lundi 9 juillet 2018

Memento mori

Il y a quelques mois, mon chum, pour la première fois de sa vie, a négocié agressivement son augmentation salariale. Il commence à avoir des connaissances pointues et nécessaires à son entreprise. Pis il trouvait qu'il était diablement peu payé comparé à ce qu'il pouvait obtenir ailleurs.

Sa plainte a été entendue (et le fait qu'il avait mis son profil LinkedIn à jour a été remarqué) et il a reçu une bonne augmentation. 

Sur le coup, on pensait qu'il attendrait quelques années, puis qu'il enclencherait la négociation suivante, celle à laquelle il pense depuis que j'ai envoyé valser ma job alimentaire : obtenir un poste à 4 jours par semaine. 

Mais voilà, un matin il s'est retrouvé couché sur le sol en céramique froide de la salle de bain, sans savoir comment il était arrivé là. S'en sont suivis un voyage en ambulance et une semaine plutôt angoissante à essayer de reprendre des forces. 

Memento mori. 

J'pense qu'on a tous des moments comme ça où on se rend compte que, au yâble les plans à long terme, notre vie c'est maintenant qu'elle se vit. Personnellement, c'est quand j'ai fait une hémorragie interne à cause d'une grossesse ectopique. La mort de ma maman en a rajouté une couche ensuite. 

Bref, mon chéri est allé voir son employeur et a demandé à travailler désormais à temps partiel, quatre jours par semaine. Et l'employeur a accepté! :) (Ils sont pas fous : l'augmentation accordée va disparaître dans la diminution du temps de travail.)

Donc à partir de l'automne, nous serons tous les deux à la maison une journée par semaine, pour travailler sur nos projets personnels et dîner en amoureux. Wow! Un repas entre adultes par semaine, le luxe!

J'sais pas pourquoi je dis ça, mais j'suis sûre qu'il ne regrettera pas sa décision! ;) 

vendredi 6 juillet 2018

Hey, mais c'est ma fête!

Hey, mais c'est ma fête!

Coudonc, me semble que ça fait même pas un mois que j'ai mis un billet en ligne pour annoncer que je venais d'avoir 35 ans!

Depuis, j'ai.. euh... l'impression de pas avoir fait grand chose. :( Sauf que je dois me rendre à l'évidence : me voilà rendue à 36 ans. Y'a donc une année qui a passé!!!

Ok, "Écrire et publier au Québec" est arrivé sur les tablettes, j'ai publié quelques nouvelles, j'en ai écrit d'autres qui ont été acceptées et qui sortiront bientôt, mais, misère, me semble que mes romans avancent pas. J'en ai deux de terminés, mais ils demandent un solide retravail.

Ce qui veut dire qu'il me faudrait un peu de temps au calme, entre deux commandes et contrats, pour m'y mettre sérieusement...

Ah, mais, attendez... J'ai rien de prévu aujourd'hui!

S'cusez, j'vous laisse! ;)

Passez une bonne journée, adorables lecteurs, pis prenez un verre de quelque chose de frais à ma santé!

(Vous choisissez ce que vous voulez, moi je m'en vais me trouver un peu de rosé! C'est délicieux à siroter en travaillant! ;)

mercredi 4 juillet 2018

Trop chaud pour... rien

Je ne vous étonnerai pas en vous disant qu'il fait chaud.

Le genre de chaleur écrasante qui me fait remercier tous les dieux dont je connais les noms (et une couple dont je suis pas sûre de l'orthographe) d'avoir investit dans un air climatisé.

Le genre de chaleur qui, normalement, me garderait bien cloîtrée à l'intérieur ou alors (comme à l'époque où je ne bénéficiais pas des joies du climat intérieur régulé) m'enverrait errer de centre d'achat en café, avec un arrêt dans un cinéma et un passage obligé par la bibliothèque de l'UQAM, gigantesque glacière souterraine montréalaise.

Bref, le genre de chaleur où il fait trop chaud pour tout, même pour écrire, même des billets de blogue (d'où le silence de lundi)...

Quand on est un adulte.

Parce que, comme je le découvre depuis samedi, quand on est une petite fille de presque quatre ans, il ne fait jamais trop chaud pour quoique ce soit.

Courir en plein soleil? Pfff! Y'a rien là. (Et tant pis pour les parents qui essaient de suivre.)

Alors depuis samedi, mon quotidien alterne entre des visites dans les jeux d'eau (histoire de pouvoir me rafraîchir tout en courant derrière mon inépuisable fille), des pique-nique (pour pouvoir rester plus longtemps aux jeux d'eau) et des visites au parc (même si j'ai l'impression que j'en reviens plus trempée que des jeux d'eau!!!). Hier, ma puce m'a fait l'insigne honneur d'accepter qu'on aille à la bibliothèque municipale, divinement climatisée. Ouf! Sur le chemin du retour, elle a couru à toutes jambes (et s'est écorchée un autre genou... elle aura bientôt plus d'écorchure que de peau!).

Faits à propos de l'enfance que j'avais oublié :
1- Il ne fait jamais trop chaud
2- Des genoux blessés, c'est le signe d'une bonne journée bien active.

vendredi 29 juin 2018

Titre et démarche artistique

Je travaille depuis longtemps sur un roman réaliste qui va aborder la question du deuil d'un parent.

Roman qui n'a pas été facile à écrire, vous vous en doutez ptêt. En même temps, ce fut cathartique.

Roman qui avait été prévu pour un éditeur, qui l'a finalement refusé (parce qu'il n'ouvrira pas la collection à laquelle le titre était destiné).

Roman qui a reçu des bons mots d'un adjoint d'un autre éditeur, avec des demandes de modification... juste avant que cet adjoint change d'emploi.

Bref, un roman qui est né sous de drôles d'auspices et qui n'a toujours pas trouvé preneur.

Heureusement, les changements qui m'ont été suggérés m'emballent. Sauf qu'ils m'effraient aussi, car ils sont très ambitieux, techniquement difficiles. Le résultat pourrait être magnifique ou, si je me plante, une bouillie totale.

Et puis, au milieu de toutes ces aventures, ce foutu roman n'a toujours pas de titre. J'en ai essayé 5 ou 6, mais rien n'est à mon goût, rien ne colle.

Dernièrement, je suis tombée sur l'expression parfaite pour intituler ce récit. Seul problème : elle est en japonais.

Et il n'y a rien de japonais dans ce roman, qui se passe au Québec, avec des personnages québécois.

Rien... sauf les affections de l'auteure! Sauf l'impact du Japon sur ma propre démarche artistique, centrée sur le conflit, oui, mais également sur une certaine philosophie shinto-bouddhiste d'équilibre intérieur.

Alors j'ai écrit ce fameux titre japonais dans le haut de la première page du manuscrit, juste pour voir... Et, dans ma tête, y'a eu un déclic. Voilà, j'ai, enfin, mon fil conducteur.

Voyons où il me mènera. :)

mercredi 27 juin 2018

De l'atelier, j'ai rapporté...

De l'atelier, j'ai rapporté...

Une nouvelle terminée aux trois-quarts (calculant qu'Élisabeth l'a atomisée deux fois, c'est pas mal).

Des poils de chat (la maison où nous étions hébergés abrite aussi une chatterie).

L'envie d'arrêter de lire le journal (bouleversée par les enfants arrachés à leurs parents à la frontière américaine et découragée des accusations d'appropriation culturelle lancées à un spectacle qu'on n'a même pas encore vu).

Une liste de mes nouvelles mauvaises habitudes (au moins ce ne sont plus les mêmes qu'il y a cinq ans!)

Une motivation à écrire renouvelée (c'était pas mal le but).

Pis une perte totale de la notion du temps!!!

Je suis arrivée à l'atelier mercredi passé, j'ai passé quatre jours à écrire douze heures par jour, sans regarder ma montre, sans avoir à préparer des repas, en me couchant à l'heure que je voulais et en me réveillant quand j'étais plus fatiguée... Bref, une pause comme je n'en avais pas connue depuis que je suis maman.

Ensuite, je suis rentrée chez moi un dimanche, mais lundi mon chum était en congé pour la St-Jean, puis mardi j'ai passé une journée en tête-à-tête avec ma puce (qui avait besoin d'être consolée et rassurée après 5 jours sans sa maman) et puis...

Et puis mercredi est arrivé, je suis partie visiter un musée pour préparer un atelier et j'ai complètement oublié de mettre un billet de blogue en ligne! Oups! J'me reprends là!

vendredi 22 juin 2018

C'est dur la vie d'écrivain

Imaginez, faut passer la journée à regarder cette piscine-là sans y plonger!



Heureusement, on a le droit de faire une pause d'écriture vers 17h pour en profiter un peu avant de souper.

En prime, c'est un merveilleux décor pour mon yoga matinal! ;)

(Différence entre ma vie d'écrivaine pré-maternité et post-maternité : avant, je me levais péniblement en même temps que tout le monde, une heure avant le début du travail, tandis que maintenant, le temps que tout le monde se lève, j'ai fait ma toilette, mon yoga, déjeuné et je bois mon second café.)

mercredi 20 juin 2018

En route pour l'atelier - On n'a jamais fini d'apprendre!

Désolée pour le silence de lundi : entre la bouffe à préparer, le lavage à faire et le temps à passer avec ma fille, j'ai pas eu le loisir d'écrire un billet. 

Voyez-vous, ça en prend de l'organisation et du temps quand une maman décide de partir cinq jours de chez elle! (Mon chum aurait sans doute pu cuisiner tout seul, mais préparer un repas avec la puce dans les pattes, ça relève du sport olympique et mon chum est plutôt du niveau compétition régionale côté cuisine. Hihihihi! ;) 

Parce que, ouais, après avoir passé l'année à donner des ateliers, je me suis dit que ce serait le temps que j'en suive un à nouveau. Je me suis donc inscrite à l'atelier 2018 d'Élisabeth Vonarburg. Vous trouvez ça étrange? Pourtant, s'il y a une chose en laquelle je crois, c'est qu'on n'a jamais fini d'apprendre! Et on apprend quand même plus en participant à un atelier qu'en l'animant. (Déjà, on peut poser des questions et ne pas être celle qui se creuse la tête pour trouver la réponse.  Pour l'anecdote, j'ai aussi essayé de m'inscrire à un atelier d'Éric Gauthier en avril, mais un contrat payant tombait en même temps, alors l'appel des comptes à payer a gagné sur ma soif de savoir.)

Me voilà donc avec une valise à mes pieds, prête à aller m'enfermer cinq jours avec une bande de collègues et amis, sous la houlette d'Élisabeth, pour travailler intensément à mes textes, réfléchir à mon écriture... et prendre des repas sans avoir à me lever trois fois pour remplir un verre de lait ou ramasser une fourchette tombée au sol. Pis peut-être même faire un peu de yoga et nager dans la piscine. 

Ça c'est de la conciliation travail-vacances les amis! ;) 

J'vous donne des nouvelles au fur et à mesure... si j'en trouve le temps.