Pendant ma grossesse, j'ai essayé de vous faire rire avec les conseils bien intentionnés, mais pas toujours bienvenus, que je recevais.
Maintenant que cette époque de ma vie est finie et que j'ai passé à travers la petite enfance de ma puce (et que j'ai des amis qui se lancent dans l'aventure de la parentalité), j'aimerais quand même souligner les quatre conseils vraiment utiles que j'ai reçus.
1) Ce qui fait le plus mal, c'est d'avoir peur
Ce conseil date de mes débuts en arts martiaux. Il ne devait pas s'appliquer du tout à ma vie de maman. C'est pourtant le truc auquel j'ai pensé le plus souvent en accouchant! La peur amène à se crisper et un muscle crispé fait plus mal qu'un muscle détendu, qu'on tape dessus ou qu'on essaie de l'écarter pour laisser passer un bébé!
Le conseil recommence à s'appliquer quand l'enfant apprend à se déplacer et se pète la marboulette à répétition. On découvre vite que lorsqu'il tombe et pleure, c'est souvent juste parce qu'il a eu peur, alors on le cajole et on lui dit : "C'est correct, tu as eu peur, mais c'est fini". Ça aide à raccourcir les crises de larmes.
2) La job d'un parent, c'est d'amener la nourriture à l'enfant, pas de la mettre dedans
J'ai trouvé cette phrase dans un livre sur la nutrition des enfants et je me la répète avant chaque repas... Ou, comme ces temps-ci, en boucle durant tout le repas! C'est particulièrement utile pour me calmer quand ma fille décide qu'elle ne veut pas du contenu de son assiette. Elle ne mange pas? Tant pis, elle se reprendra au repas suivant. Ça m'arrache toujours un peu le cœur, j'avoue, mais...
3) Un enfant ne se laisse pas mourir de faim
Trouvé dans le même livre sur la nutrition. Et c'est vrai : un enfant ne fera pas des caprices indéfiniment. Un moment donné, il va avoir faim et se mettre à manger. (Évidemment, si l'enfant refuse toujours le même plat, le parent peut s'assurer qu'il n'est pas intolérant ou allergique et/ou éviter de le mettre au menu trois jours de suite. Un moment donné, faut s'adapter un brin!)
4) Avant de t'inquiéter pour quelque chose, demande-toi s'il y a des gens qui ont encore ce problème rendu au cégep.
Celle-là, elle vient d'un livre sur le développement de l'enfant et c'est un excellent outil quand vient le temps de choisir ses combats. Mon enfant tarde à marcher, parler, faire pipi dans la toilette ou s'habiller seul? Pas grave : d'ici au cégep, ça va s'être placé. Mon enfant crie, frappe, refuse de partager ou ne démontre pas d'empathie? Oups... j'en ai connu des gens comme ça au cégep, alors je vais intervenir pendant qu'il est temps.
Maintenant, la grande question... Je partage ces conseils avec mes amis ou pas? ;)
2 commentaires:
Eheh! Oui, tu partages si des conseils sont demandés. Mais mon expérience en aide parentale avec Grand-mères Caresses est que c’est assez rare que les parents veulent des conseils! Des fois, des mères appellent l’organisme pour dire à quel point je les aidées. Dans la majorité des cas, je n’ai pourtant pas dit un seul mot! J’écoute activement, je suis « toute là » et à force de parler de son problème, le parent finit par trouver tout seul « sa » solution!
@Femme libre : Je dois dire que comme j'ai pris la majorité de ces conseils dans des livres, je pensais plutôt offrir les dits livres. Ça semblera moins envahissant!
Mais par expérience personnelle, il y a des parents qui peuvent parler d'un problème pendant des heures sans jamais progresser vers une résolution! O.o Y'a vraiment beaucoup de gens qui considèrent qu'ils doivent juste "attendre que ça passe".
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