jeudi 10 novembre 2016

Constat d'écrivaine de SF

Constat d'écrivaine de SF à la suite de l'élection de Trump :

Toute personne qui publiera une dystopie tant qu'il sera en poste risque de n'être pas suffisamment pessimiste quant au sort du monde.

8 commentaires:

Nomadesse a dit…

Malheureusement... Les dystopies deviennent réalité?

WikiPA a dit…

Je pense plutôt qu'il est temps d'envisager sérieusement un retour des utopies et d'une forme de réflexion positiviste en SF. M'semble qu'il y a plein de matériel pour faire du bon Solarpunk depuis 2 jours, non? ;)

Allez, faut pas se laisser abattre, il faut parfois reculer pour mieux sauter. Et si j'en crois le recul que les USA viennent de faire, imaginez le bond qui s'en vient!

Gen a dit…

@Nomadesse : On dirait bien. Cela dit, j'aimerais qu'on puisse choisir. Je préfèrerais The Giver à Hunger Games...

@WikiPA : Le foutu problème avec les utopies et le solarpunk, c'est que... une fois que tu as construit ta société idéale, tu racontes quoi? "Les gens heureux n'ont pas d'histoire", c'est pas devenu une phrase célèbre pour rien : raconter la vie heureuse du monde qui ont pas de problème, c'est rarement intéressant longtemps.

C'est pour ça que la plupart des utopies (Un bonheur insoutenable, The Giver, Brave New World, etc) se révèlent en fait des dystopies cachées!

Mais non, je ne me laisse pas abattre. Tant que Trump ne fait pas sauter la planète, l'humanité va survivre. C'est pas le premier con qu'on porte au pouvoir!

Daniel Blouin a dit…


Fiction ou réalité ? Avec Trump, les États-Unis pourraient fermer la porte aux musulmans et déporter tous ceux qui ne renoncent pas à leur religion, détruire les mosquées, bâtir le mur avec le Mexique, déporter tous les sans papiers, réduire graudellement les importations de produits modernes pour recréer des emplois au pays.

Et en parallèle, créer une milice de chemises rouges, emprisonner des journalistes trop critiques, annexer le Canada (simplememt parce qu'au fond pour eux nous sommes pareils et que ce serait logique et qu'on a des ressources intéressantes) puis faire la guerre au Mexique pour s'amuser et prendre le contrôle total de toute l'Amérique pays par pays (pas juste contrôles politiciens comme maintenant) et laisser l'Asie à la Russie et aux Chinois, le moyen Orient à tout un chacun en continuant de leur vendre des armes et d'aider un petit groupe de temps en temps sans oublier de faire comme tout le monde et de piller les ressources de l'Afrique et y tester toutes sortes de maladies et de medicaments...
Bof, c'est du déjà vu tout ça. ;O)

Gen a dit…

@Daniel : Heureusement, il aura probablement pas le temps de faire tout ça en quatre ans! :P Mais oui, pour une bonne dystopie post-Trump, faudrait prendre tout ça en considération! ;)

Anonyme a dit…

Au sujet des utopies en SF, Star Trek me semble un exemple d'utopie assez réussi(enfin, si tu aimes). Précision: ici je parle des vieilles séries (originale, Next Generation, etc.) et pas des nouveaux films. Ce que je veux dire, c'est que la Terre y a résolu tous ses problèmes majeurs de guerre, violence et pauvreté et l'argent n'y est plus utilisé, en tout cas pas sous forme de monnaie. Les problèmes viennent des autres civilisations extraterrestres.

Suzie

Gen a dit…

@Suzie : Ah, c'est sûr, on peut voir l'arrière-monde de Star Trek comme une utopie, mais c'est loin d'être le sujet de la série, on est plutôt dans l'aventure ou le space opera (cela dit sans avoir vraiment suivi Star Trek, mais j'ai quand même vu les films et un épisode par-ci par-là). Normalement, dans les romans d'utopie/dystopie, l'arrière-monde est davantage au centre de l'intrigue. Mais oui, un solarpunk avec menace extérieure serait une avenue à creuser je suppose. (Pas très neuf par contre. J'ai besoin d'y réfléchir encore...)

Pascal Raud a dit…

Amen...