Ces jours-ci, me semble que tout ce que je fais, c'est attendre.
J'attends que des décisions se prennent.
J'attends des réponses d'éditeur.
J'attends des réponses de demandes de bourse.
J'attends de m'habituer à la routine de l'école, qui a raccourci mes journées.
J'attends d'avoir complété la réécriture en cours pour m'attaquer à mes projets suivants, pour tomber à nouveau dans la création pure, qui me manque tellement!
J'attends des publications qui s'en viennent : le prochain Solaris, où je publierai une nouvelle déconstruite, inspirée d'un terme informatique (si si!); la réédition du Chasseur sous forme de recueil de nouvelles, qui devrait paraître en février; l'album jeunesse dont j'espère que j'aurai un jour des nouvelles.
Bref, c'est pas palpitant. Les journées se traînent un peu. Chaque nouveau courriel m'emplit d'espoir... vite déçu parce que c'est juste une enième notification Facebook, même si je pensais avoir désactivé toutes les alertes possibles, mais semblerait qu'il en reste une ou deux quelque part...
Hep, c'est ça aussi (en fait, c'est ça beaucoup!) la vie d'écrivaine!
3 commentaires:
"Elle attend que le monde change
Elle attend que changent les temps
Elle attend que ce monde étrange
Se perde et que tournent les vents
Inexorablement elle attend"
Comme j'ai eu cette chanson souvent en tête depuis que j'ai décidé d'écrire, et comme je te comprends! Ça ne va jamais assez vite à mon goût!
En me réveillant le matin, je cherche quel jour nous sommes. Puis, je révise ce que j'ai à faire dans la journée. Et depuis quelques mois, quelle satisfaction de ne plus me demander ce que j'attends. Fait un bien fou.
@Annie : Et imagine : me semble que t'as tellement de projets qui ont débloqués! Les miens me semblent tous coincés dans les limbes depuis deux ans!
@Claude : Je te comprends... Mais en même temps, j'suis pas rendue là! ;)
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