ça serve de carburant! :D
C'est comparable à monter ta marque de commerce: au début il faut investir beaucoup en publicité avant de pouvoir espérer en retirer des bénéfices. Le "retour sur l'investissement". Mais avec l'écriture, il y a très-très-très loin de la coupe aux lèvres, disons!
@Isa : Non, le décolleté, c'est le dimanche à Longueuil que je l'avais mis! Hihihihihi J'me suis fait niaiser par les autres auteurs de Phoenix parce que j'attirais pas exactement mon public-cible! lol! ;)
En effet, le calcul est facile à faire. C'est sans doute moins facile d'apprécier les rencontres... mais tellement plus gratifiant! :)
@Hélène : Très très très loin. Mais c'est pas grave. C'est déjà "payant" et gratifiant quand j'ai la visite d'auteurs que, par les années passées, j'approchais juste en rougissant! lol!
LOLOL! D'accord, je prends en note : pas de décolleté profond pour moi... Hé! Mais de quoi je parle, il n'y aura jamais de problème de mon côté là-dessus! LOLOOOOOOOLLLL! ;)
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