L'an dernier, j'ai mis le point final à une novella parlant de vampires. J'ai essayé de la publier. Peine perdue. On m'a dit que je ne renouvelais pas le genre. Bon, d'accord. J'ai ravalé ma déception et je suis passée à autre chose.
Parce que j'aime les histoires de vampire, j'ai lu, dans la dernière année, Laurel K. Hamilton et Stephanie Meyer. Bof. Elles ne renouvellent rien elles non plus (et même... Meyer!?! des vampires pas de dents!?! et là je ne parle pas du quatrième tome du récit...). Mais bon, ça se lit bien. Et elles sont américaines, pays où il me semble que les livres de genre grand public se vendent encore mieux quand ils ne révolutionnent rien.
Cette semaine, je me suis (enfin) mise à lire "la reine des damnés canadienne", Nancy Kilpatrick dont on m'a prêté les deux premiers tomes. Je me disais que, cette fois, j'allais au moins lire un produit de qualité. J'ai donc péniblement passé à travers "L'enfant de la nuit" et là j'achève "La mort tout près"...
Mon verdict, cette fois, n'est pas "bof", mais carrément "ouache"!
Et pour le renouvellement, on repassera! (Seul élément vraiment original : les vampires aiment pas se faire appeler "vampire"... on n'a même pas eu droit à un terme de remplacement par contre).
Le premier bouquin (d'une série de quatre) n'était qu'une longue, longue, longue scène de baise vaguement malsaine. Les personnages ont des comportements tellement incohérents que l'auteur doit expliquer en permanence leur réaction. Une fois de temps à autre, je pourrais comprendre, mais là, la cohésion interne des personnalités semble avoisiner le zéro absolu. Toutes ses explications, faut-il le dire, tuent complètement l'ambiance.
Le second livre est un peu mieux... mais l'ambiance est toujours loin d'être haletante. Est-ce un problème de découpage du récit? De rythme de l'écriture? Ou même de traduction? Mystère. Toujours est-il que j'embarque pas. Les personnages sont un peu plus cohérents avec eux-mêmes, mais ils restent encore superficiels... Oh, et la Ronde ne peut pas ouvrir au mois de décembre (ce serait beau Le Monstre dans trente centimètres de neige!!!).
Autre problème majeur avec ce second bouquin : il me reste trente pages à lire et je vois pas comment l'auteure va démêler son intrigue, sauf en inscrivant un "à suivre" et en espérant que je vais me précipiter pour acheter les deux autres tomes.
Pfff! Pas question. Y'en a marre des auteurs de fantastique et de fantasy qui sont pas capable de faire tenir une histoire complète dans un bouquin!!! Je suis comme n'importe qui et je ne déteste pas les suites, mais j'aime que ce soit des intrigues distinctes, pas un seul récit étiré et dépecé en morceaux pour faire vendre plus de livres. Ça vous agace pas, vous?
4 commentaires:
Je trouve que les sagas, genre tome 1, 2 et voire 7 ou 8 dans le cas de Gavaldon (entre aures)c'est du marketing. De l'acharnement publicitaire. Moi aussi je me dis souvent: "pourquoi le mien a été refusé" alors que tel et tel livre bien moins bien à mon sens a été vendu? Le nom. Il suffit (mais c'est là toute la difficulté) de publier un ou deux bons livres, de se faire un nom et ensuite, on s'arrachera nos autres publications de fond de tiroir qui ont été refusées. Bon j'exagère mais pas tant que ça.
Effectivement ClaudeL, ça semble être un phénomène de renommé. Souvent d'ailleurs, dans ces suites interminables, le premier livre est excellent, avec des personnages attachants puis, peu à peu, on se met à sentir la "recette".
Il y a évidemment toujours des exceptions, mais ce sont souvent parce que les livres constituent chacun une histoire à part entière, qui s'inscrit seulement en second lieu dans un plan plus vaste (comme La Tour Sombre de King).
J'ai eu ma passe de trippage sur les vampires (il y a une dizaine d'années -> ouch, je me fais vieux...), et j'avais adoré les deux premiers romans de Kilpatrick. Surtout le premier ; ceux qui lisent mon blogue savent que je suis un fan d'horreur érotique. Le deuxième aussi était très bien de mon point de vue. Cependant, les livres trois et quatre étaient beaucoup trop bavards et braillards, un peu comme Anne Rice peut l'être dans ses pires moments, par exemple le Vampire Armand. Le troisième livre est particulièrement emmerdant.
Si j'ai lu les deux meilleurs, je suis contente de m'arrêter ici!!!
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