J'avais plus rien à lire. Ma belle-maman m'a donc prêté trois bouquins : un Christine Brouillet et deux John Grisham ("La transaction" et "Le dernier juré").
J'ai regardé les Grisham avec suspicion. Bon, j'avais adoré, durant mon secondaire, lire "L'affaire Pélican" et je ne me lasse pas de regarder "La Firme", mais je me disais que les années avaient passées, que j'étais devenue une lectrice plus critique, que les arcanes du milieu juridique n'ont plus grande chose pour m'étonner et que je risquais d'être très déçue. En plus, Grisham étant rendu à son enième bouquin, je me disais qu'il risquait de s'être peu renouvelé.
Quelle femme de peu de foi suis-je! Évidemment, sitôt commencé le premier bouquin (La transaction), je l'ai dévoré. Il raconte la montée et la chute d'un avocat qui s'enrichi en devenant spécialiste des affaires de recours collectifs. Je ne peux pas dire que Grisham s'est renouvelé avec cette histoire, ni que sa technique d'écriture est particulièrement artistique ou originale. Sauf qu'il atteint une efficacité inégalée pour ce qui est de pousser son lecteur à vouloir lire la page suivante, et la suivante, et la suivante...
Le deuxième livre ("Le dernier juré") était encore plus diaboliquement prenant. Le bouquin ne raconte pas grand chose en fait : on suit un jeune journaliste qui remet sur pied un journal dans une petite ville du Sud profond des États-Unis dans les années 60-70, au moment où une affaire de meurtre secoue le patelin. Ledit patelin est cependant peuplé des personnages les plus vrais et les plus sympathiquement colorés qu'il m'ait été donné de rencontrer entre deux couvertures cartonnées. Sitôt qu'on commence à les connaître, on veut en savoir plus sur eux, alors on tourne et tourne et tourne...
Bref, si vous avez envie de vous perdre dans une histoire, sans avoir à réfléchir aux références cachées et à l'intertexte, je vous recommande d'oublier tout snobisme littéraire et d'aller faire un tour du côté de ces deux Grisham, surtout si vous avez aimé ses précédents. Ça repose l'esprit... même si ça risque de vous pousser à vous coucher tard pour finir "encore une dernière page".
6 commentaires:
j'ai vu de films tiré de roman de Grisham, mais je n'ai jamais lu un seul Grisham de ma vie.C'est quasiment un sacrilège, on m'a laissé dire ! Là tu m'indiques qu'il a l'écriture pour nous faire tourner les pages et tourner.. Je suis preneur. Je mets Grisham dans mon chapeau, je tirerai bien son nom d'ici peu. cela dit, il me semble que Chantal en a un dans son coté de la biblio parmi ses nombreux Cussler...Je vais aller fouiner un peu ... :)
Sacrilège en effet! ;)
Sans blague, c'est à essayer au moins une fois, surtout si les arcanes du droit t'intéressent.
Tu t'es décidé finalement a les lire.. En tout cas avec ton commentaire, ca me donne presque envie d'en relire. Le dernier que j'avais lu (en 2004) était runaway jury. Le livre était d'ailleurs meilleur que le film. Mais ça, c'est souvent comme cela
Ah, ben, contente de t'inspirer! :)
Oui, les livres sont souvent meilleurs que les films.
Mias... Je parle à qui là?
(Prière de signer les commentaires si vous n'avez pas de compte Blogger et que vous utilisez la fonction "Anonyme")
C'est Audrey. Tu m'avais pas reconnu. Pourtant la première fois que j'ai fait un commentaire tu avais réussis à me retracer. Sur et certaine que la prochaine fois promis je vais signer mes commentaires
Ah, allo Audrey! Je prends plus de chance avec les anonymes... Une fille apprend ;p
Enregistrer un commentaire