D'habitude, je ne vous agace pas avec mes histoires de mots ou de chapitres écrits et de premiers jets terminés ou pas... Mais là c'est un peu spécial : je viens de terminer le premier jet de mon roman policier.
Un roman commencé il y a SIX ans!
Inutile de dire qu'il y a eu bien des détours et des écueils dans la conception de cette histoire!
Le premier plan et les personnages datent en effet de 2011, mais après avoir terminé ledit plan, je n'en étais pas satisfaite, alors je l'ai enfermé dans un tiroir. Et l'introduction déjà écrite est devenue une nouvelle. En 2012, j'ai voulu m'y replonger, mais la nécessité d'écrire Hanaken III s'est imposée et je m'y suis consacrée. En 2013, je n'y ai pas touché, absorbée par mon Hanaken III qui avançait à pas de tortue. En 2014, enceinte jusqu'aux yeux, un ami m'a involontairement donné l'idée qui me manquait. J'ai retravaillé le plan et, enfin enthousiasmée par le projet, je m'y suis remise un peu, en sachant que je serais bientôt interrompue. En 2015, j'ai écrit par-ci, par-là, quand la puce m'en laissait le temps et qu'aucun truc plus urgent ne m'appelait (comme un certain manuscrit à six mains). En 2016, la puce étant entrée en garderie, j'ai pu me lancer dans mon roman à fond... Pour m'interrompre presqu'aussitôt. Une idée proposée à un éditeur avait retenu son attention, mais je devais m'y mettre là, maintenant. J'y ai passé une partie de 2017.
Jusqu'à ce que finalement, il y a quatre mois, je puisse revenir à ce roman policier qui m'attendait, ce texte écrit par petits morceaux, où je croyais avoir encore tellement de travail à faire, que j'avais l'impression que je ne finirais jamais...
Hier, pendant la sieste de ma puce, dans un élan créatif d'une intensité que je connais peu, j'ai dévidé en deux heures les quelques 2500 mots qui me séparaient du point final. Whoa. Je venais de finir.
J'en reviens pas encore. Dans le coin de mon cerveau où je classe les projets "inachevés mais pas abandonnés", il y a soudain un grand vide.
Et j'ai l'impression qu'il a créé un appel d'air du côté des muses : depuis hier après-midi, des idées nouvelles me viennent plus vite que je ne peux les noter! Paraît que la nature a horreur du vide. Semblerait que les muses aussi! ;)
6 commentaires:
...enfermé dans un "histoire"?
À part ça bravo! Je vais enfin pouvoir lire ça!
@Vincent : Corrigé, merci! :P (ah, les billets écrits vite) Et pour le roman... ben il est dans ton inbox là! xxx
"Paraît que la nature a horreur du vide. Semblerait que les muses aussi!"
Première assertion, je suis d'accord, je l'ai constaté aussi, mais pour la deuxième phrase... moins sûre, en ce qui me concerne.
À défaut de muses, ce sont des bouts de phrases qui s'invitent, qui s'imposent, surtout des incipits qui s’essoufflent après deux lignes!
Bonne chance alors pour la suite.
@Claude : Note les incipits, on ne sait jamais. Et ce ne sont pas des idées complètes qui me viennent ces jours-ci, mais plusieurs phrases, des scènes, des concepts. Y'a rien d'utilisable immédiatement, mais ça fait du matériel pour le futur.
Oh joie! J'ai hâte de le lire quant à moi! Je ne peux plus de l'attendre, celui-là!
@Nomadesse : Y'en a pour un ti bout de temps encore : mettons que j'ai pas mal de retravail à faire.
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