mercredi 26 février 2020

Élément déclencheur et roman policier

Voilà plusieurs années que j'enseigne le schéma narratif en atelier. En martelant pas mal toujours la même chose : il faut qu'un élément déclencheur survienne dans le premier 10% du récit.

Bon, j'suis pas puriste, mettons qu'on peut se rendre à 15%, voire 20% si vous connaissez bien votre public et le savez patient. Mais reste que dans le premier quart du texte, il doit se passer quelque chose qui annonce la suite sinon, votre lecteur risque de perdre intérêt.

Récemment je me suis rendue compte qu'il y a une gigantesque exception à cette règle : le roman policier.

Dans un roman policier, on sait qu'il y aura, tôt ou tard, un mort ou un crime et l'enquête associée. Alors l'auteur peut prendre son temps au début du livre, donner l'occasion aux enquêteurs de vivre leur routine, amener le lecteur sur des fausses pistes, dans des enquêtes qui se révéleront secondaires...

Parce qu'il sait à quoi s'attendre, ou qu'il pense qu'il le sait, le lecteur va s'accrocher, dans l'attente du déclencheur qui surviendra... ou pas! ;)

Ça donne plein d'idées de tours à jouer au lecteur, vous ne trouvez pas? Hihihihihi!

3 commentaires:

Prospéryne a dit…

Joueuse de tours! (je vais me faire prendre, c'est sûr et certain!)

Gen a dit…

@Prospéryne : J'ai franchement été sage dans mon premier roman policier en fait, mais je me promets de m'amuser dans les suivants! :p

Prospéryne a dit…

:D