Je sais pas ce qui se passe dans ma vie ces temps-ci, mais j'ai l'impression de courir sur place : je me défonce, je suis brûlée, mais j'avance pas.
J'ai eu des semaines de fous au bureau (d'ailleurs vous aurez ptêt remarqué une nette baisse de ma présence sur la blogosphère, causée par la disparition du concept de "pause" de mes journées).
J'ai des textes à corriger : le roman (enfin, là c'est supposé être fini), deux nouvelles qui s'en viennent (dont une qui va demander encore pas mal de travail, parce que j'ai pas l'impression que le directeur littéraire et moi voulons en faire la même chose...).
Et j'ai des textes à produire : le communiqué de presse pour Brins d'éternité, ma nouvelle pour l'atelier d'Élisabeth, le tome II dont je dois finaliser mon plan détaillé avant de commencer à l'écrire...
À travers ça, faut assurer la routine : cuisine, épicerie, ménage, lavage, racler le terrain (j'ai-tu déjà dit que j'haïssais ça m'occuper d'un terrain?), des petites réparations par-ci par-là, les amis qui viennent souper, les vêtements usés à remplacer (quand ton bouton de jeans te reste dans les mains, c'est signe que le tissu est fini... ou que t'as pris trop de poids), l'entraînement qu'il ne faut pas négliger (sous peine de perdre d'autres boutons de jeans...), les heures de sommeil qui raccourcissent et qui font que, le matin, c'est la course pour attraper le bus...
Au moins, cette course là m'amène quelque part!
Bref, j'suis crevée! J'm'excuse auprès de tous ceux dont les courriels restent longtemps sans réponse ou auprès de ceux qui se sont fait répondre un peu sec.
L'été arrive. D'habitude, mes affaires se calment un peu... J'ai hâte!
9 commentaires:
On se comprend très bien toi et moi! ;)
@Elisabeth : Pas de problème d'eau dans ton coin j'espère?
Chez moi, le terrain, au printemps, c'est un mois d'entretien. Quand je suis arrivée, il y a 40 ans, j'ai dit: houppie, pas de feuilles à ramasser, il n'y a que des conifères. Comme les dits conifères grandissent de cinq ou six branches chaque année... Bref j'ai appris très vite que des aiguilles de pin, ça tombe aussi à chaque coup de vent! Et comme je ne rajeunis pas, ce qui me prenait une semaine, me prend un mois.
Et comme j'aime être dehors à la belle saison, c'est quoi qui prend le bord?
@ClaudeL : Un mois!?!?! Pffff. Enfin, si t'aime travailler dehors au moins... Moi je dois admettre que j'aime être dehors pour relaxer! :p Ma définition de la fonction d'un terrain, c'est "le truc qui va sous et autour de la table à pique-nique..." où je ne pique-nique pas, mais où j'aime bien prendre un café ou un verre de vin ;p
Je suis sûrement soit un ancien marin ou un ancien Cromagnon, genre dehors tout le temps, pas me laver, vivre au bord de l'eau et d'un feu. Ou le contraire et je veux vivre cette vie. Paradoxalement, il me faudrait quand même un clavier!
@ClaudeL : Le pire, c'est que j'aime le plein air : trekking, canot, j'apprécie beaucoup. (J'suis même capable de me laver à la main à l'eau frette pendant une semaine ;) Assise dehors à apprécier la nature ou sur le bord d'un feu à regarder les étoiles, j'adore! Mais ramasser des feuilles, arracher des pissenlits, désherber des plantes-bandes, couper le gazon... Bleh! Ça pousse, ça tombe, ça pourrit, c'est normal, pourquoi faudrait que je m'en occupe?
Coup donc! Je te relis et je me demande si tu es allée chercher certains bouts dans ma tête... :S
C'est quoi, donc, cette maudite vie de fous là? On est brûlés, on court tout le temps, tsé, comme un chien court après sa queue, sans aller nulle part, juste tourner en rond...
Bref, je te comprends très bien d'être super occupée, c'est la même chose pour moi. Je m'écroule dans mon lit, je suis découragée, je me demande si je vais en venir à bout. Sûrement. Un moment donné, ça va être les vacances d'été et on va se reposer. Et d'ici là, on continue de tourner en rond et de capoter... :(
Trop débordée pour me jouer un coup pendable. Bel alibi. Je te raye de ma liste de suspects ;)
Mais, sérieusement, je ressens à peu près la même chose de mon côté. L'impression de courir dans tous les sens sans rien accomplir de concret.
Vivement l'été!
Le stress se digère mieux avec un BBQ ;)
@Isa : Je me dis que ma vie serait tellement plus simple si j'essayais pas d'écrire en plus du reste... mais c'est l'écriture qui donne sa signification au reste! lol! Situation sans issue!
@Pat : Trop occupée et j'ai pas lu le roman! (mais, franchement, je pense qu'il serait possible d'écrire ce courriel en lisant les archives de ton blogue et tes résumés). Si tu veux, envoie-moi l'adresse d'où ça vient dans un mail privé et je vais faire aller mes talents de chercheuse! ;)
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