C'était le billet d'aujourd'hui, mais Blogger débloque sur un temps rare. En espérant que ça se place la semaine prochaine!
L'avocat Mickey Haller, après s'être remis de la blessure par balle que lui a valu son affaire précédente (La défense Lincoln), reprend du service lorsque l'un de ses collègues décède et lui lègue ses dossiers. Haller hérite donc de la défense d'un propriétaire de studios de film accusé d'avoir tué sa femme et son amant. Or, il découvre rapidement que l'histoire est louche et qu'elle semble bien avoir valu à son ancien confrère de passer de vie à trépas. Pour ne pas connaître le même sort, Haller doit donc désembrouiller toute l'affaire... et gagner son procès!
Ok, c'est officiel : les romans de Connelly mettant Haller en vedette comptent désormais parmi mes romans policiers préférés! J'ai rarement lu d'aussi bonnes intrigues campées dans le monde, complètement surréaliste, des avocats de la défense. En effet, je sais pour en avoir côtoyé que les avocats de la défense doivent constamment louvoyer entre les lois, les confidences de leurs clients, la peur que ces mêmes clients peuvent leur inspirer, leur obligation de secret professionnel et leur code de déontologie. Les notions de secret professionnel et de code déontologique étant fort semblables au Canada et aux États-Unis, j'ai retrouvé dans ce bouquin de Connelly le même genre de situation dont j'ai déjà entendu des avocats parler à mots couverts. L'auteur les a bien récupérées, expliquées et exploitées. Du bonbon.
Pour les habitués de Connelly, il est très intéressant, dans ce roman-ci, de croiser l'inspecteur Harry Bosch et d'en entendre parler d'un point de vue extérieur. On découvre d'autres facettes du personnage.
Sur le plan technique, ce livre, comme tous les Connelly, est écrit de façon à conserver un rythme essoufflant. Les pages tournent, les vies personnelles et professionnelles du personnage s'enchaînent, s'entrecroisent, s'entrechoquent, on en est à la moitié du roman, on se demande comment cela finira et voilà que tout déboule, dévale... et nous entraîne jusqu'à la finale! Une mécanique infernale dont il est arrivé qu'on voit les ficelles dans certains romans, mais qui, cette fois-ci, a parfaitement fonctionné pour moi.
Seul point négatif : la finale, cette fois, m'a semblée un peu trop fleur bleue. Mais bon, j'ai l'impression que Connelly n'a pas fini de nous raconter les aventures de Mickey Haller, alors on verra bien ce que la suite donnera.
(Lecture 2011 #20)
7 commentaires:
Oui, il en fut question un peu partout, pendant les dernières 24 heures.
Le tout a l'air d'être revenu à la normale.
En voulant recommencer quelques manipulations-ajustements que j'avais justement fait pendant cette "maintenance", j'ai bousillé mon en-tête...
Bon congrès!
@ClaudeL : Je sais, j'ai lu aussi... après avoir paniqué un petit moment ce matin!
C'est plate pour ton en-tête. Mais je te fais confiance : tu vas arriver à le replacer! :)
Merci, j'ai hâte au congrès! Je m'en vais me coucher là d'ailleurs!
Je sais pas si c'est dans le même genre que John Grisham... J'aime bien ce genre de roman qui est un peu fou, qui roule à vitesse grand V et qui nous déstabilise. Alors, un Connely dans ma liste pour l'été. Merci Gen
PS: Faut-il avoir lu les autres pour connaitre le personnage principale ?
oups... personnage principal ?
@Lucille : C'est plus sombre que les Grisham, mais oui, c'est le même genre de rythme. Et non, avoir lu les autres n'est absolument pas nécessaire. Quoique tant qu'à lire celui-ci, je commencerais avec "La défense Lincoln". Celui-là fait suite et les deux se lisent agréablement l'un après l'autre (même si c'est pas un pré-requis).
Je viens de terminer "The Fifth Witness" et laisse-moi te dire que les aventures d'Haller sont de mieux en mieux... et la fin te laissera pantois! :)
@Yves : Yeah! J'ai hâte! :) (vais-je réussir à attendre la traduction?)
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