mercredi 4 septembre 2019

Fin d'été


Tu cours
Pousse tendre dans le soleil
Mouchetée de curiosité et de crème glacée fondue
À portée d'inquiétude
J'allonge ma fatigue pour te rattraper
Menotte collante et précieuse, poisseuse
Sourire de balançoires
Moue d'heure du coucher
Horizon scolaire
Un jour tu courras plus vite que moi


(Oui, c'est une tentative de poème. Non, j'suis pas malade. C'était un devoir d'atelier. Pour la première fois, j'en suis contente. Je ne serai jamais poète, mais je trouve que j'ai beaucoup progressé. On est encore un peu trop dans le signifiant, mais il y a des jeux de sens et de sons agréables. Et puis, bon, ça reflète mon été!)

4 commentaires:

Claude Lamarche a dit…

Avec photo en prime...

Prospéryne a dit…

Un peu trop dans le signifiant... Hum, sans doute une des raisons pour laquelle je ne trippe pas sur la poésie...

Vincent a dit…

Oooh! Ma pinotte! :P
(Ici un papa complètement gaga)

Gen a dit…

@Claude : Ça arrive quand même de plus en plus souvent! ;)

@Prospéryne : lol! C'est pas toujours évident, mais depuis qu'on m'a expliqué que l'important était le ressenti et non le sens, on dirait que ça va mieux pour moi. Il faut que le lecteur ressente quelque chose devant les mots, mais ça n'a pas besoin d'être la même chose que celui qui les a écrits

@Vincent: Hihihihi! ;) xxx