Les Fêtes arrivent.
On a eu juste le temps de les envisager avec excitation.
D'aller dans notre premier salon du livre en deux ans (moi qui jadis en avait cinq ou six par année), de donner quelques ateliers et animations en présentiel, de manger un repas au restaurant entre deux séances de magasinage, de planifier un dîner avec ma famille, peut-être un road trip pour aller voir celle de Luc, du temps en amoureux quand ma puce serait chez son père, la perspective de voir quelques amis en janvier...
Et puis, bang, la tuile omicron qui nous tombe dessus.
Cas positif détecté dans la classe de ma fille, l'école ne nous demandait pas de l'isoler, mais rendez-vous pris pour la faire dépister. À date, les masques et les fenêtres ouvertes semblaient avoir rempli leur fonction. Mais l'école vient de fermer.
On espère encore pour notre dîner du 24. Si la puce est négative, on le fera comme prévu. Si on a toujours le droit. On serait six autour de la table. Pour la première fois depuis deux ans.
Mon ex est en voyage. Il doit revenir le 23. Venir chercher la puce le 25. Je vis avec le stress de recevoir un texto m'annonçant qu'il est positif et que je devrai expliquer à la puce qu'elle ne pourra pas voir son père à Noël.
Si c'est le cas, je devrai gérer ses larmes, son coeur brisé de petite fille, mais ma peine à moi aussi. Pas de pause de charge mentale. Pas de temps en amoureux.
On annule déjà le reste. Le road trip, les amis. Probablement mon contrat d'ateliers qui commençait en février. Je ne sais pas où je trouverai l'énergie de compléter mes mandats prévus pour janvier.
On se croise les doigts pour que l'école ouvre rapidement en janvier. Parce qu'être à la fois la mère, la prof et la compagne de jeu de ma fille, c'est épuisant. J'ai peur de manquer d'énergie. De la laisser abuser de la télé. J'ai peur pour elle, pour son développement à long terme. Depuis ses 5 ans, elle a peu de contacts sociaux. Il y a l'école, quand elle est ouverte, dans sa bulle-classe, masquée. Parfois, des enfants au parc. Encore plus rarement, quand la pandémie a une accalmie, une amie à la maison pour jouer. Ce ne sera pas pour un bout de temps là.
Les Fêtes arrivent.
Et, encore une fois, on ne sait pas de quoi notre quotidien aura l'air lorsqu'elles repartiront.
Douces Fêtes à tous. Prenez soin de vous!
2 commentaires:
Un cas positif à l’école de ma fille aussi, elle dans les contacts à risque. Isolée jusqu’au 23, pis nous aussi. Les cliniques de dépistage sont débordées, pas de RV disponibles pour un booster avant... janvier? Au moins nous l’avions fait vacciner le 9, pcq les vaccins à son école sont le 22.
@Yves : Ma fille était dans les contacts à "faibles risques", alors il n'y avait pas d'isolement prévu. Mais j'avais aussitôt pris rendez-vous pour un dépistage : j'ai obtenu le 22! O.o (Ça a pas d'allure, va falloir qu'ils remettent du personnel là-dessus). Moi aussi je l'avais fait vacciner avant l'école (le 11 plutôt que le 16). Cela dit, sa journée d'école de demain vient de disparaître. Et donc mes dernières 8 heures de travail de l'année.
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