La journée commence à 6h15 de manière rock and roll avec la puce qui me fait une crise pour ne pas faire pipi sur le pot. Puis pour avoir d'autres céréales (alors qu'il en reste dans son bol). Puis pour être débarrassée de son reste de céréales. Puis pour obtenir d'autres céréales. (Pas folle la puce : elle sait que quand je débarrasse son assiette, je la vide, donc en attendant 2 minutes, elle espère obtenir des céréales "neuves"). Puis pour ne pas retourner sur le pot avant de partir. Elle me boude le temps que je la mette dans les bras de son papa, puis se remet à crier lorsqu'elle se rend compte que je ne monte pas dans l'auto avec eux...
Bref, un matin normal avec ma cocotte de deux ans quand elle se lève du mauvais pied!
Mettons que je suis pas fâchée, à 7h tapantes, d'entendre la porte du garage se refermer. Je me murmure un "Houston, ils sont partis!" et je m'en vais me préparer un café bien mérité. Je déjeune, je commence à travailler. Vers 10h, je me dis que ce serait le moment d'affronter mon elliptique pour ma séance de cardio...
Et le téléphone sonne. Je regarde l'afficheur. "Garderie" Et merde!
Je décroche, alors que tous les scénarios catastrophes me passent par la tête. Des crises répétées, des vomissements, une diarrhée, une épidémie de gastro, une chute en bas d'un meuble, un départ à l'hôpital... Dans tous les cas, je m'apprête à ce que ma savoureuse tranquillité et mon rythme de travail paisible soit massacré par les paroles de l'éducatrice.
-- Bonjour! Ah, je pensais bien me rappeler que vous travailliez de la maison. Dites, on ne trouve pas la salopette de neige de votre fille, est-ce qu'elle serait restée à la maison? Si oui, pouvez-vous nous l'apporter rapidement?
Une minute plus tard, j'étais dehors, avec bottes, pantalons de nylon, gants, bandeau et manteau, et je joggais vers la garderie.
À 10h40, j'étais de retour, essoufflée (ou plutôt "crachant mes poumons parce que l'air frette m'avait brûlé la gorge pis parce que je suis plus aussi en forme qu'avant la naissance de la puce"), mais contente. Ma puce pourrait jouer dehors avec ses amis et moi j'avais fait mon entraînement de la journée.
Ça a quand même ses avantages la vie de travailleuse autonome! ;)
6 commentaires:
La grosse mode dans mon entourage, c'est de ne pas parler de propreté avant l'âge de trois ans. J'avoue que moi, je trouvais ça "tard" mais j'ai pu constater que les avantages sont nombreux. L'âge du non et de la contestation automatique est passé, l!enfant parle, s'exprime, comprend. L'enfant du chum de ma fille est passé directement des couches aux culottes et c'était son affaire, pas celle des parents. Il va seul aux toilettes (avec siège adapté) et n'a besoin d'aide que pour l'essuyage. Pas d'astinage, de mise sur le pot, de surveillance constante. Un gros plus d'attendre, je le vois bien.
@Femme libre : De notre côté, on était pas particulièrement pressés, mais (suivant un conseil que j'avais lu dans un bouquin et que je trouvais intelligent) je mettais ma puce sur le pot ou la toilette quand ça adonnait (le matin et avant le bain et souvent avant de la changer de couche) depuis ses 18 mois environ. Comme ça, elle avait déjà appris comment ça fonctionnait. Il y a quelques semaines, elle s'est mise à demander à y aller et ne supportait plus d'être mouillée. Puis elle a demandé des culottes.
Là, elle va seule sur le pot à la garderie (elle est trop petite pour monter et descendre de la toilette seule, malgré le siège adapté et le petit banc) et reste propre toute la journée. À la maison c'est plus difficile, parce que la toilette est plus loin de son aide de jeux, alors souvent elle s'échappe en route, mais on travaille dessus.
Les crises sont quand même l'exception, sauf quand je lui demande d'y aller alors qu'elle n'a "pas envie" (traduction : que sa vessie n'est pas sur le point d'éclater), comme avant qu'on parte de la maison ou en se levant le matin.
Oh et nous aussi ça a été direct des couches aux culottes. Sur le conseil de son éducatrice, on a laissé faire les pull-ups. Comme elle dit : la première semaine est plus salissante, mais après ça, ils sont propres.
Avantage de travailleuse autonome et avantage que la garderie soit à portée de jambes.
@ClaudeL : Les garderies, dans mon coin, c'est comme les mauvaises herbes et les condos : ça pousse dans tous les espaces libres! :p (Ma puce ne va même pas à la plus proche ou la plus belle ou la plus moderne, mais à celle où on avait eu le meilleur contact humain, malgré les planchers usés. Un an plus tard, on est vraiment contents de notre choix!)
Ah ah, moi aussi, ça arrive qu'on m'appelle pour ce genre de choses! :) L'avantage de travailler à la maison en effet! :)
@Nomadesse : Mets-en! Si j'avais pas été là, la puce n'aurait pas pu sortir brûler son énergie dehors et on aurait eu une soirée pénible!!!
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