Mon salon a perdu une partie de ses murs, plafond et plancher. (Commentaire du gars qui enlevait le gypse : "On dirait que je coupe un gâteau!" O.o)
Je passe ben du temps au téléphone avec des assureurs.
La salle de jeux de ma fille a été déplacée dans le dojo.
Je remarque toutes les craquelures de toutes les surfaces de la maison et je crois y déceler de nouvelles catastrophe à venir. (Mais non, c'est normal, une maison, ça bouge toujours un peu... me semble...)
Mon chum doit faire du surtemps cette semaine.
J'suis en deuil d'une de mes écrivaines préférées,
Et j'écris ce billet avec un déshumidificateur industriel en bruit de fond.
J'vous en souhaite une meilleure! O.o
6 commentaires:
Ouais, c’ est toute une affaire ce problème de maison!!! :( Bon courage avec tout ça, je t’envoie un gros câlin virtuel!
(Ici Gen qui blogue en anonyme) @Isa : Merci. Mettons que je ne m'entends plus penser chez nous. Ce qui est aussi bien, puisque je pense surtout que ma maison s'apprête à s'effondrer et à me laisser sans toit. O.o (T'en fais pas : je me parle pour me calmer!!!)
C’est une épreuve beaucoup plus grande qu’on a tendance à le penser. Un toit solide sur la tête avec la garantie de manger à sa faim, voilà les bases de la sécurité. Ça vient bien avant tous les autres paliers de la pyramide de Maslow. Vous ne pourriez pas vous réfugier ailleurs pendant les travaux? Ayant passé au feu quand j’avais ton âge, je ne peux que compatir! Prends soin de toi!
@Femme libre : Comme il n'y a qu'une pièce de la maison qui est inutilisable (mais évidemment, c'est le salon, le coeur de l'aire ouverte!) et que les travaux risquent de s'étirer (comme c'est le toit, c'est pas vraiment possible de réparer avant le printemps), je crois qu'on est quand même mieux chez nous. Mais oui, ça m'atteint effectivement beaucoup. Je ne me sens plus en sécurité, comme si le lien de confiance entre moi et ma maison était brisé. (Et ce, malgré le fait qu'une maison c'est pas doué de volonté et qu'elle ne fait pas exprès de me trahir, la pauvre! lol!)
Ça finit par s’arranger après les réparations, tu verras. Mais pendant le marasme, c’est normal de se sentir bousculée et dépossédée, surtout quand tout ton entourage te dit “pas grave, c’est juste du matériel”. Or, une maison, c’est bien plus que du matériel, et encore plus quand on y élève un ou des enfants. C’est le nid, c’est la tanière, c’est le refuge et la grotte.
@Femme libre : Merci, ça me rassure. J'espère que j'arriverai à arrêter de guetter le moindre craquement, de peur qu'il révèle un autre problème (genre charpente sur le point de s'effondrer ou fondations craquées... j'ai dit que j'angoissais, hein?).
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