Ça a été une belle découverte. J'ai adoré le côté grinçant de l'écriture de Myre, tout en me retrouvant totalement dans son humour ironique.
Même si la majorité de ses thèmes concernent définitivement plus les femmes que les hommes, on est à mille lieues de la chick lit, au sens où les nouvelles de Myre n'ont rien de léger. On est loin de l'ambiance "souper de filles un peu trop arrosé". Plutôt dans le ton "thérapie de groupes par l'auto-dérision, pour dépressives lucides seulement".
Si les textes de "J'ai de mauvaises nouvelles" partent dans tous les sens et concernent des gens très différents, "Humains aigres-doux" concerne une seule mosaïque de personnages, où les personnages secondaires d'une histoire deviennent le centre de la suivante. C'est bien fait et cela donne un ton plus uniforme au second recueil. J'ai trouvé que les histoires y étaient un peu moins punchées par contre.
L'écriture de Myre est également particulière. Certaines nouvelles sont écrites avec un "vous" personnage principal. Du genre : "Vous sautez dans vos souliers de série noire qui s'agencent parfaitement avec votre manteau adoré que Robert qualifie de ringuard". Au début, ça surprend (et ça donne un petit air français prétentieux), mais pour projeter le lecteur dans l'action, c'est difficile de faire mieux.Je vais essayer d'expérimenter ça je crois...
2 commentaires:
L'utilisation du "vous" par le narrateur, ça fait un peu "livre dont vous êtes le héros". :p
lolol! Bon, bon, alors je vais me rappeler de ne pas l'utiliser pour une nouvelle de fantasy ;)
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