À l'époque, ça me paraissait inatteignable. La compétition est féroce : des textes moins nombreux qu'au prix de la nouvelle Radio-Canada ou à d'autres concours, mais qui proviennent souvent d'habitués de la revue, d'écrivains professionnels...
Qu'à cela ne tienne, depuis 2014, je me suis essayée presque chaque année. Mes textes ont été remarqués et publiés dans la revue, mais je n'arrivais pas à remporter la palme. Un prix Alibis, un Canada-Japon, une place de finaliste au Radio-Canada, deux Aurora-Boréal, oui, mais le Solaris? Non. Il m'échappait chaque fois.
Jusqu'à cette année! :)
Suffisait donc de croiser l'image antique de la femme-escargot avec le Boys' Club de Martine Delvaux, sur fond de Moana qui tournait en boucle pendant que j'essayais d'écrire en tant que mère monoparentale épuisée en maudit par une pandémie.
... Franchement, malgré le résultat, je ne recommande pas la méthode, c'est un peu usant pour les nerfs! :p J'en essaierai une autre la prochaine fois! ;)
4 commentaires:
Si je ne me trompe pas, tu es la première à gagner le Solaris et l'Alibis. C'est pas rien. Bravo !!! Bien hâte de lire ça !
Merci! Et le doublé Alibis/Solaris, Nathasha Beaulieu l'a fait aussi. Mais j'suis la seule à cumuler aussi une place de finaliste au Radio-Canada... restera à le gagner! ;)
Félicitations!! Ça l'air très intéressant comme texte. J'ai très hâte de le lire!
@Joe : Merci!
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