Tiens, c'est amusant ça. Émilie et Keven parlent coup sur coup d'une activité d'écriture s'étalant sur 24 heures.
Émilie est tombée sur un auteur un peu (beaucoup) sauté qui a décidé d'écrire un court roman, en public, en 24 heures. Il a réussi! 12 350 mots. Wow!
Du côté de Keven, il participe au 20e Marathon d'Écriture Intercollégiale (le chanceux!). Pendant 24 heures, il aura droit à des ateliers sur le roman, le conte, etc, animés par une jolie brochette d'auteurs, notamment le fractale-framboisié Éric Gauthier. Je découvre avec stupéfaction que ce défi existe depuis 20 ans... et là je me demande bien comment ça se fait que j'ai réussi à faire deux ans de cégep en lettres sans en entendre parler. Enfin... N'hésitez pas à encourager Kevin pendant son aventure!
Ces histoires de 24 d'écriture intensive me rappellent mes années de Cégep. En effet, l'association de jeux de rôles (dont j'ai été membre active et même vice-présidente) organisait à chaque session un 24 heures de jeux. De midi à midi, nous devenions donc des chevaliers, magiciens, voleurs, prêtres, vampires, werewolf, space marines, toons ou personnages de films d'action. L'événement était divisé en quatre sessions de jeu de cinq heures, entrecoupées par des repas. À chaque plage horaire, on changeait de maître de jeu, de système de règles, de joueurs autour de la table, d'univers, quoi!
La qualité de nos interprétations (et la cohérence de la gestion du maître de jeu) atteignait son apogée vers minuit, lorsque la surdose de sucre et de caféine avait raison de nos inhibitions, pour se dégrader ensuite sérieusement lorsque le ciel commençait à s'illuminer. Quoique... le manque de sommeil réveille bien des muses.
Ces expériences complèment folles m'ont laissé un merveilleux souvenir d'euphorie et de plaisir, malgré l'épuisement dans lequel je finissais ces équipées au royaume de l'imaginaire (et des jets de dés). J'espère que Keven (ainsi que l'autre écrivain marathonien) reviendra de son expérience aussi heureux que j'ai pu l'être des miennes :)
Créer durant 24 heures, y'a rien de tel! :)
9 commentaires:
Ça doit être ça, la passion;)
Pour jouer à l'Appel de Cthulhu, c'était parfait quand on en était aux petites heures du matin. Le manque de sommeil, l'épuisement mental et le manque d'énergie nous emprisonnait dans une léthargie qui nous faisait vraiment ressentir le désespoir et l'incapacité à agir de nos enquêteurs Lovecraftiens. De bons souvenirs. :)
@Karuna : En effet, la passion, c'est être épuisé, au bout du rouleau et se dire : "Encore juste une heure ou deux"...
@Vince : Mets-en que c'est des bons souvenirs! :D On était une gang à cette partie-là! Et costumés en plus! Je me souviens plus de l'histoire, mais l'ambiance est restée.
@Vincent: AdC, woah, c'était mon jeux de rôle préféré! Je me rappelle la première fois que j'y ai joué, c'était un après-midi d'été d'orage, que dis-je de déluge, il tonnait, les éclairs zébraient le ciel, il faisait nuit en plein jour tellement ça tombait dru! On aurait cru que les grand Anciens eux-même s'étaient réveillés!
@Gen: J'ai participé au Marathon d'écriture dans les années '90 et j'avais adoré l'expérience. En plus j'avais gagné une plume Mont-Blanc en tant que finaliste (Avec un texte de SF, hihihi). Plume dont je ne me suis jamais servi, parce que je suis gaucher et que ça beurre en ta' 8-( C'est ma blonde qui s'en sert maintenant et elle est bien contente! LOL!
lol! Ah, l'Appel de Cthulhu... C'est définitivement le jeu à sortir en cas d'orage... surtout si on s'attend à perdre le courant. On a déjà joué à la chandelle. Débile! :)
Pour le marathon, je me demande vraiment comme ça se fait que j'en avais jamais entendu parler! J'ai pourtant fait mon cégep en lettres! Faut croire que mon collège participait pas dans les années où j'y étais.
En effet, une plume, c'est pas recommandé pour les gauchers. J'envie ta blonde par contre : j'adore écrire à la plume (et une Mont-Blanc, c'est quelque chose quand même!).
Pour me réconcilier avec mon sinistre destin, je me suis promis de m'acheter un Mont-Blanc (stylo cette fois-ci) quand je publierais mon 1er roman... Pas sur sur que les droits d'auteurs couvriront les couts, mais au moins ça amortira un peu! ;-)
T'aurais dû utiliser le prix Solaris. T'en aurais eu juste assez ;p
D'oh! C'est vrai que j'aurais dû 8-S
Mais là, je vais allez en Italie avec. Woohoo!
Je vais faire bénir une copie d'auteur de mon Solaris au Vatican même...
NOT! Mdr!
L'Italie! Rome... Oh!
Là je suis VRAIMENT jalouse!
Enregistrer un commentaire