Vincent et moi aimons lire ces textes que tout le monde connaît, mais que la majorité ne liront jamais. Parfois, c'est pénible (comme avec "le catalogue des bateaux" de l'Illiade!!!), mais on finit par faire de belles découvertes.
Ma dernière trouvaille en date : L'Enfer, premier volet de la Divine Comédie de Dante Alighieri.
Jusqu'à maintenant, c'est le "texte fondateur" que j'ai dévoré le plus aisément. Il faut dire que j'ai mis la main sur une superbe édition bilingue (de Flammarion) qui permet (comme avec certaines éditions de textes grecs ou latins) d'avoir la version originale sur la page de gauche tandis qu'on lit le texte en français à droite. Avec L'Enfer, ça vaut vraiment la peine, une fois de temps à autre, de lire quelques passages italiens à haute voix. On remarque alors à quel point l'oeuvre est empreinte de musique. (Tiens, je disais justement récemment que j'étais pas tellement branchée musique... c'est faux on dirait... mais la mélodie des mots me touche plus que celle des notes).
Le périple du personnage de Dante, qui descend un à un les cercles infernaux, est fascinant tant d'un point de vue littéraire qu'historique. Difficile de ne pas se sentir interpelés par la façon qu'a Dante d'entremêler des mythes gréco-romains au fond culturel chrétien. Évidemment, ça manque d'action et le personnage de Lucifer est décevant, mais bon...
Une preuve que ce texte n'a pas perdu de son charme et de son attrait? Un jeu vidéo intitulé Dante's Inferno est en préparation. C'est d'ailleurs en voyant la bande annonce qu'on a eu envie de lire le livre... Ce sera peut-être pas le réflexe de tout le monde par contre... Et je me demande bien dans quelle mesure ils vont s'inspirer du livre... Probablement dans la mesure du résumé fait par Wikipédia! :p
(L'entraînement d'hier a été catastrophique : plus d'énergie au bout de 15 minutes. Pffff! C'est ça que ça donne après une semaine d'arrêt complet. Donc j'en suis à bitume 2, moi 2).
4 commentaires:
Ça, c'est vraiment un classique des classiques.
J'avais été fasciné par le fait que chaque cercle de l'Enfer proposait tel châtiment pour tel type de péché.
L'Enfer nous fascine toujours après tant de siècles même si une multitude de références nous échappent. Dante était un personnage très politique à Florence, et nombre de gens mentionnés dans l'Enfer sont des personnes réelles avec qui il réglait ses comptes.
Les références historiques sont effectivement très intéressantes... et l'édition que j'ai achetée m'a permis d'en saisir la majorité : les notes étaient nombreuses et bien fouillées :) Mais bon, les lire en entier c'est une déformation professionnelle ;)
Oh et bonjour Claude! Bienvenue chez moi!
Bonjour et merci. Je viens de découvrir qu'il y a un buste de Dante sur l'Allée des poètes à Québec, rue D'Auteuil.
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