lundi 9 janvier 2017

Maudit cellulaire

Je ne suis certainement pas la première à m'en plaindre, mais... maudit que les cellulaires, ça complique la vie d'un auteur!

Surtout si le contexte est réaliste (en fantastique ou en fantasy, on peut toujours éliminer les téléphones, tandis qu'en SF on peut s'arranger pour qu'ils soient moins omniprésents... ou même se retournent contre leurs propriétaires, héhéhéhé).

Et encore plus si les personnages sont des jeunes adultes! (si quelqu'un découvre un spécimen humain de 18 à 25 ans dépourvu de cellulaire, prière de me contacter! La récompense est le double de celle offerte pour les licornes...)

À cause des cellulaires, plusieurs ressorts d'intrigue sont morts ou agonisants. Par exemple...

Un personnage est perdu et demande justement son chemin à... Ah non, il utilise Google Map ou un autre géolocalisateur et il se retrouve tout seul.

Un personnage est au fond des bois, blessé et... et au pire il va grimper dans un arbre pour obtenir un signal, mais il va appeler le 911 tout seul comme un grand et sera localisé grâce à la puce GPS de son appareil.

Un personnage ignore une information et va consulter un expert qui... qui doit avoir écrit un article sur le sujet sur Internet, alors pourquoi le rencontrer en personne?

Oh, bien sûr, le cellulaire peut être brisé, en panne, vidé de ses batteries, perdu, dérobé par un voleur ou un kidnappeur, mais un moment donné, on ne peut pas toujours empêcher la bébelle de remplir son office : garder son propriétaire en contact constant (mais distant) avec la civilisation.

Ça m'énerve, vous pouvez pas savoir à quel point!

Bon, toutes ces émotions étant mauvaises pour mon vieux cœur, je vais prendre une pause, aller mettre mon dentier à tremper, chercher mon tricot, me préparer une tasse d'eau chaude pis un petit bol de papermane et je reviens... :p

En attendant, z'auriez pas des trucs anti-cellulaires à partager?

5 commentaires:

Nomadesse a dit…

Ah ah! Non! Et j'avoue que ça me fait bizarre quand je lis un "vieux" livre des années 80 sans cellulaire! ;)

Gen a dit…

@Nomadesse : Si l'époque est bien mise en scène, moi je ne remarque même pas cette absence! lol!

Philippe-Aubert Côté a dit…

La solution : construire les histoires à partir de personnages qui ont un cellulaire au lieu de forcer des personnages qui ont des cellulaires à entrer dans les rebondissements classiques des histoires policières :-p :-p :-p Et ainsi renouveler le genre :-D

(OK, je retourne me cacher dans ma forteresse... :-) )

Claude Lamarche a dit…

Pas en tant qu'auteure que j'ai des problèmes avec les cellulaires... mais en tant que téléspectatrice.
Je me couche souvent au deuxième commanditaire de l'émission de 21 heures. Et je regarde la télé jusqu'à ce que je m'endorme vers 22h30 environ.
Mais une fois couchée, j'enlève mes lunettes.
Et croyez-vous vraiment que je suis capable de lire ces grrrr :-( textos qui inondent maintenant les téléromans ou téléséries?

Vous pouvez l'écrire dans vos romans!

Gen a dit…

@Phil : Les histoires conçues autour ou en l'absence du cellulaire vont bien. Ce qui pose problème, c'est l'entre deux, la présence "accidentelle" et "normale" du cellulaire qui, au moment où j'aimerais ajouter un petit changement de décor à l'intrigue, faire intervenir un autre personnage, pas pour une raison cruciale, juste pour mettre de la variété et là... ben je peux pas. Parce que, bon retour dans les huis clos style 19e siècle, nos personnages contemporains, ils ne sortent plus de chez eux!!!

(Et pour ce qui est de renouveler le genre grâce aux technologies modernes, la gang de Brit qui refait Sherlock Holmes nous montre, tant qu'à moi, que rester encabanner chez soi, ça n'a rien de très nouveau! :p )

@ClaudeL : LOL! Je sais, ça m'énerve aussi (surtout quand y'en a trop) : je trouve qu'ils ne sont jamais affichés assez longtemps à l'écran. Sans compter que les personnages qui interviennent par textos, ça tue un peu le but des émissions de télé, qui est de voir jouer des comédiens! Si je veux lire, j'vais m'ouvrir un roman! lol!