Je regarde les mois et les années qui viennent et je me dis que je m'apprête à sortir du "système". Bientôt, je n'aurai plus de revenu fixe. Plus d'employeurs ou de numéro de téléphone au travail à inscrire sur les formulaires. Plus de "vraie job" qui me définira et qui rassurera les non-artistes et leur permettra de m'étiqueter commodément.
Par moment, ça m'inquiète. Je me demande ce que ça va donner.
Puis je tombe sur une histoire dans le genre de celle-ci.
Et je me dis... Bon, finalement, avec mes revenus de droits d'auteur versés en espèce sonnantes et trébuchantes, j'vais encore avoir une vie assez conventionnelle! ;)
Pis avec le gouvernement qu'on vient d'élire, j'ai pas fini de payer des impôts!
(Comme j'suis une fille positive de nature, je vois deux avantages au résultat, aberrant, des élections: de un, y'aura pas de Charte alors ça va nous épargner les contestations en Cour Suprême, et de deux, on aura pas à subir un autre cirque électoral avant un boutte. Mais, oh là là, ce qu'il va coûter cher le nouveau Pont Champlain! Pis c'est drôle, mais je crois qu'on va moins entendre parler de la Commission Charbonneau... Dire qu'il y a 18 mois, les gens n'en pouvaient plus des Libéraux!)
4 commentaires:
Entendu à la radio: Au Québec on est dotés d'une mémoire auto-nettoyante. Plutôt d'accord. Ceci dit, j'ai déjà fait l'expérience de sortir du système, et je n'avais pas les nerfs assez solides (et mon conjoint non plus) pour maintenir ce rythme de vie. Pour moi un job à temps partiel est venu régler le cas de conscience. Tu as l'avantage d'avoir des revenus bien réels et tu es déjà établie comme auteur, ça augure très bien pour toi. Bonne chance et félicitations!
@Hélène : J'pense que la devise "Je me souviens", c'est comme un vœu pieux...
Pour ce qui est de la solidité des nerfs... Ben l'avantage d'attendre depuis 4 ans d'être enfin parents, c'est qu'on économise depuis 4 ans. Et puis j'ai reçu un héritage de ma maman. Alors on a un bon coussin.
Je sais pas si nos nerfs survivront à mon seul revenu d'écrivain quand on sera rendus à compter juste là-dessus.
Un jour à la fois! Si faut se tracasser avant l'heure, on est pas sorti de l'auberge! Profite de ce moment! Je suis sûre que tout ira bien!
Et une fois hors du travail... rare sont ceux qui veulent y retourner ;)
@idmuse : En effet, je pense pas que je vais VOULOIR retourner au travail! ;) lolol!
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