mercredi 2 novembre 2016

Attendre avant d'annoncer

On parle souvent de l'attente à laquelle les écrivains sont confrontés lorsqu'ils ont soumis des manuscrits à des maisons d'édition. Les éditeurs étant débordés, quand on espère une réponse, faut être patients.

Mais il y a d'autres occasions où l'écrivain doit être patient (vous ai-je déjà dit que c'était pas ma principale qualité?), notamment lorsqu'il a pris une entente verbale avec un éditeur, gagné un concours, reçu une bourse ou s'est mérité, d'une manière ou d'une autre, l'annonce officieuse d'une bonne nouvelle.

Annonce qui doit toujours rester confidentielle tant que le partenaire au statut le plus officiel ne brise pas le silence (par un communiqué de presse ou la signature d'un contrat).

Il y a des partenaires qui s'empressent de propager la bonne nouvelle après vous l'avoir annoncée (de vrais petits apôtres).

Y'en a d'autres qui vous laissent patienter pendant quelques semaines.

Mais à date, personne ne m'avait laissé mariner pendant DEUX MOIS!

Je suis sûre que me demander de tenir ma langue pendant deux mois, c'est une forme de torture bannie par la Convention de Genève!

Surtout que là, voici une semaine qu'on me dit "ça devrait sortir demain, ça devrait sortir demain..."

Alors, à défaut de pouvoir enfin partager la bonne nouvelle avec vous, ce matin je partage mon impatience! :p

8 commentaires:

Dominic Bellavance a dit…

Je ne serai sûrement pas le seul qui aura lu « Convention de Geneviève » ;)

Bien hâte de savoir de quoi il s'agit!

Nomadesse a dit…

Oui, c'est vrai que c'est difficile de ne pas se tordre d'impatience! La joie, ça fait mal de la contenir aussi! Comme quand on tient de la neige dans ses mains, c'est beau, mais bonyenne, ça finit par brûler! ;)

Claude Lamarche a dit…

Surtout à l'ère des réseaux sociaux (et blogue de surcroît) où tout se sait, où tout se dit dans la seconde suivant la nouvelle.

Je te comprends.
Mais le fait de dire ton impatience nous rend curieux et on essaie d'imaginer, ce qui est un plaisir qui calme notre impatience... mais sans doute pas la tienne.

Gen a dit…

@Dominic : Oui, la méprise survient chaque fois que j'utilise cette expression. :P Faudrait rebaptiser la convention! ;)

Et j'ai tellement hâte de vous dire de quoi il s'agit!!!!!

@Nomadesse : À la limite, je trouve que contenir sa peine, c'est moins dur. Après tout, on a souvent juste envie de se rouler dans un coin pour pleurer en paix. Mais contenir sa joie... oh là là, j'ai vraiment pas la personnalité pour ça! :p

@ClaudeL : Je me suis effectivement dit que cette annonce vous occuperait! ;p Et avec un peu de chance, je pourrai distraire mon impatience en vous regardant chercher! hihihihi ;) (Je suis une blogueuse machiavélique! ;)

Daniel Sernine a dit…

Il y a un indice dans un de mes commentaires récents... ;O)

Gen a dit…

@Daniel : Tttttt, si moi je dois tenir ma langue, toi aussi, nah! ;p

Une femme libre a dit…

Bon, vu que c'est une bonne nouvelle et probablement un autre de tes nombreux prix dont on saura éventuellement la provenance, je te félicite à l'avance! Au moins tu n'auras pas eu à attendre pour ça! 😃

Gen a dit…

@Femme libre : Wow, ça c'est tout un vote de confiance! (Ou des félicitations de confiance?) J'ai hâte de pouvoir m'expliquer!!!