Bon, j'ai commencé la relecture/redécoupage de mon roman.
J'en ai les 2/3 de fait.
À première vue, tout devra être réécrit, phrase à phrase, même si les idées de fond vont rester.
J'ai extrait l'ossature et repéré les nombreuses scènes satellites.
Donc, présentement, y'a des morceaux de papier étalés partout sur la table de cuisine (qui me sert de table de travail et qui menace de devenir trop petite pour cet usage) et je ne sais pas pantoute comment je vais réussir à donner un ordre à toutes ces scènes disparates.
J'ai jamais essayé d'éclater un texte à ce point. J'adore lire des romans mosaïques, mais j'ai peur de ne pas savoir en écrire un.
En plus, je suis découragée de mon histoire. Persuadée que ce roman est une merde ultra-commune, avec des personnages ordinaires et niaiseux, qui ne mérite pas d'être réécrit, parce qu'il n'intéressera jamais personne. Après tout, il a déjà été refusé, c'est signe qu'il est particulièrement mauvais!
(Je sais, je sais, ça veut pas nécessairement dire ça, mais... Bon, mon chum et Luc ayant déjà eu droit à ce discours misérabilisme, je m'excuse d'avance à toutes les personnes qui croiseront ma route dans le prochain mois, parce que vous risquez d'y goûter aussi!)
Ah, mais minute, attendez que je consulte mon processus créatif... Mouais, sachant que j'ai ptêt 10% du travail de réécriture de fait, la dépression est arrivée pile dans les temps! O.o
Heureusement, y'a un truc qui m'encourage. Un signe positif au milieu du marasme (habituel) qui m'a envahie : j'ai beau chialer et déprimer au sujet du roman, je continue à y travailler. Mieux encore : j'ai envie de le retravailler.
Juste pour voir si, finalement, il n'est ptêt pas si nul...
4 commentaires:
OK Gen, je t'envoie de façon virtuelle un énorme latté, du chocolat, du thé et des jujubes de chez Squish. Et si jamais ça suffit pas, j'ai toujours un bon coup de pied au derrière de disponible!
Bref, lâche pas et bonne réécriture!
@Prospéryne : J'approuve cette sélection d'aliments réconforts! (Mmmmmm! Des jujubes de chez Squish!) Pas besoin du coup de pied dans le derrière pour le moment : je continue à avancer. Je sais ben par vers où (ça semble à peu près aussi excitant que Brossard un mardi après-midi), mais j'avance! :p
Les doutes, les doutes, ça nous vient quand notre cerveau s'éloigne assez de l'ensemble pour commencer à sortir les critiques et le mauvais. C'est bon signe! ;)
@Nomadesse : Je ne pense pas avoir un moment où je ne doute pas, mais disons que là ça me rentre dedans solide!!!
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