J'avais quasiment envie de laisser le billet d'hier à la place d'honneur une journée de plus, mais la discussion, quoique passionnante, était partie dans tous les sens et je crois qu'on a pas mal couvert tous les angles! ;) On va attendre le doctorat de Nomadesse pour faire le point de la question! ;)
En attendant, aujourd'hui j'ai envie de vous parler de ma réflexion personnelle et de mon plan de match. J'ai terminé le billet d'hier en disant que je sais où sont mes priorités. Pour moi, en fait, c'est simple : une fois ma survie physique et émotionnelle assurée, la famille que j'ai fondée avec Vincent (et qui va bientôt, enfin, voir arriver un troisième membre) passe avant tout. Ensuite viennent l'écriture, l'entretien de notre bonheur quotidien (ce qui implique activité physique, popotte, vie sociale, vie culturelle, etc) et, finalement, le boulot.
Ouaip, pour moi, le boulot, il est en bas de la liste. Il m'est déjà arrivé de prendre congé du travail parce que j'avais un repas de fête à cinq services à cuisiner pour souligner les cinquante ans de ma maman. Et quand mon chum file pas, je me fais parfois porter pâle moi aussi pour pouvoir m'occuper de lui. Oh et je ne compte même plus le nombre de lundi matin où je me suis absentée histoire de me remettre du salon du livre où j'avais passé la fin de semaine. J'suis sans doute une très mauvaise employée comparée à d'autres... mais faut croire que quand je suis au travail je démontre un minimum de compétence, parce que j'ai jamais eu de problèmes. ;)
Mon rêve n'a jamais été d'avoir une carrière de salariée florissante, ni d'être à la tête de ma propre entreprise. Je n'ai jamais attendu de mon boulot qu'il donne un sens ou un but à ma vie. Je ne désire pas une maison de vacances aux Bahamas ou d'autres biens nécessitant des heures et des heures de travail acharné (et bien rémunéré).
Non, dans mes rêves à moi, je suis écrivaine à temps plein. Même dans mes rêves, ça ne me rapporte pas nécessairement beaucoup d'argent, mais avec l'appui de mon chéri, on arrive à en vivre.
Sauf que, bon, je suis réaliste (l'avantage d'être la dernière de votre cercle d'amies à tomber enceinte, c'est que vous avez une vision très nette de ce qui vous attend): avec bébé qui s'en vient, le temps d'écriture va diminuer drastiquement dans les prochaines années. Surtout si j'essaie de continuer à travailler. Ça va éloigner le rêve pas mal...
Dès le début de ma grossesse, je me suis rendue compte d'un fait : si je voulais pouvoir continuer à écrire dans les prochaines années, c'était maintenant ou jamais que je devais me décider, faire le saut de l'ange, me pitcher dans l'inconnu et l'insécurité financière... Bref, passer du statut d'écrivaine/travailleuse à celui d'écrivaine tout court.
Et, pour faciliter la transition et la rendre moins vertigineuse, faire comme plusieurs autres jeunes écrivains et profiter du congé de maternité.
Par contre, je savais bien que c'est pas au début de mon "congé" de maternité que j'allais avoir le temps d'écrire. Qu'en fait, à partir de la naissance du bébé, je ne serais pas écrivaine tout court, mais maman/écrivaine (avec emphase sur le "maman", parce que ça fait tellement longtemps que j'attends cet enfant que j'ai envie de l'élever moi-même et pas juste pendant la durée du congé payé par le RQAP... je changerai peut-être d'idée, mais pour le moment vis-à-vis du concept de CPE je ne ressens qu'une impulsion de type : "Mon bébé! À moi! Pas touche! Grrrrrr!"). Or, j'ai aussi vraiment envie de pouvoir, pour la dernière fois avant plusieurs années, me consacrer totalement à l'écriture pendant quelques semaines. Alors mon chéri et moi nous sommes assis ensemble, avons lu de la documentation et fait quelques calculs.
La loi m'autorise à débuter mon congé 16 semaines avant ma date d'accouchement prévue. Peu de femmes s'en prévalent, car cela veut souvent dire 16 semaines de moins à passer avec le bébé après la naissance. Sauf que je n'ai pas l'intention de retourner travailler à l'expiration du congé. En fait, ce n'est sans doute pas moi qui vais prendre les semaines parentales (après tout, mon chéri aussi attend ce bébé-là depuis longtemps et aimerait en profiter). Mon employeur est au courant et il comprend parfaitement la situation (il serait fou de se plaindre : c'est ben plus facile de me trouver une remplaçante s'il peut laisser miroiter un poste à temps plein). Je vais donc me prévaloir de la clause de départ hâtif. Ça va me donner 4 mois d'écriture intense (avec siestes lorsque nécessaire et magasinage de mini-pyjamas à temps perdu) avant l'arrivée de bébé.
En plus, ça va m'éviter de traîner ma bedaine dans les transports en commun en plein milieu des chaleurs de l'été (normalement ça ne me dérangerait pas, mais je vais vous avouer que rester debout dans le métro + avoir chaud + maux de dos de fin de grossesse, c'est pas une super combinaison...).
Bref, j'en suis venue à une décision : dès la fin avril, je vais dire "Bye bye boss!"
Je ne sais pas si mon retrait du marché du travail sera définitif. Peut-être pas, parce que c'est sûr qu'à un seul salaire, plus mes maigres droits d'auteur, les finances seront serrées (à moins que je devienne bientôt la prochaine Élisabeth Tremblay). En fait, si je n'avais pas reçu deux héritages dans les trois dernières années, ce serait impossible. (C'était pas des sommes faramineuses, mais mettons que là ça donne un méchant coup de main!) Et puis, peut-être que je détesterai être responsable de l'éducation d'un bébé. Peut-être même que l'environnement des bureaux finira par me manquer (j'ai des doutes, mais bon!).
Mais pour le moment, le plan c'est ça : me consacrer à l'écriture à partir de mai et jusqu'à l'arrivée du bébé, puis profiter de quelques mois en famille et voir si la maternité et l'écriture ça se concilie mieux que le travail et l'écriture. Ce sera pas facile (surtout financièrement), mais si je veux vivre en accord avec mes valeurs, faut au moins que j'essaie.
25 commentaires:
Le plus important Gen, c'est de vivre en accord avec tes valeurs! Et je te le souhaite tellement, de pouvoir être maman, écrivaine et aussi être assez à l'aise financièrement pour pouvoir continuer ce rythme longtemps! Au fait, penses-y, ne pas travailler, ça veut dire pouvoir faire plein de rencontres dans les écoles sans avoir à manquer du boulot. Des belles occasions de plus! :D
Gen, quand on peut, il ne faut pas "perdre sa vie à la gagner". Ce n'est pas de moi, ce sont des paroles d'une chanson de Georges Moustaki!
Irène
Très beau projet. Je te souhaite de tout coeur que ça fonctionne bien :)
J'ai hâte de lire tes billets une fois bébé arrivé, en tout cas! :)
Je vais te parler de mes expériences en espérant ne pas faire trop "donneuse de conseils" ni rien, parce que clairement, il y a autant d'expériences qu'il y a de parents/enfants, et tout le monde est différent. Mais quand même, j'aime ça parler de moi! Haha!
Par rapport à la garderie: moi aussi j'étais contre l'idée de mettre mon bébé à la garderie avant qu'elle ait un an. Heureusement, à mon travail, on peut prendre jusqu'à 2 ans et demi de congé. Quand Marianne a eu 13 mois, j'ai trouvé une garderie en milieu familial à temps partiel, 3 jours semaine. Le temps partiel c'est dur à trouver, mais si tu y arrives, c'est vraiment plaisant: ça te donne une pause pour tes projets (moi c'était finir mon bac) et ça fait socialiser ton enfant aussi. En n'étant pas pressée par un retour au travail, tu peux choisir une meilleure période dans le développement de l'enfant pour l'introduire à la garderie. Plusieurs bébés sont obligés de commencer la garderie vers 7-10 mois, soit dans une grosse période d'angoisse de séparation, et c'est beaucoup plus dur pour tout le monde. 13 mois, ça allait numéro un, mais notre poupoune est extrêmement sociale alors ça varie peut-être.
Évidemment, si tu décides de ne pas envoyer ton enfant à la garderie, c'est correct aussi! Avec l'horaire actuel de ma fille (2 ans), c'est très faisable de travailler sur des projets personnels: elle dort au moins deux heures tous les après-midis, et elle est couchée à 19h30. On était très loin de ça pendant la première année par contre, mais si vous êtes deux à la maison, ça va peut-être être plus facile. Après tout, même si ma fille ne dormait jamais, j'ai quand même réussi à faire deux cours à l'université avant qu'elle commence la garderie.
En tout cas, je trouve que tu as vraiment la bonne attitude et je trouve ça le fun de voir des gens prioriser la famille en acceptant de vivre avec moins d'argent, même si c'est pas très valorisé dans la société ;) Nous aussi on a fait des choix qui nous permettent d'être très présents pour notre fille (je travaille à temps partiel 4 jours/semaine - par ailleurs un horaire parfait que je recommande à tous! - et Dom travaille à la maison), tout en ayant du temps pour nous. C'est sûr que ma job n'est pas aussi passionnante que, j'sais pas, quelqu'un qui assiste à plein de congrès internationaux, mais y'a bien d'autres choses dans la vie!
(Scusez pour le roman, mon doux!)
Super! On va tous pouvoir en profiter parce que ça veut dire que tu vas continuer à écrire!
J'ai eu deux personnes souffrants du cancer autour de moi juste avant mes trente ans. Ça m'a forcée à faire comme toi: mettre mes priorités bien claires dans ma tête. Et c'est alors beaucoup plus simple de faire ses choix pour respecter cela. Et quand on a des conjoints qui nous encouragent à fond, c'est tu assez le fun!
C'est ce qui fait les familles les plus équilibrées, avec l'amour bien sûr!: des parents qui sont en paix avec leurs choix. :)
Je vous souhaite donc beaucoup de joie pendant ces mois (avant et après bébé). Quant à moi, je continue mon étude et je te parlerai des résultats, c'est certain!
@Prospéryne : Va juste falloir que je me trouve une gardienne pour les rencontres scolaires, mais oui, ça devrait faciliter un peu les choses. (En plus, je vais pouvoir vivre en jeans! Yeah!)
@Irène : J’avais déjà entendu l’expression. Je la trouve très juste! :)
@Guillaume : Ouais, moi aussi j’espère que ça va bien fonctionner! :p
@myr_heille : Je vais essayer quand même de varier un peu les sujets! ;) Merci de partager avec moi ton expérience. Comme je dis, la garderie à temps partiel, ce serait envisageable, oui. Après tout, j’ai pas envie que mon enfant soit le seul de la province à arriver en maternelle sans jamais avoir été séparé de sa maman avant! Lol! ;) Pour ce qui est du fait de prioriser la famille et notre qualité de vie… Pour nous c’était clair que c’était comme ça qu’on voulait vivre, mais je pensais pas qu’on serait autant perçus comme des extra-terrestres par nos amis et une partie de notre famille! Lol!
@Nomadesse : Ouf, y’a au moins une personne qui semble se réjouir du fait que j’aménage mes affaires pour pouvoir continuer à écrire! Lol! ;) Je dois dire qu’avec le décès de ma maman, ça a changé ma perspective sur la vie. Comme tu dis, les deuils forcent à mettre ses priorités au clair. Ça fait réaliser que c’est maintenant qu’il faut vivre, parce que demain y’a pas de garanties qu’on va le voir arriver.
Pour ton étude, ça va mériter un billet sur ton blogue avec le résumé de tes conclusions! :)
C'est un bon plan de match. Et perso, les premiers mois, tu peux aussi écrire ;) Enfin, ca dépend du gamin!
@idmuse : En effet, j'ai des amis qui avaient du temps les premiers mois, mais d'autres pas du tout. J'aime mieux me dire que j'en aurai et si bébé est tranquille, j'aurai une belle surprise! :)
En janvier 2013, il y a donc plus d'un an, j'ai décidé de ne vivre exclusivement que de l'écriture.
Je savais ce que ça impliquait : Francine, Joël et la Grande Dame (pour ne nommer qu'eux) m'en avaient parlé. Mais je me suis assis avec ma conjointe de l'époque, on a discuté, et on a fait ce choix.
Elle n'avait qu'un petit emploi dans l'entreprise paternelle avec un salaire symbolique. Et moi, j'étais étudiant à temps plein. Mais nous n'avions pas de paiements de maison. Alors on a essayé.
Ce fut difficile. Mais ça tient. J'ai accepté *tout* ce qui pouvait me rapporter des sous en écriture : nouvelles, critiques, ateliers-conférences scolaire, rencontre d'auteur, conception de fiches pédagogiques sur des romans, articles littéraires et scientifiques... et même un peu de ghostwriting (allez-y, traitez-moi de pute, je l'ai déjà entendu ! :P )
J'ai ressorti des tiroirs d'anciennes nouvelles et j'ai soumis du vieux stock (plaçant ainsi une nouvelle écrite au secondaire, faut l'faire !).
C'est dur. Je ne suis "personne" pour l'instant. Un newbie sur le lot.
J'ai terminé mon année avec un revenu équivalent à un temps partiel au salaire minimum. Rien de glorieux, mais je n'ai manqué de rien. J'ai continué à cuisiner (avec parfois des produits fins lorsqu'un événement le justifiait), je me suis acheté les vêtements dont j'avais besoin, je suis allé de temps en temps au resto. Petite vie tranquille mais agréable : on trouve le bonheur dans les petits plaisirs quotidiens.
Et c'est vraiment ça le secret.
Ça fait quétaine à dire, mais tout l'argent du monde n'aurait pas pu acheter une soirée à écouter le dernier Ghibli avec Nath, un placotage avec Mariane devant une coupe de son vin maison, un déconnage avec Petit-Frère, une lecture de conte à mon filleul, et ainsi de suite.
Me voilà en 2014. Je récidive.
Ça implique des choix : être colocataire maintenant que je suis célibataire, notamment.
Mais je ne le regrette pas. L'écriture est une chose qui me rend plus vivant lorsque j'en suis plus proche.
Ça demande du courage, ta décision, Geneviève. Tu as un cran que peu de gens soupçonneront. Surtout avec un enfant qui s'en vient.
Mais c'est bébé qui sera gagnant, tu sais. Car une telle décision n'a rien d'égoiste. Bébé ne portera peut-être pas du MEXX ou du GAP-kids, mais il aura une maman épanouie, fière d'elle, satisfaite de sa vie et surtout, une maman qui prouvera par ses actes que le vrai bonheur se trouve dans les petits moments et non dans la dernière bébelle à la mode.
Bébé aura une maman qui pourra lui dire, un jour, que son arrivée a réalisé deux rêves d'un seul coup: être mère et être écrivain à temps plein.
Et chaque jour de son existence, chaque fois qu'il verra maman pianoter sur le clavier de Chaton, il aura la preuve que son arrivée a changé la vie de maman pour le mieux.
Et ça, Geneviève, ça n'a pas de prix.
Félicitations pour ta décision. Tu as toute mon admiration.
@Sébas : Merci pour le cas vécu et les encouragements! :)
Je sais que ça se fait et que si je réussis, la qualité de vie n'aura pas de prix. (Et je sais bien qu'un bébé s'en fout de porter du Mexx ou du Target! ;)
Ce qui m'inquiète un peu, c'est quatre éléments :
1- on a une hypothèque
2- les épiceries sans gluten sont très coûteuses
3- une partie de la famille va avoir du mal à comprendre qu'on veuille réduire les cadeaux et les sorties
4- on est habitués à ne pas avoir besoin de compter et à avoir un bon coussin, parce que notre train de vie est nettement en dessous de nos moyens
Mais bon, j'suis sûre qu'on va réussir à naviguer ces écueils-là.
C'est décidé et c'est vous autres qui l'avez décidé, c'est donc la bonne décision. Et elle semble déjà te rendre heureuse, on le ressent dans le texte.
Rien n'est coulé dans le ciment. Tu ne le sais pas concrètement comment tu vas trouver ça, t'occuper d'un enfant à temps plein. Tu (vous) t'ajustera à mesure. Vous êtes des gens intelligents et sur la même longueur d'ondes, alors ça présage pour le mieux!
t'ajusteras avec un s
@Femme libre : Oui, la décision me rend très heureuse. Et on sait qu'on aura sans doute des ajustements à faire. On verra bien ce que ça donne! :)
Ouf! 49 réponses au billet précédent, Geneviève. Impérativement, rebaptise ton blogue «La plume et le sein»! :O)
@Daniel : J'vais me garder une tite gêne! ;) J'promets que les sujets de billet vont finir par revenir à la normale... D'ici deux ans mettons! lolol! ;)
T'aurais pu ajouter ton opinion, Daniel, ça aurait fait le chiffre rond !
Bah, pas besoin de Daniel... ;-b LOL
Même si j'étais déjà au courant, je suis contente de voir que ce plan de match devient officiel, que ton employeur est au courant... et que tu auras de beaux mois devant toi pour écrire!!! (ouaip, je recommence à mettre de la pression pour Hanaken III, lol).
Personnellement, les semaines suivant la naissance de mes enfants, j'avais du mal à prendre une douche tellement ils m'accaparaient... Mais dans ton cas, tu auras Vincent pour le pire bout, celui pour lequel tu devras te dédier toute entière à ce petit bébé tout fragile et demandant... Mais ne t'en fais pas, plus le temps avance, plus ça s'améliore! ;)
Pour la sécurité financhière (ou l'insécurité financière), vous allez tomber en mode "simplicité volontaire" et votre entourage devra s'y faire. Ça signifie aussi moins de cassage de tête pour les cadeaux, ce qui n'est pas si négatif que ça finalement... ;)
En fait, je crois que vous allez très bien vous débrouiller. Et une fois passée la première, voire même la deuxième année, je pense que tes revenus d'auteure (qui sont toujours rétroactifs, on le sait) vont vous permettre d'avoir un peu plus d'aisance.
En tout cas, profite bien des prochains mois pour expérimenter l'écriture à temps "plein"! C'est une chance que je n'aurai certainement pas, pas avec les choix de vie que j'ai fait. J'ai hâte de voir comment tu vas trouver ça, depuis le temps que tu en rêves! :)
@Isa : J'avais hâte de pouvoir rendre ça officiel moi aussi! ;)
En effet, après deux ans, je pense que mes revenus d'auteur devraient se stabiliser à un niveau qui nous permettront un peu plus que la simplicité volontaire! ;)
Et j'vous tiendrai au courant pour les résultats de l'écriture à temps plein plein plein! :)
Moi qui suis une énervée de première, j'étais zen durant ma grossesse - bébé l'est aussi (un signe?) alors que ma copine était anxieuse (et bébé ne fait tjrs pas ses nuits après 1 an). Tu sauras me dire si c'est vrai :P
@idmuse : Selon ce que je constate avec mes amies, la question n'est pas tant de savoir si tu étais zen ou énervée pendant ta grossesse, mais si tu es zen ou énervée devant le fait que bébé dort pas! lol! ;)
Étant relativement zen pour le moment, je te dirai ce que ça donne de mon bord! ;)
Bonne chance dans cette nouvelle étape! Qu'elle dure longtemps, longtemps, longtemps! :-)
@Caro : Merci! :) J'espère moi aussi que ça va durer! :) (Ras-le-bol du boulot alimentaire! Ouf, c'est vendredi!)
Nous savions, quand nous avons décidé d'avoir des enfants, que Gabrielle était travailleure autonome et qu'elle aménagerait l'horaire en conséquence de la présence des enfants. Puis on a réalisé que notre fille avait un grand besoin de socialiser avec des enfants de son âge et que de la garder a temps plein à la maison n'était pas la meilleure chose pour elle: il lui fallait des contacts humains avec d'autres petits. On a cherché du temps partiel et c'est très complexe à trouver, mais je vais dire que Mireille: si tu trouves une place à temps partiel, c'est l'idéal. Nous, pour y arriver avec les deux enfants, on combine 2 garderies pour aller chercher un 3 jours semaine où les enfants s'amusent avec d'autres enfants et ils sont donc 4 jours à la maison avec maman (et papa est là la fin de semaine!). Les enfants adorent aller à la garderie pour jouer avec les autres et ils reviennent avec plein de trucs à raconter, et nous on profite de ces 3 jours pour dîner en amoureux et nous ennuyer un peu!
à travers tout ça, j'ai gardé mon emploi, à 4 jours semaine maintenant, parce que l'écriture m'apporte la balance de la cinquième journée et par sécurité (hypothèque, voiture, tout ça)
Bref, je te souhaite bon succès, tu vas y arriver, j'en suis sûr, avec persévérance et entêtement.
@M : Merci de partager, c'est le fun de voir comment les autres s'organisent.
Comme je dis, la garderie à temps partiel, j'y vois des avantages : socialisation, apprentissage de l'encadrement par des "étrangers" et, bon, du temps pour que moi je puisse souffler! lol! (Je sais qu'éventuellement je vais en vouloir)
J'espère juste que j'aurai pas trop de misère à me trouver une garderie à temps partiel.
Pour les finances, les deux prochaines années sont assurées (ouais, on est des vrais écureuils... mais ça fait quatre ans qu'on essaie d'avoir un bébé, alors on a eu le temps d'économiser! lol!). Ensuite, on verra.
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