Israël commet un génocide.
Les femmes d'Afghanistan ne peuvent plus parler dans la rue, car leur voix a été décrétée "intime".
L'Espagne n'a pas fini de retrouver les victimes des inondations causées par une pluie sans précédent et un climat mondial de plus en plus déréglé.
La guerre en Ukraine s'enlise et on n'en parle presque plus.
Si moi-de-2010 vivait au Texas actuellement, elle serait morte de sa grossesse ectopique, car le "coeur" de l'embryon battait encore à l'extérieur de mon utérus, tandis qu'une hémorragie interne remplissait lentement mon abdomen.
C'est jour d'élection aux États-Unis.
Je préfère l'Histoire lorsqu'elle est terminée depuis quelques siècles.
Et je suis fatiguée des dystopies...
------------ (24 heures plus tard) -------------------
Mais malheureusement, on est repartis pour au moins 4 ans.
Être historienne, des fois c'est espérer très fort... et être déçue jusqu'à la nausée (mais malheureusement pas surprise) de voir les électeurs choisir le gars divertissant qui leur fait croire qu'il va régler miraculeusement le prix de l'épicerie.
Panem et circenses
(Et j'ai peur qu'on fasse pas mieux en 2025...)
4 commentaires:
Yep, moi aussi je suis fatiguée des dystopies. J'ai beau tenter le détachement, c'est pas facile. Demain sera un autre jour et pas grand chose ne se contrôle dans tout cela.
@Nathalie : En effet.
Je partage tellement ton sentiment... Puissiez-vous vivre une époque intéressante...
@Prospéryne : Ouais. :( J'suis même pas sûre que notre époque sera un jour considérée "intéressante". "Désespérante" plutôt.
Enregistrer un commentaire