Est-ce que ce Nova-ci était plus court que l'Aquilon?
En tout cas, il m'a paru très très court!
Publié dans la collection Nova des Six Brumes, Flyona est une jolie histoire évoquant les relations de l'homme avec la Nature, située sur une planète où la végétation se regénère à haute vitesse. Flyona est également le nom du mystérieux personnage féminin avec lequel Niklas, enfant des stations spatiales et des univers contrôlés, tombe en amour.
La plume de Caroline, remarquablement fluide, nous raconte d'une façon toute personnelle un récit à la thématique souvent explorée, mais pas encore épuisée. Sa brièveté laisse cependant une impression d'inachèvement.
Et là je commence à me demander... Une histoire de 10 000 mots peut-elle être satisfaisante en soi? Ou laisse-t-elle toujours au lecteur l'impression, caractéristique des nouvelles, qu'on ne lui a pas livré tout le récit?
(Lecture 2011 #23)
12 commentaires:
En fait, selon mon calcul pas savant, Flyona fait entre 5000 et 6000 mots...
Whoa, ok, c'est vraiment court!
Guillaume H. m'avait dit que la maximum demandé par les Six Brumes (mais ne sais pas si c'est pour cette collection ou l'ensemble de leurs publications) était de 10 000 mots.
Si la fiction de Lacroix menait à un peu moins de directions - que nous aurions voulu voir, sentir, aboutir - je crois que le texte aurait mieux tenu.
Si on suit cette cette façon de faire, je crois qu'il est possible d'écrire des nouvelles aussi courtes.
@Gabrielle : Oui, c'était 10 000 mots pour les Nova (quoique l'Aquilon était un peu plus long je pense). Et le texte ne tient pas mal, mais disons qu'il laisse sur notre faim.
Par contre, comme tu dis, pour écrire un texte si court qui soit satisfaisant, faut vraiment resserrer l'action et les personnages en effet.
Je n'ai pas encore lu Flyona, mais, en général, les livres courts comme ça que j'ai paraissaient rarement complets. Quelques exception: L'Aquilon, Sintara et Opération Pieuvre n'étaient pas trop mal de ce côté. Cependant, l'exemple le plus réussi que j'ai lu dans ce format est Waiting out winter, de Kelly Owen, qui dans un petit format a livrée une histoire profonde et complexe (il devait faire ~ 11-12k mots par contre). Je crois que la réussite dépend beaucoup de la structure de l'histoire et de l'habilité qu'aura l'auteur à créer des personnages forts et complexes en peu de mots. Comment le faire... je ne peux pas dire hors de tout doute que j'ai saisi!
@Fred : Ah tiens, je note ce titre! :) Mais je crois que quand on dépasse 10 000 mots, ça devient déjà plus facile (c'est techniquement autour de ça le format "novella").
Enfin, on verra si j'ai saisi à la sortie du Chasseur (mais je triche déjà : il sera énorme avec ses 15 000 mots).
La seule limite de mots que je respecte pour un texte, c'est celle suggérée par Stephen King: V2 = V1-10%
;-)
@Phil : Oui, c'est une bonne méthode en effet. Avec mes exercices de 1000 mots, je commence même à penser que 10% de moins, c'est peu. :p
Merci pour le commentaire. La prochaine fois v2=V1+20%? Ha ha !
En anglais, on considère qu'on sort de la nouvelle à partir de 8000 ou 9000 mots. (En SF, aux États-Unis, la limite a été établie à 7 500 mots.) Mais la catégorie au-dessus, c'est la "novelette", qui va jusqu'à 17 000 mots environ.
Bref, on considère que la vraie "novella", c'est à partir de 18 000 mots et plus. Aux États-Unis, on considère qu'on verse dans le roman à partir de 40 000 mots.
En tout cas, en deçà de 7000 mots, on peut tous s'entendre pour parler d'une nouvelle.
@Caro : Peut-être oui! hihihihihi ;) Tu dois être l'exception qui confirme la règle!
@Jean-Louis : Ah, je ne connaissais pas la distinction novellette/novella. Mais oui, en bas de 7000 mots, c'est une nouvelle.
7 800 mots. En SF, aux USA, je suis ok. ha! ha ! ;-)
(Bon, incapable de laisser un commentaire sous mon nom encore. Grrrrr... Vilain Blogger!)
Caro L.
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