Ouf! J'ai un coup de fatigue ces jours-ci, vous avez pas idée!
Quand j'ai commencé à le ressentir, je me suis dit que c'était parce que je n'étais pas encore remise de mon hiver de merde, avec tous les travaux à gérer. Surtout que là, histoire d'éviter d'autres catastrophes, depuis que le beau temps est arrivé, on s'est attaqués à d'autres petits travaux qui devaient être faits autour de la maison.
Des petites niaiseries : du scellant à mettre ici et là, un peu de peinture, le plancher du garage qui doit être recouvert de polyuréthane histoire qu'il arrête de s'écailler, y'aurait aussi deux portes à remplacer, mais ça ira à l'automne...
À travers tout ça, je devais faire mes lectures pour les critiques, effectuer quelques directions littéraires, préparer et donner mes ateliers, corriger les épreuves pour une nouvelle, puis pour une autre, terminer une commande, aller à un atelier, retravailler des romans, ne pas oublier le blogue, essayer de lire un peu pour moi, de regarder les entrevues données par les copains, répondre à mes courriels (y'a des jours où on dirait que ça menace de devenir une job à temps plein!), tenir à jour ma paperasse et ma comptabilité...
Alors que j'essayais, en cognant des clous malgré mon troisième café de la matinée, de concilier les derniers chèques reçus avec les dernières factures envoyées, je me suis rendue compte d'une chose : j'ai déjà gagné, dans les sept premiers mois de 2018, autant d'argent que dans toute mon années 2017! O.o Année qui avait déjà été occupée, puisque j'avais atteint pour la première fois mes (modestes) objectifs financiers (gagner 10 000$ par an).
Euh... Ok, là je comprends pourquoi je suis fatiguée!
Et, surtout, pourquoi j'ai l'impression que je n'ai pas eu le temps d'écrire!!!
Je crois que je suis en train de découvrir l'une des difficultés du travail autonome : la gestion du temps et des contrats. Après tout, comme toutes les sources de revenus sont précaires, on n'ose jamais refuser un contrat, même si, au fond, on travaille déjà suffisamment. On craint toujours que le contrat qu'on refuse, ce soit celui qui aurait pu devenir récurrent.
Alors, savez-vous quoi? Je crois que je vais me permettre de mettre un peu la pédale douce pour les prochains mois! J'ai déjà des trucs de prévu (critiques et ateliers surtout, notamment mon atelier court annuel), mais, contrairement à mon habitude, je ne vais pas passer la fin août à courir après les occasions d'animation et les contrats de rédaction.
Je décrète officiellement que je suis, entk jusqu'au 1er septembre, en période d'écriture!
... pis de repos. Genre. Si j'y pense! ;)
Vous, les finances et l'énergie, ça va?
6 commentaires:
Les finances, oui, l'énergie, oups! Que je te comprends, on a tellement toujours plein de choses à faire! Je te souhaite du temps pour lire et pour te reposer... et aussi pour écrire! ;)
@Prospéryne : Faudrait faire une étude : les finances et l'énergie sont-ils nécessairement inversement proportionnelles? Merci pour les bons voeux! Je te souhaite du repos à toi aussi!
Oui, le plus grand défi des travailleur(e)s autonomes, c'est d'être son propre agent, comptable, secrétaire, prospecteur de contract ou marketing clientèle, etc. (avec des variances selon les différents métiers). C'est la partie que je trouve le plus décourageant en effet.
Moi, je suis exténuée de mes 9 mois d'études intensives + 2 enfants à la maison et les finances sont pas mal à sec à la suite de ça :P Mais il me reste plusieurs semaines d'été (avec les filles à la maison) pour me remettre... Se reposer avec les enfants à la maison... hahaha...ha.. haaaaa, ouain, mettons... :P
@Démie : Ouais, des fois je trouve que mon agente travaille un peu trop bien au goût de l'écrivaine, animatrice d'atelier et rédactrice! Y'a que la comptable qui est heureuse! hihihihi!
Et se reposer avec les enfants... Pwahahahahahahahaha!
Pour dire quel est mon niveau de fatigue: je n'ai pas assez d'énergie pour trouver un mauvais jeu de mots pour terminer ce commentaire.
@Alain : LOLOL!
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