vendredi 6 novembre 2020

Un semblant de normalité

Mon amoureux est installé chez moi depuis août. On s'est trouvé une routine pas mal agréable (je mens : c'est le paradis!) et il s'acclimate bien à la vie de famille (traduction : avoir Passe-Partout en bruit de fond pendant le souper ne le dérange pas). 

La puce est de retour à l'école. Et l'école semble vouloir rester ouverte. Mon ex étant revenu de voyage, on alterne la garde et les répits me font du bien, même si j'ai tendance à m'ennuyer après quelques heures (il arrive aussi que j'oublie qu'elle n'est pas avec moi le soir et j'suis surprise de trouver sa porte de chambre ouverte alors qu'elle devrait dormir). 

J'ai retrouvé une certaine routine de travail. Mes journées, calquées sur l'horaire scolaire de ma fille, ne sont pas longues (parce que j'ai toujours pas retrouvé l'énergie de vraiment travailler le soir), mais au moins mes trucs avancent un peu. 

Je viens de terminer une autre ronde de révision de mon roman policier. Il partira chez l'éditeur demain. 

Un contrat de direction littéraire devrait démarrer sous peu. 

J'ai deux critiques à écrire. 

On m'a demandé de faire partie d'un jury, alors j'attends les livres associés. 

Il y aura peut-être des activités en virtuel dans un futur proche. 

Bref, la vie reprend peu à peu. Retrouve un semblant de normalité. Mon quotidien est fait de douceur. J'ai pas envie d'être bousculée, stressée, essoufflée. Il y a eu une époque où ça me faisait me sentir vivante. Maintenant, ça m'épuiserait. Est-ce l'effet du divorce, du déménagement, du nouveau couple, de la pandémie? Mystère. Peu importe. Je me donne le temps qu'il me faut. 

Et j'écris. Enfin!

2 commentaires:

Prospéryne a dit…

Et enfin, tu écris, c'est le principal!

Énorme câlin de douceur Gen!

Gen a dit…

@Prospéryne : Oui, j'écris! Pas vite, mais ça fait tellement de bien! Câlin à toi aussi ma chère!