mercredi 18 janvier 2017

La job que je ne pourrais pas faire (2)

Je le savais avant même d'avoir ma fille, mais maintenant qu'elle a grandi (et que j'ai accompagné son groupe de petits monstres charmants bambins lors d'une sortie), je vous le confirme : je ne pourrais pas être éducatrice en garderie.

Je n'ai juste pas la patience nécessaire pour répondre calmement 375 fois par jour aux mêmes micro-rébellions. Oui, faut changer ta couche maintenant. Parce que tu es mouillé/sale/puant. Tu joueras après. Oui, faut manger maintenant. Parce que c'est prêt, c'est l'heure, c'est chaud. Non, tu ne peux pas toucher à ça. Parce que c'est dangereux, fragile, chaud, sale, pas à toi, à moi pis j'y tiens. Oui, c'est l'heure du dodo. Parce que tu es fatigué. Pis moi aussi!

Y'a pas de doute possible : pognée toute la journée avec six (ou huit!) enfants, je ferais une crise de nerf avant longtemps.

Et ça c'est si le stress de superviser régulièrement six apprentis bricoleurs armés de ciseaux ne me tuait pas avant!

Bref, les éducatrices en garderie ont toute mon admiration. Parce que je ne pourrais absolument pas faire leur job!!!

Surtout pas ce matin, alors que j'ai déposé ma puce, fière porteuse d'une culotte de coton, aux bons soins de son éducatrice, qui est persuadée que ma cocotte est prête à devenir propre... Mais hier, première journée sans couche, j'ai passé la moppe six fois en six heures sur mon plancher (ensuite, ma puce n'ayant plus de pantalons de rechange, et moi plus de patience, les efforts de propreté ont fait relâche).

Imaginez : l'éducatrice, elle, a six bambins incontinents à gérer! O.o

3 commentaires:

Claude Lamarche a dit…

Déjà dès la fin du secondaire, quand il fallait choisir des options, on savait qui serait bonne secrétaire, bonne infirmière. Rien qu'à les voir agir avec les enfants, frères et soeurs, et les adultes. Les autres, dont moi, on choisissait de poursuivre nos études tant qu'on ne trouverait pas!

Nomadesse a dit…

Ah oui, je te comprends tellement! Je suis pareille!

Côté propreté toutefois, notre garderie ne nous jamais conseillé quoi que ce soit. Et c'est très bien ainsi. On a attendu longtemps pour Léo et ça n'a pas été un problème ensuite... En fait, il a même décidé d'être complètement propre, même la nuit, quand le bébé est arrivé. Comme quoi, à la naissance d'un deuxième, certains régressent, d'autres décident que là, c'est le temps de passer à la vitesse "grand". ;)

Gen a dit…

@Claude : Lolol! C'est un peu ce que j'ai fait aussi! (Quoique je travaillais déjà comme secrétaire, mais je savais que je ne voulais pas que ma vie professionnelle se résume à materner des avocats! :p)

@Nomadesse : Je précise : l'éducatrice ne nous a rien imposé, mais elle nous a dit qu'elle pensait que la puce était prête et, devant notre intérêt (à la maison aussi elle demande le pot et ne supporte pas de rester dans une couche mouillée), on a convenu d'une marche à suivre pour une période d'essai. J'ai entendu des histoires d'horreur d'éducatrices qui forcent les parents à mettre les enfants propres sans qu'ils soient prêts, mais là où on est, ils sont super à l'écoute des enfants.

Comique que Léo ait décidé tout seul qu'il était grand. Remarque, ma puce aussi a pas mal fait ça : elle s'est mise à réclamer des culottes. C'est moi qui était plus ou moins prête... à passer la moppe! :p