En décembre dernier, peu après l'annonce officielle de mon prix Canada-Japon, ma municipalité m'a contactée. Ils organisaient un salon du livre la fin de semaine du 18 février et voulaient savoir si j'étais intéressée à participer.
Évidemment, j'ai dit oui. (Surtout que la présidente d'honneur est Kim Thuy pis que j'ai trippé sur son premier livre).
Je ne risquais rien, me disais-je, car on venait de m'informer que la remise officielle du prix Canada-Japon se ferait "dans le bout du mois de mars".
Mi-janvier, Brins d'éternité a annoncé que le lancement du prochain numéro, dans lequel je publie, se ferait le 18 février. Merde! Je ne pourrai pas y être.
Deux semaines plus tard, soit la dernière semaine de janvier, les responsables du prix Canada-Japon m'ont écrit pour me demander si je pouvais me déplacer à Ottawa pour la remise le... 18 février!
Hum... Vais-je annuler une invitation dans un salon (et des animations), invitation motivée par la réception d'un prix, pour aller chercher ledit prix?
Non.
On m'a dit "D'accord, mais alors la remise se fera sans doute seulement au début juin".
Dites, au point où j'en suis (ça fait plus de six mois qu'on m'a promis 10 000$!), c'est pas un mois ou deux qui va changer quelque chose.
Ah, la joie du travail autonome! C'est moi ou tout arrive toujours en même temps?
8 commentaires:
Hum... Le salon du livre de Laprairie (dans le gymnase), et la remise du Prix Canada-Japon chez le Gouverneur général, dans la capitale. Un no-brainer, non?
Apparemment pas... :O/
Ben ma ville a des chances de me donner régulièrement des contrats, pas l'embassade du Japon. (la remise n'est pas chez le gouverneur) Et quand je prends un engagement, je l'honore.
Avec ta bourse, tu pourrais te payer un aller-retour Laprairie-Ottawa en hélico privé le soir de la remise du prix. ;o) Plus sérieusement, c'est chiant comme timing.
Ouais, chiant en effet. :(
Ouf! Méchante décision! En tout cas, ne met pas trop de fric sur l'hélicoptère, sans ça, ta bourse ne durera pas longtemps! (et zut pour le lancement de Brins! :( )
Dommage pour le lancement du Brins d'éternité, j'aurais aimé t'y voir !
Et tu as vraiment raison : tout arrive toujours en même temps, et rarement lorsqu'on aimerait le plus que ça arrive... ;) C'est comme pour la recherche d'emploi : « jadis », je pouvais passer des semaines ou des mois sans contrat d'enseignement, puis un beau jour, on m'en proposait 2 ou 3 pour des charges simultanées (à des collèges différents, évidemment, donc je devais me décider en moins d'une journée en espérant avoir fait le meilleur choix...) !
C'est quand même un beau dilemme que d'être trop sollicitée par trop de monde à la fois! Une autre preuve que tu as fait le bon choix de vie.
@Prospéryne : Comme le salon du livre se poursuit en soirée, même l'hélico privé n'est pas une option! :p Mais oui, dommage pour le lancement de Brins. :(
@Mathieu : Ce n'est que partie remise pour le lancement! (C'est plate : j'ai assisté aux deux derniers, mais là j'en manque un alors que je publie dans la revue!)
Ah oui, les jobs qui débloquent toutes en même temps, j'ai connu ça aussi! (et y'a au moins une fois où j'ai regretté mon choix!)
@Femme libre : Ce qui est plate, c'est qu'il peut se passer 2 mois sans que j'aie d'engagement, puis y'en a 3 qui tombent à la même date. S'ils avaient tous été décallés d'une semaine, j'aurais rien manqué au moins. Là j'y vais selon le double critère "premier confirmé" et "endroits où j'ai le plus de chance de me faire de nouveaux lecteurs et/ou contacts pour des contrats". Mais c'est plate de devoir penser de même (surtout le deuxième critère)
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