L'une de mes résolutions 2018 était donc d'acheter désormais des vêtements locaux et/ou éco-responsables et d'investir dans de la qualité.
Cela ne s'annonçait pas nécessairement comme une entreprise aisée, mais étant donné que ma résolution non-écrite permanente depuis 2014 (année où j'ai envoyé promener mon statut de salariée) est de réduire mes dépenses, je me suis dit que lorsque mes vêtements auraient des trous, je me pencherais plus sérieusement sur le problème.
Mon jeans skinny a décidé de précipiter les choses. Le 2 janvier au matin, il est décédé de sa belle mort. (Traduction : le tissu, déjà discrètement rapiécé, s'est effrité sur toute la longueur de l'entre-cuisse... parce que ouais, je fais partie des filles dont les cuisses frottent ensemble quand elles marchent. Et pour les naïfs, c'est pas une question de poids, mais bien de physiologie : j'ai déjà pesé quarante livres de moins que présentement et c'était déjà un problème. Enfin, passons...)
Donc, début janvier, je me suis lancée dans la quête d'un jeans éco-responsable. Et, lendemain des Fêtes oblige, relativement abordable. La quête devait se conclure rapidement, parce que j'avais oublié un petit détail : depuis que je vis avec une garde-robe réduite et adaptée à mes activités de maman/écrivaine, je n'ai que 4 pantalons (deux jeans, deux leggings), donc quand il y en a un qui rend l'âme, mettons que je suis pressée de lui trouver un remplaçant! (Le reste du temps, pour ceux que ça intrigue, sachez que 4 pantalons, c'est en masse pour faire une semaine, car je passe toujours une journée ou deux en robe... ou en vêtements de yoga/pyjama! ;)
Je n'ai donc pas pu me livrer à de longues recherches et j'ai essayé de trouver mon bonheur dans un centre d'achat "normal". Bonne nouvelle : j'ai rapidement trouvé quelque chose d'acceptable chez Gap, qui a une ligne "Gap for Good". Mauvaise nouvelle : la ligne a beau employer du coton cultivé de manière responsable et des méthodes de teinture plus écologique, reste que les jeans sont assemblés dans des pays en développement.
Bon, mettons que c'était un pas dans la bonne direction. Je suis contente d'avoir boudé la paire de jeans dont j'aimais la couleur, et qui était 10$ moins chère, mais qui n'était pas de la ligne un peu plus écologique. Par contre, la prochaine fois, je vais essayer de faire mieux et de trouver un jeans tissé ou au moins assemblé au Québec ou au Canada. (Je sais que les jeans Second Jeans respectent les deux critères, mais mon budget d'écrivaine-avec-rénovations-à-payer les place hors de ma portée!)
Là je vais surveiller l'usure de mes différents morceaux et commencer tout de suite mes recherches pour être prête quand certains rendront l'âme. (Ouin, ça s'annonce pas palpitant comme activité...)
5 commentaires:
Je trouve amusant que tu te sentes obligée de justifier que 4 pantalons c'est assez pour passer la semaine, parce que des fois tu n'en portes pas. Sache que tu pourrais être encore plus éco-responsable en remettant des pantalons plus d'une fois (je calcule environ cinq fois, personnellement). Ça se salit pas tellement, tsé! On me dit que je sens bon... ;)
(Et je compatis pour les trous entre les cuisses, ça me fait toujours ça aussi!)
@myr_heille: Oh, les jeans sont portés 3 jours en moyenne et les leggins 2 (ils se salissent plus vite, surtout à jouer par terre avec ma puce). Les jours sans pantalon servent surtout à varier l'horaire et à éviter d'avoir "le pantalon du lundi-mardi, celui de la fin de semaine, etc".
Lois a une ligne de jeans assemblées au Canada, mais je ne sais pas pour ce qui est de la culture du coton et de la teinture :/
Moi aussi, je porte mes pantalons au moins deux jours, surtout les jeans.
@Prospéryne : J'aurais tendance à penser que les Lois ne sont pas tissés et teints ici, puisque les compagnies qui le font l'affichent fièrement. Mais bon, ce serait déjà un pas dans la bonne direction...
Là je regarde pour des leggings et je veux mourir. Le modèle que j'adore me coûte 25$. Un legging tissé et fait au Québec ou au Canada, ça coûte 75$ en moyenne. O.o Bonyenne, j'pense que j'ai pas les moyens d'être éco-responsable. (Surtout avec le dégât d'eau à payer! O.o)
J'étais prête à payer le double, mais le triple c'est un peu raide.
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