lundi 21 novembre 2016

La question de la fin de semaine

Je suis très fière de mon prix Canada-Japon, car c'est pour moi la confirmation qu'en faisant un travail de recherche (et d'écriture!) rigoureux, je peux arriver à reconstruire une civilisation. Pour moi qui ai toujours voyagé grâce aux livres, découvrir que je peux faire voyager à mon tour des lecteurs avec mes écrits, malgré mon peu de moyens pour les voyages, c'est la plus belle des récompenses.

En fin de semaine, on m'a demandé à de multiples reprises si j'allais utiliser les 10 000$ qui viennent (ou, entk, viendront) avec le prix pour aller au Japon.

Sachant qu'avec cette somme, je peux soit aller passer quelques semaines au Japon, soit écrire pendant un an, qu'est-ce que vous pensez que j'ai répondu?

"On verra quand je gagnerai un prix du Gouverneur Général!" Hihihihihi!

Ma méthode dans la vie : viser haut, comme ça c'est pas grave si on bloque à mi-parcours! ;)

(J'ai choisi d'essayer de vivre de ma plume. Ça implique quelques sacrifices et l'un d'eux est de ne pas dépenser en luxes les gros montants qui me tombent dessus, malgré la tentation!)

6 commentaires:

Nomadesse a dit…

Tu as bien raison! :)

M a dit…

Bravo encore et je te souhaite d'être capable de résister à la tentation de tout dépenser sur un coup de tête!

Annie Bacon a dit…

J'ai développé un principe pour les gros montants! Ça s'appelle le 10% déraisonnable! Donc, tu place 90% du montant pour payer l'épicerie dans les prochaines mois, et tu te gâte avec le 10% qui reste! Ça ne te permettra pas d'aller au japon, mais ça te permettrait de te faire un fichu de beau cadeau de Noël à toi même!!!

Gen a dit…

@Nomadesse : C'est gentil de comprendre mon raisonnement! (Surtout que je sais que toi tu es plutôt du genre à sacrifier les projets à long terme pour les voyages! ;)

@Mathieu : Ça prendrait un maudit gros coup de tête!!! (Je ne pense pas avoir déjà désiré un truc de ce prix-là, sauf justement un voyage!)

@Annie : Je suis plutôt du genre 1% déraisonnable, mais 10%, ça me laisserait plus de marge! :p Non, sans blague, chaque fois que je reçois un gros montant comme ça, je me gâte avec un truc plutôt durable (manteau, meuble, etc) pour le matérialiser. Là je me suis acheté des bottes assez chaudes pour marcher dehors dans la neige et assez habillées pour être conservées à l'intérieur. Bref, l'outil parfait pour me déplacer en animations scolaires! :)

Nomadesse a dit…

Je ne sacrifie pas les projets à long terme pour les voyages, bien au contraire. Je dirais davantage que le voyage est pour moi un projet à long terme (le retour au Japon en fait, puisqu'on parle du concret ici). Sinon je ne pourrais jamais partir, car on ne peut pas s'en aller un mois/un an en famille sur un coup de tête (je ne fonctionne pas à crédit).

Si tu parles d'avoir une maison, c'est parce que, pour moi, ce n'est pas tant que ça un projet à long terme... C'est encore entre le "rêve" et le "projet", donc je ne suis pas encore prête à y investir (tout comme un retour en Islande, ou une visite chez une amie en Afrique du Sud: ça fait partie des "possibles", des rêves, mais pas encore des projets).

Mais je pense même à très très long terme: on a des REER et des REEE. Dans un monde aussi incertain que le nôtre, je me dis parfois que c'est un peu bizarre de penser si loin en avant, mais bon...

Ce qui me fait réaliser que, même si je donne l'impression d'être très spontanée, je suis au contraire très organisée et prévoyante côté budget. Et je prends du temps de réflexion avant d'ajouter un projet à long terme sur ma liste car j'en connais les impacts sur les autres rêves...

Bisous!

Valérie

Gen a dit…

@Nomadesse : C'est vrai que je n'ai jamais considéré les voyages comme des projets à long terme. Pas parce que ça ne demande pas d'organisation (au contraire, pour voyager avec des enfants, ça en demande tellement que l'idée même me décourage! lol!), mais surtout parce que ça reste un truc qui se réalise dans une période de temps relativement courte (on part quelques mois ou, à la limite, un an, rarement plus).

J'ai été élevée à considérer seulement les REER, REEE, maison (ou condo, hein, la cour arrière n'est pas une obligation! lol!), entreprise et famille comme des projets "à long terme". Mais c'est vrai que c'est une question de perspective.

(Et, bon, chaque fois que je mets de l'argent dans un REER ou dans un REEE, je me dis que même si un imprévu issu de notre monde incertain devait me tomber dessus, ces fonds-là seront disponibles en cas d'urgence).